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Des critiques de livres

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De la contre-utopie en SF - Les Critiques de l'Imaginaire. La science fiction, un instrument engagé La contre-utopie ou dystopie « n’est pas le contraire d’une utopie » mais « une utopie en sens contraire » selon la présentation qu’en fait La bibliothèque nationale de France.

De la contre-utopie en SF - Les Critiques de l'Imaginaire

Cela implique qu’elle reprend le même schéma, les mêmes codes que l’utopie, mais en poussant cette logique à son extrême, elle en révèle les faiblesses et donc les menaces pour l’humanité. C’est au XXème siècle que les récits contre-utopiques se multiplient, au moment même où les régimes totalitaires se mettent en place et où les avancées techniques et scientifiques font craindre que certaines de ces utopies menaçantes ne se réalisent (l’eugénisme par exemple). Certaines de ces contre-utopies, grâce aux idées qu’elles promeuvent, sont reconnues comme des chefs d’œuvres littéraires, au-delà de leur genre d’appartenance. En voici trois exemples : Le Meilleur des mondes (Brave New World) d’Aldous Huxley, publié en 1932, est le parfait exemple du roman contre-utopique.

CritiquesLibres.com : critiques de livres. J'ai surtout retenu de 1984 l'évolution vers un "monde de verre".

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"Il avait eu l’impression qu’il pourrait pénétrer dans le monde de verre et, qu’une fois là, la marche du temps pourrait être arrêtée. " Certains immeubles modernes de bureaux ont une façade en verre (ORSUD, AFP place de la bourse...), qui donne l'impression que rien de ce qui se passe à l'intérieur n'est secret. En fait le verre est généralement semi-transparent comme une glace sans tain, et de l'extérieur il reflète les rayons du soleil.

Le film "peur sur la ville" (1975) avec Belmondo semble faire allusion à "1984". La scène finale avec l'hélicoptère avait pratiquement été décrite dans le roman d'Orwell. Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. Le danger dans "1984" vient du pouvoir totalitaire. Minos fait allusion au Minos de la mythologie évoqué dans "La divine comédie" de Dante. CritiquesLibres.com : critiques de livres. Aldous Huxley, lui-même, avait tout d'abord prédit que cette société dont il imagine le fonctionnement existerait dans une centaine d'années.

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Puis quelques temps après la première publication de son livre , il abaisse ce nombre d'années à quinze, gageons donc qu'aujourd'hui c'est chose faite, nous vivons dans le Meilleur des mondes! Quelle magnifique anticipation, quelle clairvoyance et quel génie! Huxley, outre de dépasser l'imagination du chemin que pourrait suivre notre monde, apparaît comme un véritable ethnologue de notre société actuelle. Choquant, terrifiant? Oui tel est ce que nous vivons!

Alors si vous vous inquiétez de la société dans laquelle vous évoluez, ce n’est pas si grave. Je partage ainsi un extrait, qui me semble, caractériser de façon très juste l’essence même du livre. . « -Mais je n’en veux pas du confort. Ces quelques phrases, Huxley aurait pu simplement les écrire, mais il a été encore plus brillant en écrivant Le meilleur des mondes et je l’en remercie. CritiquesLibres.com : critiques de livres.

Pour moi, cette lecture de Fahrenheit 451 intervient après la lecture de 3 autres romans dystopiques : le récent "La zone du dehors" et les classiques "1984" et "Le meilleur des mondes".

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J'avais déjà lu ce roman, plus jeune, et j'en gardais un bon souvenir. Ceci est donc ma 3° lecture de ce roman (qui devient le premier roman que j'ai lu plus de 2 fois). Par rapport aux autres, il offre la concision : à peine 200 pages en poche, c'est un roman assez rapide à lire. L'écriture est agréable sans être exceptionnelle. Nous vivons dans un futur assez proche, dans lequel les pompiers ont perdu leur intérêt après que toutes les maisons furent ignifugés.

CritiquesLibres.com : critiques de livres. Gallimard, dans sa collection « Folio SF », a la bonne idée dans sa grande sagesse de ressortir « Des fleurs pour Algernon » de Daniel Keyes en édition « augmentée » de l'autobiographie de l'auteur, qui n'a rien d'une confession narcissique, il raconte plutôt ce qui l'a amené à écrire, à commencer par la nouvelle originelle, classique instantané lors de sa sortie en 1959 et le roman éponyme.

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L'œuvre est classée en Science-Fiction mais elle n'est ici qu'un prétexte pour nous tendre un miroir. Ce récit a énormément de choses passionnantes à exprimer sur la définition de l'intelligence dont l'intelligence du cœur, sur la place de la raison dans notre société, sur la solitude, sur la complexité des sentiments amoureux, sans mièvrerie ni sensiblerie inutile.

Daniel Keyes a longtemps porté cette histoire en lui, et à la lecture de ses autres œuvres, plus mineures ou anecdotiques, on comprend à quel point « Des Fleurs pour Algernon » lui tient à cœur.