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Revenu garanti, « la première vision positive du XXIe siècle »

Revenu garanti, « la première vision positive du XXIe siècle »
Susanne Wiest, Enno Schmidt et Daniel Häni Après avoir vécu douze ans dans une roulotte de cirque, pour être libre et pour économiser un loyer, Susanne Wiest s’est installée à Greifswald, dans le nord de l’Allemagne. Elle travaille comme maman de jour, sans gagner suffisamment pour joindre les deux bouts : elle doit accepter l’aide de ses parents. Une réforme fiscale, qui l’appauvrit en intégrant les allocations de ses enfants à son revenu imposable, augmente encore son exaspération et son sentiment d’absurdité. Derrière la carte - et la question -, il y a Enno Schmidt, un artiste allemand établi en Suisse alémanique, et Daniel Häni, qui dirige à Bâle Unternehmen Mitte, une ancienne banque reconvertie en centre social et culturel (une exception notable à la règle qui veut que seules les usines désaffectées connaissent ce destin). L’audition de Susanne Wiest au Bundestag, le 8 novembre 2010 1. Marie-Paule Perrin et Oliver Seeger Une utopie élitiste ? A gauche aussi, cette peur existe.

Comment la France est devenue moche Echangeurs, lotissements, zones commerciales, alignements de ronds-points… Depuis les années 60, la ville s’est mise à dévorer la campagne. Une fatalité ? Non : le résultat de choix politiques et économiques. Par Vincent Remy, Xavier de Jarcy Publié le 12 février 2010 à 23h00 Mis à jour le 11 septembre 2023 à 14h53 Partage LinkedIn Facebook X (ex Twitter) Envoyer par email Copier le lien Un gros bourg et des fermes perdues dans le bocage, des murs de granit, des toits d’ardoise, des tas de foin, des vaches… Et pour rejoindre Brest, à quelques kilomètres au sud, une bonne route départementale goudronnée. Un hypermarché Leclerc s’installe au bout de la nouvelle voie express qui se cons­truit par tronçons entre Brest et Rennes. C’est à ce moment-là que ça s’est compliqué pour les parents de Jean-Marc. Les fermes voisines deviennent gîte rural ou centre équestre. L’empire du hangar L’homme le plus riche de France ? Le rêve pavillonnaire Un développement pas durable

Le Conseil de l'Europe ouvre le débat sur le revenu de base Fin février, le Conseil de l’Europe organisait une grande conférence sur le thème « Pauvreté et Inégalités dans les pays des droits humains : le paradoxe des démocraties ». Rassemblant plus de 400 personnes de 55 pays différents pendant deux jours, le programme a octroyé une belle place à l’idée du revenu de base inconditionnel. Tentative de synthèse. Il faut bien l’admettre : nous étions sceptiques en arrivant dans le quartier européen de Strasbourg. Invités par le Conseil de l’Europe à discuter de pauvreté et d’inégalités, comment ne pas craindre de participer à une énième conférence sur la pauvreté où la solution phare du revenu de base serait encore une fois passablement éludée ? Nous avons eu plaisir à nous tromper : le revenu de base était bien au programme, et pas qu’un peu. « Déstigmatiser les politiques de lutte contre la pauvreté, c’est notre message aujourd’hui » Gilda Farrell a même eu la gentillesse de nous accorder une interview vidéo : Guy Standing : « le monde change »

Yemen’s collapse is a taste of things to come Yemen is on the brink of civil war. The collapse of the US-backed government in the 2,500-year-old capital city, Sanaa, and the takeover by Shiite Houthi rebels from the north, has left the country in turmoil, amidst the threat of yet another regional conflagration along sectarian lines. Britain, the United States and France have already closed down their embassies, but less clear is how they can respond to a crisis that looks ready to spiral out of control. The war pundits have been out in force offering all manner of stale recommendations, largely rehashed from the last decade of failed counter-terrorism policies. We are running out of options, but the reason for this is more nuanced than some might assume. The core drivers of state failure in Yemen are neither Islamists, al-Qaeda jihadists, nor Houthis: they are structural, systemic, and ultimately, civilisational. Welcome to the post-oil future Yemen’s story is one of protracted, inexorable collapse. Water woes Demographic disaster

Les Éditions Diateino Et vous, pourquoi travaillez-vous ? Dans son film soutenant l’initiative citoyenne européenne en faveur du revenu de base, le cinéaste allemand Enno Schmidt diffuse la statistique suivante : à la question « Si vous bénéficiez d’un revenu de base inconditionnel, est-ce que vous iriez encore travailler ? », 60 % des personnes interrogées répondent spontanément qu’elles continueraient à travailler exactement comme avant. 30% travailleraient mais différemment, et 10% commenceraient par rattraper leurs heures de sommeil en retard et réfléchiraient après. Personnellement, ces 60% m’ont (agréablement) surprise : plus de la moitié des personnes puiseraint donc dans leur activité professionnelle autre chose qu’un revenu, mais quoi ? L’argent, le bonheur et le reste En décorrelant la question du travail de celle de sa contrepartie financière, la proposition d’un revenu de base permet de poser la question du pourquoi. Se relier aux autres et à soi Le travail à la croisée des chemins

ZONES La série brosse en particulier un tableau saisissant de la condition des femmes. Betty Draper, la mère au foyer, élevée dans le souci exclusif de son apparence et de sa beauté, qui a tout pour être heureuse selon les critères de son milieu, mais qui crève de solitude et d’ennui ; Peggy Olson, la jeune rédactrice volontaire – seule femme à occuper ce poste –, aux prises avec le dragon ultra-catholique qui lui sert de mère, furieuse à la fois de subir les mains baladeuses de ses collègues et d’être jugée trop menaçante pour correspondre à leur idéal amoureux ; Joan Holloway, la plantureuse secrétaire rousse, qui tente de faire une force de son statut d’objet sexuel, sans que cela la mette à l’abri de la frustration et de la déception : toutes, si différentes soient-elles, se débattent dans les limites que leur assigne la société américaine de cette époque. Et, pourtant, on peut se demander si ce n’est pas cela, précisément, qui est en train de changer dans les mentalités.

