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Imaginer un revenu garanti pour tous, par Mona Chollet

Imaginer un revenu garanti pour tous, par Mona Chollet
On travaille, et, grâce à ce travail, on perçoit de l’argent. Une telle logique est si bien ancrée dans les esprits que la perspective d’instaurer un revenu inconditionnel, c’est-à-dire de verser à chacun une somme mensuelle suffisante pour lui permettre de vivre, indépendamment de son activité rémunérée, apparaît comme une aberration. Nous sommes encore persuadés de devoir arracher à une nature aride et ingrate les moyens de notre subsistance individuelle ; or la réalité est bien différente. Bourses étudiantes, congés parentaux, pensions de retraite, allocations familiales, indemnités de chômage, régime français des intermittents du spectacle, minima sociaux : autant de prestations qui ont en commun de découpler revenu et travail. Mais précisons bien de quoi l’on parle exactement. Ainsi, chacun pourrait choisir ce qu’il souhaite faire de sa vie : soit continuer à travailler, soit conserver la jouissance de son temps en se contentant d’un niveau de consommation modeste, soit alterner.

Financer l’allocation universelle, par Baptiste Mylondo «Mais ce serait impossible à financer ! » Voilà, d’ordinaire, la première objection faite aux promoteurs d’un revenu universel déconnecté de l’emploi. La première, mais sans doute aussi la plus faible. Si l’on se fie à son produit intérieur brut (PIB), la France est aujourd’hui le cinquième pays le plus riche du monde. Toutefois, si le financement est un faux problème, ses modalités, quant à elles, posent de vraies questions, car elles ne sont pas neutres et déterminent pour partie la portée d’un revenu inconditionnel en termes de transformation sociale et de partage des richesses. En plus de participer d’une logique de réduction des inégalités, les modalités de financement doivent aussi respecter des principes de prudence, de pérennité, d’adéquation, de cohérence et de pertinence. La question se pose surtout lorsqu’on envisage son autofinancement. Mais il faut encore trouver d’autres ressources. Popularisé par le documentaire suisse Le Revenu de base.

Coupons les banques en 2 ! Éric de Montgolfier : "Des noms ont été retirés des listings de HSBC" Éric de Montgolfier, aujourd'hui retraité, reste assez dubitatif lorsque SwissLeaks présente Hervé Falciani, ancien informaticien de la banque HSBC Private Bank (Suisse) à Genève, et ancien croupier au casino de Monaco, comme un lanceur d'alerte. "C'est le parquet de Nice qui, sur la demande de la Suisse, a saisi le matériel informatique en perquisitionnant chez le père d'Hervé Falciani. Ce n'est pas lui qui a pris l'initiative de me l'apporter", rappelle l'ancien magistrat. Soupçonné d'avoir tenté de vendre des données bancaires à l'étranger, Hervé Falciani est interrogé par la police judiciaire suisse le 22 décembre 2008. Le nom de Jean-Marc Marchiani disparaît Éric de Montgolfier a tout de même le temps de pointer le nom de l'ancien préfet Jean-Charles Marchiani, un proche de l'ancien ministre Charles Pasqua. La clientèle du Crédit commercial de France "Je partageais de nombreux clients français avec HSBC, qui avait repris en 1999 la Republic National Bank of New York d'Edmond Safra.

La dette expliquée aux nuls La gestion de la dette conditionnera les débats de la présidentielle, comme l'a montré l'Université d'été du PS. Un sujet complexe, pollué par les idées reçues et les croyances. Pour y voir plus clair, OWNI reprend les bases. Lorsque l’on parle de dette, il est de coutume de dire que « l’État vit au dessus de ses moyens », que le modèle social français n’est plus soutenable, et qu’il faut donc réduire les dépenses. Pourtant, la réalité est légèrement différente : sur 1 600 milliards de dette publique remboursée depuis 1974, environ 1 200 milliards d’euros ne sont constitués que des seuls intérêts. L’effet « boule de neige » explique en grande partie ce phénomène. En réalité, hors paiement des intérêts, les budgets sont globalement à l’équilibre comme le montre le graphique ci dessous (issu du travail de André-Jacques Holbecq) : Rembourser la dette, ce n’est donc pas payer en différé les dépenses d’éducation, de santé ou d’autres investissements. Photos FlickR yenna ;

Économie réelle versus économie financière "L'exemple islandais est capital pour les pays européens endettés" Une révolution fait-elle rage en Islande ? Plus précisément une révolution anticapitaliste, dont nos médias tairaient soigneusement l'existence, pour ne pas donner de mauvaises idées aux populations européennes ? C'est le sens d'un texte (repris sous une forme légèrement différente ici ou là, et relayé sur son blog par Jean-Luc Mélenchon) qui circule depuis plusieurs mois à haute fréquence sur le net français, et dont vous avez été nombreux à nous faire part. Ce texte reflète-t-il exactement les événements islandais ? Nous avons invité Michel Sallé, économiste spécialiste de l'Islande, auteur de chroniques mensuelles pour l'association France-Islande, Alain Lipietz, ancien député européen Vert qui a vigoureusement pris partie dans l'épineux débat du remboursement de la dette islandaise, et Guillaume Duval, rédacteur en chef d'AltActe 1Acte 2Acte 3Acte 4 ernatives économiques, qui a consacré un récent article aux choix économiques faits par le pays après la crise de 2008.

L'Islande, laboratoire subversif pour l'Europe en crise Qui sait ce qui se passe vraiment en Islande ? Sinon que la population y a vaguement envoyé bouler ses créanciers par référendum. Et qu’un de ses volcans est venu faire tousser nos aéroplanes. À part ça, rien ou pas grand-chose. D’infos parcellaires en révélations inédites, on peut pourtant commencer à se faire une idée de ce qui se passe dans ce petit pays nordique célèbre pour ses sources chaudes et son audace sociale : trouvez donc un autre pays où la première ministre est officiellement mariée à une autre femme. Un petit qui n’a pas eu peur des grands Revenons à ce qui nous intéresse : la fameuse crise financière de 2008 qui faillit couler l’île et de la façon dont celle-ci échappa brillamment au naufrage en plusieurs étapes qui méritent de rester dans les annales des hauts faits démocratiques : Une contamination démocratique Hé hé, oui, je sais que beaucoup, en apprenant ce genre de nouvelles, se sentiront des velléités d’Islandais. Tiens donc !

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