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Revenu garanti, « la première vision positive du XXIe siècle »

Revenu garanti, « la première vision positive du XXIe siècle »
Susanne Wiest, Enno Schmidt et Daniel Häni Après avoir vécu douze ans dans une roulotte de cirque, pour être libre et pour économiser un loyer, Susanne Wiest s’est installée à Greifswald, dans le nord de l’Allemagne. Elle travaille comme maman de jour, sans gagner suffisamment pour joindre les deux bouts : elle doit accepter l’aide de ses parents. Une réforme fiscale, qui l’appauvrit en intégrant les allocations de ses enfants à son revenu imposable, augmente encore son exaspération et son sentiment d’absurdité. Derrière la carte - et la question -, il y a Enno Schmidt, un artiste allemand établi en Suisse alémanique, et Daniel Häni, qui dirige à Bâle Unternehmen Mitte, une ancienne banque reconvertie en centre social et culturel (une exception notable à la règle qui veut que seules les usines désaffectées connaissent ce destin). L’audition de Susanne Wiest au Bundestag, le 8 novembre 2010 1. Marie-Paule Perrin et Oliver Seeger Une utopie élitiste ? A gauche aussi, cette peur existe.

Agenda social du MEDEF : Les jeunes en "stand by" et les seniors sur la touche ! Enchantée par l'offre de la CFDT de "passer à autre chose" après le conflit des retraites, Laurence Parisot vient de communiquer aux syndicats son "agenda social". Celui-ci, freine des 4 fers sur les jeunes et fait l'impasse sur l'emploi des seniors ! Le MEDEF n'a pas mis longtemps à réagir aux propos de Xavier Bertrand le ministre du travail qui avait indiqué : " (...) qu'il allait lancer une « concertation spécifique » avec les partenaires sociaux sur l'emploi des jeunes, notamment pour trouver de « nouveaux outils » sur l'alternance (.. Laurence Parisot, s'appuyant sur un courrier envoyé aux syndicats : " (...) pour leur proposer la « trame » d'un agenda social pour les deux années à venir (... ) " n'a pas retrouvé le ton "aimable", employé sur les plateaux de télévision, nous expliquent Les Echos " (...) Du côté de l'apprentissage, que Nadine Morano, qualifie : " (...) d' objectif national partagé ( La réponse est nette : " (...) " (...) Puis en avril 2008

agone/manufacturedeproses/karlmarxleretour/index.html#article-som Dossier de presse • France Inter – « Là-bas si j’y suis », dans la série USA Histoire populaire des USA (10 décembre 2003, rediffusion janvier 2010) • Radio Grenouille (88.8 FM) – Sans actes de désobéissance civile, Obama ne mènera pas de politique de gauche, série d’entretiens avec Howard Zinn (du 20 au 22 janvier 2009, rediffusion du 4 au 6 février 2010) • France Inter – « Là-bas si j’y suis », dans la série USAHoward Zinn – 1 (14 septembre 2004, rediffusion mars 2008) • France Inter – « Là-bas si j’y suis », dans la série USA Howard Zinn – 2 (14 septembre 2004, rediffusion mars 2008) Envoyé du ciel Qui l’eut cru: Karl Marx en céleste permission, en Messie peu chrétien et moins respectueux des codes de la fonction ? Autorisation spéciale d’une petite heure seulement pour qu’il s’explique, pour qu’il nous apprenne que Marx n’est pas marxiste. Suzane Vanina Rue du théâtre.eu, 17 mai 2013 Au théâtre de la place des martyrs Lire l’article sur le blog Les feux de la rampe/Roger Simons

L'allocation universelle peut-elle être libérale ? D'autres libéraux, pragmatiques, sont plutôt opposés à l'allocation universelle mais considèrent qu'elle est un bon moyen pour sortir de l'inextricable imbroglio social où nous ont mené les socialismes de droite et de gauche depuis 60 ans. Dans leur esprit, l'allocation universelle est immorale, mais elle peut servir de transition pour migrer de l'économie socialiste dans laquelle nous vivons vers la société libérale. Il s'agit de regrouper toutes les aides sociales en une seule, de supprimer les néfastes effets de seuil des dispositifs actuels, de simplifier les lois, notamment le code du travail, de supprimer la trappe à pauvreté que constitue le salaire minimum, ce faisant de remettre au travail des millions d'exclus avec un bénéfice immédiat sur l'économie. Tout ceci rendrait possible la transition vers beaucoup moins d’État. Toutes ces justifications sont biens connues, mais les libertariens les réfutent en les qualifiant de bassement "utilitaristes".