La culture pour sortir de la crise... oui mais comment ? Le Monde.fr | | Par Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco Dans une tribune publiée le 5 décembre dans ces colonnes, Laure Kaltenbach et Olivier Le Guay livrent un excellent plaidoyer sur la culture comme levier de croissance économique. L'Unesco se réjouit de cette reconnaissance du lien entre culture et développement et s'il est possible de prolonger la réflexion, nous voudrions proposer le témoignage de plusieurs décennies consacrées à mobiliser la culture pour le développement durable. Une nouvelle économie créative émerge en effet au niveau mondial. De nombreux pays ont compris l'intérêt de la culture pour lutter contre la pauvreté et stimuler l'économie. Une première chose est certaine : profiter pleinement du potentiel de la culture appelle à ne pas réduire celle-ci à sa dimension monétaire. Valoriser la culture suppose en outre davantage que des investissements, publics ou privés.

L'art et la culture : les atouts d'une France en crise ? Une étude vient d'être publiée et elle place la France en tête dans la catégorie de la créativité artistique et culturelle, ex aequo avec l'Italie. Il s'agit du rapport Nation Goodwill Observer qui mesure le capital immatériel, comprendre l'image de marque, des 26 pays les plus importants dans le monde. Malheureusement pour nous, c'est le seul domaine où l'Hexagone se trouve en tête : le reste n'est pas brillant. simo0082, CC BY 2.0 L'étude a été conçue par Havas Design+, HEC Paris, Ernst & Young, W&Ci ainsi que la société de conseil Cap ; c'est l'institut Harris Interactive qui a interrogé 1000 leaders économiques et d'opinion de 15 pays différents pour ensuite compiler les chiffres afin d'établir un palmarès des pays en fonction de leur image à l'internationale. En effet, l'objectif est d'évaluer pour chaque pays l'impact et l'image des valeurs et du capital immatériel, autrement dit savoir comment les 26 pays les plus puissants son considérés à travers le monde.

Cinéma - Note de lecture - Repenser l’industrie du cinéma à l’ère numérique Internet contribue à la désintermédiation du secteur, c'est-à-dire à l’affaiblissement des intermédiaires traditionnels entre producteurs et consommateurs (distributeurs, voire exploitants), au profit d’une relation directe entre ceux-ci. La chronologie traditionnelle des médias, qui garantie plusieurs fenêtres d’exploitation aux producteur du film, permettait de segmenter les rentrées de revenus : d’abord une exploitation classique au cinéma, puis une sortie DVD, et enfin un passage à la télévision payante puis gratuite. Aujourd’hui, le développement d’offres de vidéo à la demande, de plus en plus proches de la sortie cinéma (parfois moins de deux mois après), conduit au rétrécissement de chaque fenêtre. De même, les contenus tendent à être disponible simultanément sur plusieurs plateformes.

L'obsolescence programmée bientôt punie par la loi ? Un amendement prévoit d'ajouter dans le code de la consommation la durée de vie délibérement réduite parmi les éléments constituant une tromperie. L'obsolescence programmée par les fabricants pourra être punie comme une tromperie « sur la durée de vie du produit intentionnellement raccourcie lors de sa conception » prévoit un amendement écologiste voté vendredi 26 septembre dans le projet de loi sur la transition énergétique. Cette durée de vie délibérément réduite pourra donc entraîner une peine de prison de deux ans au plus, ainsi qu'une amende de 300 000 euros, au vu des sanctions prévues pour les autres types de tromperies jusqu'alors inscrits dans le code de la consommation. Lire aussi la note de blog : Quand la panne est programmée par le fabricant « Les produits que nous utilisons dans la vie quotidienne sont trop souvent programmés par le producteur pour ne plus fonctionner après un certain nombre d'utilisations.

Manifest der Glücklichen Arbeitslosen Was nun folgt, widerstößt gegen die bisher geltenden Prinzipien der Glücklichen Arbeitslosen(1), die ungern mit der Theorie beginnen. Sie bevorzugen vielmehr Propaganda durch Tat, Untat und vor allem Nicht-Tat. Zudem gibt es auf dem Gebiet der glücklichen Arbeitslosigkeit noch keine entscheidenden Forschungsergebnisse, die präsentierbar wären. Jedoch sind ein paar Erklärungen nötig, denn die Gerüchte, die den Glücklichen Arbeitslosen schon einen heimlichen Ruhm verschafft haben, sind nicht frei von Mißverständnissen. Über ziemlich grundlegende Aspekte sogar, nämlich das Glück, und die Arbeitslosigkeit außerdem.Erstens, da vom Glück die Rede ist, wird die Sache sofort verdächtig. Glück ist bürgerlich. (1) Peter-Paul Zahl veröffentlichte 1973 in West-Berlin eine Zeitschrift, „Der Glückliche Arbeitslose", in der er das Motto „Berufsverbot für alle“ propagierte (das haben wir erst neulich erfahren; es handelt sich also nicht um einen direkten Einfluß, sondern um einen glücklichen Zufall).

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