Le plan d'un bateau négrier La propagande abolitionniste Vers 1770, apparaît en Angleterre et aux Etats-Unis l’abolitionnisme, mouvement d’une nouveauté radicale qui remet en cause l’esclavage aux colonies. Il engage le combat contre ce qui apparaît alors comme une institution économiquement solide, efficace, fructueuse et donc tout à fait moderne. En Angleterre se cristallise un mouvement de grande ampleur. D’emblée, le mouvement se veut international, comme l’est la traite elle-même. Une « horreur géométrique » saisissante Cette célèbre gravure de 1789 met brutalement sous les yeux de l’Angleterre et des autres pays pratiquant la traite les conditions de transport des captifs noirs dans un bateau négrier, pendant la traversée d’Afrique en Amérique. 454 noirs sont représentés ici ; le nombre est conforme aux directives du Dolben’s Act de 1788, qui réglemente en Angleterre le nombre maximum de captifs à embarquer, en fonction du tonnage du navire. Maquette de bateau négrier Convaincre pour faire interdire
La traite négrière rochelaise au XVIIIe siècle - Les Expos virtuelles de la Charente-Maritime Plus nombreux sur un navire négrier que sur les navires marchands, l’équipage dont les marins sont plus là par défaut que par choix, n’est pas toujours de qualité. Dans son journal, Claude-Vincent Polony avoue à son capitaine qu’à bord de La Reine de Podor, certains marins lui causent bien du souci : « soyez sans inquiétude à l’égard de nos captifs. Je le regrette, nos Blancs me donnent plus de peine à contenir ». La promiscuité - les plus gros négriers comptaient plus de 100 marins -, les risques, la durée du voyage, le climat, l’eau croupie et la mauvaise nourriture sont le lot quotidien d’un équipage qui n’hésite pas à déserter aux rares escales ou à l’arrivée aux Antilles. Les armateurs rochelais ont été accusés de retenir la solde des déserteurs, ou celle des marins qui ont fait naufrage, au détriment des familles, ce contre quoi le député rochelais à l’Assemblée nationale, Samuel de Missy s’est battu.
L'esclavage, comprendre son histoire L'esclavage est l'état d'une personne à qui on a oté sa liberté et qui vit sous l'emprise et la dépendance absolue d'une autre personne dont il est la propriété exploitable et négociable. Un esclave ne possède plus de libertés fondamentales et à ce titre est en dehors de la loi commune à tous les citoyens. Selon les pays, des règles existaient qui fixaient les conditions de l'esclavage et leur cessations, les protections légales éventuelles qui pouvaient être conservées. L'esclavage a évolué tout au long de l'histoire : par exemple, il existait déjà au Néolithique et on retrouve des traces d'esclaves dans les tombes qui été tués pour accompagner et servir leur maître dans le monde qu'il rejoignait. Très présent dans l'antiquité, l'esclavage a parcouru les siècles et est aujourd'hui toujours d'actualité.
Vue du port de Bordeaux - Genially Vue du port de BordeauxJoseph Vernet - 1759Musée de la Marine, Paris démarrer F. Sauzeau - Collège Jean Moulin - Saint-Amand-Montrond Vue du port deBordeauxJoseph Vernet - 1759Musée de la Marine, Paris Pour vous guider dans l'analyse de ce tableau, certaines parties sont interactives et vous permettront de mieux appréhender les différents éléments. Pour trouver ces zones interactives, utilisez le boutonsitué en haut à droite Cliquez sur les plan pour les isoler du reste du tableau On remarque la terrasse de la place Royale avec ses grilles monumentales; elle s'ava,ce sur le fleuve et concentre uen foule de promeneurs Info Une échoppe à double auvent de toile rappelle la fonction commerciale du port Des tonneaux sont débarqués d'une barque de cabotage destinée à la navigation sur le fleuve. Débarqués et rangés en bordure du fleuve, les tonneaux sont transportés vers le heut de la grève par un paire de boeufs attelés à un traineau: l'absence d'aménagement rend le travail difficile
La traite négrière rochelaise au XVIIIe siècle - Les Expos virtuelles de la Charente-Maritime Plus nombreux sur un navire négrier que sur les navires marchands, l’équipage dont les marins sont plus là par défaut que par choix, n’est pas toujours de qualité. Dans son journal, Claude-Vincent Polony avoue à son capitaine qu’à bord de La Reine de Podor, certains marins lui causent bien du souci : « soyez sans inquiétude à l’égard de nos captifs. Je le regrette, nos Blancs me donnent plus de peine à contenir ». La promiscuité - les plus gros négriers comptaient plus de 100 marins -, les risques, la durée du voyage, le climat, l’eau croupie et la mauvaise nourriture sont le lot quotidien d’un équipage qui n’hésite pas à déserter aux rares escales ou à l’arrivée aux Antilles. Les armateurs rochelais ont été accusés de retenir la solde des déserteurs, ou celle des marins qui ont fait naufrage, au détriment des familles, ce contre quoi le député rochelais à l’Assemblée nationale, Samuel de Missy s’est battu.