Imaginer un revenu garanti pour tous, par Mona Chollet (Le Monde diplomatique, mai 2013) On travaille, et, grâce à ce travail, on perçoit de l’argent. Une telle logique est si bien ancrée dans les esprits que la perspective d’instaurer un revenu inconditionnel, c’est-à-dire de verser à chacun une somme mensuelle suffisante pour lui permettre de vivre, indépendamment de son activité rémunérée, apparaît comme une aberration. Nous sommes encore persuadés de devoir arracher à une nature aride et ingrate les moyens de notre subsistance individuelle ; or la réalité est bien différente. Bourses étudiantes, congés parentaux, pensions de retraite, allocations familiales, indemnités de chômage, régime français des intermittents du spectacle, minima sociaux : autant de prestations qui ont en commun de découpler revenu et travail. Mais précisons bien de quoi l’on parle exactement. Ainsi, chacun pourrait choisir ce qu’il souhaite faire de sa vie : soit continuer à travailler, soit conserver la jouissance de son temps en se contentant d’un niveau de consommation modeste, soit alterner.

La revue des ressources : Sur « Le manifeste du saumon sauvage » de Rodolphe Christin Consultant en management, Marc est très apprécié par sa direction, même si son profil atypique échappe aux standards professionnels en vigueur. Son détachement lucide, comme le précise le narrateur, fait qu’il ne s’est pas rendu au travail ce matin… Lui qui était de toutes les missions délicates, celles où le conflit n’est jamais bien loin, va désormais s’attaquer à un gros poisson. Afin de donner à ses actions un sens plus conforme à ce qu’il sent en lui d’anarchisme et d’insatisfaction, Marc va se passionner pour ces saumons sauvages qui sont empêchés par un barrage de remonter jusqu’au lieu où ils peuvent frayer. Jusqu’où ses convictions le mèneront-elles ? Comment lutter en solitaire contre le titanisme moderne ? Faudra-t-il, pour Marc, aller jusqu’au « terrorisme » des rebelles activistes qui le fascinent ? Les premières pages du livre Lorsque Rose Duret essaya d’ouvrir la porte du cabinet Atletica Management, elle s’étonna de la trouver fermée à clé. L’auteur

David Harvey : "Pour que le système change vraiment, il faut que les travailleurs se fâchent" Longtemps boudé par le champ académico-universitaire français1, l’anglais David Harvey est pourtant le théoricien marxiste le plus traduit au monde (avec Frederic Jameson). Ce n’est que justice : le penseur - pas forcément très simple d’accès, rien à voir avec Mike Davis ou Slavoj Žižek - est un décrypteur acharné du règne du capital. Surtout, ce théoricien de la Radical Geography a dépoussiéré l’héritage marxiste en lui adjoignant une dimension spatiale, posant l’étude des espaces du Capital comme préalable indispensable à une compréhension globale du monde tel qu’il tourne (mal). Pour cette conférence donnée à l’École d’architecture de Belleville2, David Harvey s’est éloigné de la géographie pour se concentrer sur le thème des son dernier livre, encore inédit en français, L’énigme du capital. × D’abord, à partir du moment où cette circulation s’interrompt, le système s’effondre complètement. × Deuxièmement, le système doit être en perpétuelle croissance. Question en fin de conférence

