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Raymond Aron

Raymond Aron
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Aron. Raymond Aron Philosophe occidental XXe siècle Raymond Aron (à gauche) en 1966. Raymond Claude Ferdinand Aron, né le 14 mars 1905 à Paris et mort le 17 octobre 1983 à Paris, est un philosophe, sociologue, politologue, historien et journaliste français. Pendant trente ans, il est éditorialiste au quotidien Le Figaro. Il garde néanmoins tout au long de sa vie un ton modéré. Famille[modifier | modifier le code] Raymond Aron est issu d'une famille juive et d'un milieu plutôt aisé des deux côtés. Cette fortune a permis aux trois enfants Aron de mener une vie aisée et de faire des études. Études[modifier | modifier le code] En 1928, il est reçu 1er à l'agrégation de philosophie, alors que Sartre est recalé à l'écrit, avant d'être à son tour reçu 1er l'année suivante, et avec un total de points supérieur à Aron l'année précédente[13]. Carrière professionnelle[modifier | modifier le code] Related:  Critiques, polémistes, essayistes

Jean-François Revel Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Revel. Jean-François Revel Jean-François Revel par Elsa Dorfman, 1999 Œuvres principales Ni Marx ni Jésus (1970)La Tentation totalitaire (1976)La Connaissance inutile (1996)Le Voleur dans la maison vide. Jean-François Revel (né Jean-François Ricard le à Marseille, mort le au Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne) est un philosophe, écrivain et journaliste français. Biographie[modifier | modifier le code] Il se consacre ensuite à sa carrière de journaliste et d'écrivain. En plus de la politique et la philosophie[2] (sujet de son premier essai pamphlétaire Pourquoi des philosophes et de son Histoire de la philosophie occidentale. Il est élu le à l'Académie française au 24e fauteuil[3]. Jean-François Revel meurt le 30 avril 2006 et est enterré le 5 mai au cimetière du Montparnasse (10e division). Pensée[modifier | modifier le code] On lui doit la théorisation en 1979 du droit d'ingérence. Œuvres[modifier | modifier le code]

Max Weber Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Weber. Max Weber Max Weber en 1894 Max Weber, né le et mort le , est un économiste et sociologue allemand[1], Il est l'un des fondateurs de la sociologie moderne et l'un des premiers à avoir pensé la modernité d'un point de vue critique. On lui doit une analyse de la bureaucratie, forme d'organisation sociale. Outre son travail de recherche, Weber s'est engagé dans l'action politique. Introduction[modifier | modifier le code] Max Weber est considéré comme le fondateur de la sociologie compréhensive. L'œuvre de Weber est dominée par une recherche sur la rationalité et, plus spécifiquement, sur le processus de rationalisation de l'action pratique comme caractéristique propre de la modernité en Occident. « Ce qui importe donc, en premier lieu, c'est de reconnaître et d'expliquer dans sa genèse la particularité du rationalisme occidental […]. Réception de son œuvre[modifier | modifier le code]

Bertrand de Saint-Vincent Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Bertrand de Saint Vincent est un journaliste et chroniqueur littéraire, il est rédacteur en chef du Figaro. Il tient également depuis 2008 une chronique quotidienne dans Le Figaro, « Sur invitation ». Bertrand de Saint-Vincent a également reçu le prix Louis-Hachette pour sa chronique quotidienne dans Le Figaro.

Félix Fénéon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Paul Signac, Sur l'émail d'un fond rythmique de mesures et d'angles, de tons et de teintes, Portrait de M. Félix Fénéon en 1890, Opus 217[1]. Félix Fénéon est un critique d'art, journaliste et directeur de revues français, né à Turin (Italie) le et mort à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) le . Jean Paulhan a écrit un essai intitulé Félix Fénéon ou le critique : Félix Fénéon incarne en effet avant tout le critique qui ne se trompait jamais, qui savait que Rimbaud, Jules Laforgue, Stéphane Mallarmé, Paul Valéry et Apollinaire seraient les grands écrivains de son temps et non Sully Prudhomme ou François Coppée, et qui rendait justice aux impressionnistes puis post-impressionnistes quand ses confrères encensaient les Pompiers. Le Prix Fénéon, littéraire et artistique, est créé en 1949 à l'initiative de la veuve de Félix Fénéon, Fanny Goubaux. Biographie[modifier | modifier le code] Signature de Félix Fénéon Œuvres[modifier | modifier le code]

Manuel Devaldès Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Manuel Devaldès de son vrai nom Ernest-Edmond Lohy, né le 5 février 1875 à Évreux et mort le 22 décembre 1956 dans le 15e arrondissement de Paris[1], est un employé des chemins de fer, correcteur d'imprimerie, puis écrivain, individualiste libertaire[2], antimilitariste, pacifiste et néo-malthusien. Biographie[modifier | modifier le code] En 1895, il est secrétaire au Journal des artistes[3]. De 1896 à 1898, il fonde et anime la Revue rouge où il définit l'art social et à laquelle participent Félix Fénéon, Paul Verlaine[4], Laurent Tailhade[3]. Les rencontres avec Han Ryner et Paul Robin l'entrainent à s'intéresser aux problèmes de l’éducation et à la doctrine du néomalthusianisme. En 1913, il participe avec, notamment, André Colomer et Henri de Lacaze-Duthiers à la fondation de l’Action d’art[3]. Insoumis[modifier | modifier le code] Il se réfugie en Angleterre avec un passeport espagnol prêté par un ami. Œuvres[modifier | modifier le code]