accueil Ce site web propose des ressources pédagogiques pour enseigner l’histoire des traites négrières, de l’esclavage colonial et de leurs abolitions. Il est réalisé par des enseignants, des formateurs, des chercheurs de France, de Grande Bretagne, d'Haïti et du Sénégal. La conception et la programmation ont été assurées dans le cadre du projet européen EURESCL par des développeurs du Centre régional de documentation pédagogique (CRDP) de l'académie de Créteil et complétées par la suite par les collaborateurs du Centre international de recherches sur les esclavages (CIRESC) accompagnés pour l’aspect technique par ceux de Gens de la Caraïbe. Le projet EURESCL a été financé dans le cadre du thème Sciences socio-économiques et humaines du 7e PCRD de la Commission européenne. Le site est destiné aux enseignants du Primaire et du Secondaire ainsi qu'aux élèves et à toute personne intéressée par ces questions. On y trouve : Marie-Albane de Suremain Eric Mesnard
Pirates & Corsaires : Comment devenait-on pirate au 17 et 18ème siècle ? R: Les pirates étaient issu de toutes nationalités et de tous les milieux durant l'âge d'or de la piraterie. La majorité des pirates étaient irlandais et anglais, quant aux corsaires, ils étaient surtout français et espagnols. Beaucoup d'entre eux étaient des esclaves noirs appelés « marron » (ou encore Negmarron voire Cimarrón), qui signifie « vivant sur les cimes » (isolé). La piraterie pouvait - bien que cela soit très risqué - offrir une chance inespérée d'être libre. On peut dénombrer beaucoup de différences entre la marine classique et les pirates 1) Le partage du butin a été une des grandes injustices de la marine classique, y compris chez les corsaires, alors que les pirates étaient plus justes en le partageant de manière équitable, soit une part et demi à deux part pour le capitaine, le quartier maître, le médecin, le charpentier et le coq (cuistot), une part pour le reste de l'équipage. Souvent, une mutinerie à bord d'un navire marchand le transformait en navire pirate.
La traite négrière rochelaise au XVIIIe siècle - Les Expos virtuelles de la Charente-Maritime Plus nombreux sur un navire négrier que sur les navires marchands, l’équipage dont les marins sont plus là par défaut que par choix, n’est pas toujours de qualité. Dans son journal, Claude-Vincent Polony avoue à son capitaine qu’à bord de La Reine de Podor, certains marins lui causent bien du souci : « soyez sans inquiétude à l’égard de nos captifs. Je le regrette, nos Blancs me donnent plus de peine à contenir ». La promiscuité - les plus gros négriers comptaient plus de 100 marins -, les risques, la durée du voyage, le climat, l’eau croupie et la mauvaise nourriture sont le lot quotidien d’un équipage qui n’hésite pas à déserter aux rares escales ou à l’arrivée aux Antilles. Les armateurs rochelais ont été accusés de retenir la solde des déserteurs, ou celle des marins qui ont fait naufrage, au détriment des familles, ce contre quoi le député rochelais à l’Assemblée nationale, Samuel de Missy s’est battu.
index esclavage L'esclavage du XVIIème au XIXème Ces pages ont été réalisées depuis le début de l’année par les élèves de 4ème de l’itinéraire de découverte sur l’esclavage. Vous pouvez ainsi découvrir le statut légal des esclaves défini par le Code noir, mais aussi la traite des Noirs, le commerce triangulaire, la traversée de l’océan Atlantique par les esclaves, et les différents types d’esclavages. Vous pouvez aussi écouter le clip vidéo réalisé l'année dernière par les élèves de l’IDD 4ème et le compositeur Justice Olsson sur l’esclavage… 9 mn de blap !
La traite négrière rochelaise au XVIIIe siècle - Les Expos virtuelles de la Charente-Maritime Plus nombreux sur un navire négrier que sur les navires marchands, l’équipage dont les marins sont plus là par défaut que par choix, n’est pas toujours de qualité. Dans son journal, Claude-Vincent Polony avoue à son capitaine qu’à bord de La Reine de Podor, certains marins lui causent bien du souci : « soyez sans inquiétude à l’égard de nos captifs. Je le regrette, nos Blancs me donnent plus de peine à contenir ». La promiscuité - les plus gros négriers comptaient plus de 100 marins -, les risques, la durée du voyage, le climat, l’eau croupie et la mauvaise nourriture sont le lot quotidien d’un équipage qui n’hésite pas à déserter aux rares escales ou à l’arrivée aux Antilles. Les armateurs rochelais ont été accusés de retenir la solde des déserteurs, ou celle des marins qui ont fait naufrage, au détriment des familles, ce contre quoi le député rochelais à l’Assemblée nationale, Samuel de Missy s’est battu.