LA DISPUTE DES ECONOMISTES Gilles RAVEAUD - CERCLE LECTURE JEAN MACE Ce n'est pas un roman, ni un "policier", mais cela se lit tout comme. Un livre qui vous parle de sciences économiques autrement qu'avec des équations et des raisonnements ennuyeux. Il vous fera comprendre, entre autres, pourquoi Dominique SEUX et Bernard MARIS "se disputent" sur France-Inter, et vous y verrez plus clair dans les débats. Parfaitement bien écrit, vous comprendrez facilement une science complexe! Voilà ce qu'en dit Christian CHAVAGNEUX, rédacteur en chef adjoint d'ALTERNATIVES ECONOMIQUES: "Chômage, dette, mondialisation, retraites, environnement. Enseignant à l’université Paris VIII-Saint-Denis et collaborateur régulier d’Alternatives Économiques, Gilles Raveaud fait œuvre d’une grande pédagogie avec ce petit livre qui se lit d’une traite. Il y présente les quatre grandes approches de l’économie qui lui semblent refléter les débats en cours entre les spécialistes de la “science lugubre”. Une interview de l'auteur: Pour mieux comprendre « la dispute des économistes » 1973.

Simplifying welfare provision: a universal minimum income - Blog - David Pidsley | Social entrepreneur. Open data analyst. I am honoured to offer my blog on open civil society as a platform for this stunning article from Warwick Collins proposing a Universal minimum income which offers a radically simplified new model of welfare provision with revolutionary potential to stimulate the economy. The article, below, clearly describes how a universal minimum income could liberate enterprise and voluntary social activity as a means to bring the Big Society to fruition. It provides a means for testing the consequences of universal minimum income, setting up a Treasury model and shows how its might assist in de-stigmatising welfare provision and can be an alternative to quantitative easing. About Warwick Collins Warwick Collins is the author of a number of internationally acclaimed works such as Gents, The Rationalist, The Marriage of Souls and, most recently, The Sonnets, a fictional account of Shakespeare’s writing of his famous sonnet sequence. 1. What would be the consequences to its recipients? 2. 3.

Marcel Duchamp et le refus du travail Marcel Duchamp et le refus du travail A une époque où le néo-libéralisme exige de chacun qu’il se fasse « entrepreneur de lui-même » et « capital humain », l’artiste sert de modèle à de nouveaux modes d’asservissement, fondés sur le contrôle, l’auto-exploitation, la course en avant productive, la soumission aux règles du marché. Pour rompre avec cette logique, Maurizio Lazzarato propose de se souvenir de Marcel Duchamp qui prônait le non-mouvement et l’action paresseuse. Marx avait dit que les révolutions sont la locomotive de l’histoire mondiale. Mais peut-être les choses se présentent-elles tout autrement. Il se peut que les révolutions soient l’acte par lequel l’humanité qui voyage dans ce train tire le frein d’urgence. « John Cage se vante d’avoir introduit le silence dans la musique, moi je me targue d’avoir célébré la paresse dans les arts » dit quelque part Marcel Duchamp. 1. Commençons par sa fonction de « critique socio-économique » : 2. Maurizio Lazzarato

Pourquoi les Français n’aiment pas travailler La France toujours en grève, voilà l’image que la terre entière a de notre pays… Et ils n’ont pas tort. Qu’est ce qui explique cette aversion au travail ? Première explication, tous les ans on se félicite d’avoir la meilleure productivité au monde, devant nos adversaires (en termes de modèle de société), les Américains. Donc déjà, on peut avoir un début d’explication, pour être plus productif, il faut aussi aller plus vite… ce qui engendre chez certains du stress. C’est l’argument de nombreux socialistes très intelligents. Quand on a discuté de la réforme des retraites : ouuuui… mais grâce à notre productivité du travail, notre modèle peut tenir ! Mais nous sommes dans une situation telle, que les générations 0 à 25 ans, les personnes sans emploi et les retraités (60 ans et plus)… il faut bien les nourrir. Parce qu’au final, quand on regarde le graphique ci-dessus, nous sommes le pays où le nombre d’heures de travail par habitant par an est le plus faible de l’OCDE.

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