Jean-Jacques Brochier Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Brochier. Jean-Jacques Brochier, né le à Lyon et mort le à Paris d'un cancer, fils d'un médecin, est un journaliste français, rédacteur en chef du Magazine littéraire de 1968 à 2004. Biographie[modifier | modifier le code] Il a publié plusieurs romans, dont Un jeune homme bien élevé (1978) (Prix des Sept 1979), Un cauchemar (1984) qui reçoit le Prix du Livre Inter (1985), et L'Hallali (1987). Passionné de chasse, il a publié une collection d'anthologies sur la bécasse, le sanglier, le cerf, le lapin, les canards sauvages et la bécassine. Il a obtenu en 1985 le Prix du Livre Inter pour Un cauchemar. À partir de 1995, il est membre du jury du prix de l'écrit intime[4]. Parmi ses œuvres[modifier | modifier le code] Roger Vailland, tentative de description, Paris, E. Notes et références[modifier | modifier le code]

Camus, philosophe pour classes terminales Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Camus, philosophe pour classes terminales est un essai sous forme pamphlétaire, de l'écrivain Jean-Jacques Brochier publié en 1970 et réédité en 1979. Présentation[modifier | modifier le code] Jean-Jacques Brochier se présente en digne successeur des existentialistes dans la querelle qui les a opposés à Albert Camus lors de la parution de L'Homme révolté. La seconde question n'est pas nouvelle non plus puisqu'il s'agit de savoir si Camus, au moins pour une partie de son œuvre[3], peut être ou pas classé parmi les philosophes[4]. L'Homme révolté[modifier | modifier le code] Livre iconoclaste s'il en est, il remet en cause « l'invraisemblable succès de Camus dans l'enseignement secondaire, » un Jean-Marie Benoist par exemple, redécouvrant L'Homme révolté dix ans après la parution de ce livre-pamphlet. De la critique de L'Homme révolté sourd cette critique que Camus n'est pas compétent pour parler philosophie. L'Étranger La Peste

Pensee allemande contre pensee francaise L'échec de la pensée allemande Au cours de l'émission Réplique de Finkielkraut sur France culture, à propos du livre de Jean-Claude Milner Les juifs de savoir, il s'est passé le scandale que l'on sait, où Milner accusait le livre de Bourdieu et Passeron d'être antisémite (voir Finkielkraut le Maudit (la scoumoune)). Mais ce dérapage final, d'ailleurs ambigu, arrivait comme un cheveu sur la soupe. Celle qui venait de nous être servie avait un goût allemand. Elle a aussi donné lieu à l'autre révélation de l'émission, bien plus fondamentale, quoique liée à la précédente. Bizarrement, Finkielkraut et ses invités n'ont presque pas parlé des juifs. Cette émission a donc mis au jour un autre secret de polichinelle. C'est sans doute le problème spécifique des intellectuels juifs contemporains. C'est ce qui explique que la discussion, qui n'avait parlé des juifs (de savoir) que comme substituts de la pensée allemande, ait dérivé sur la notion d'héritage, de racines, de l'« ensouchement ».

Castoriadis et l’autonomie, par Baptiste Eychart (Le Monde diplomatique, mars 2015) L’historien Pierre Vidal-Naquet écrivait de l’œuvre de son ami Cornelius Castoriadis (1922-1997) qu’elle pouvait être placée sous le « triple signe de Thucydide, de Marx et de Freud ». Philosophe français d’origine grecque, ayant exercé comme psychanalyste pendant de nombreuses années, Castoriadis a développé une pensée qui s’est voulue inextricablement philosophique, anthropologique et politique. En éclairant son cheminement intellectuel et l’élaboration de ses notions-clés, la riche biographie de François Dosse (1) permet de comprendre ce qui l’a mené de l’animation d’un groupe et d’une revue d’extrême gauche antistalinienne, Socialisme ou barbarie (1949-1967), à une rupture publique avec le marxisme, afin, selon ses termes, de « rester révolutionnaire ». Elle invite également à mesurer la pertinence de ses concepts, et leur influence. Une partie de l’œuvre de Castoriadis publiée chez 10/18 était épuisée. On peut ne pas être convaincu par la problématique d’une société « autonome ».

Gabriel Matzneff Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Gabriel Matzneff Œuvres principales Le Défi (1965)Les Moins de seize ans (1974)Ivre du vin perdu (1981)Mes amours décomposés (1990)Carnets noirs 2007-2008 (2009)Séraphin c'est la fin ! (2013) Gabriel Matzneff, né le à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain français. Biographie[modifier | modifier le code] Gabriel Matzneff est issu d'une famille de hobereaux russes émigrée en France après la révolution de 1917. Jeunesse et formation[modifier | modifier le code] Il évolue dès son plus jeune âge dans le milieu raffiné et cultivé des Russes blancs émigrés de Paris, où religion et littérature nourrissent également les esprits. Dès l'âge de dix ans, il monte à cheval. En 1953, il commence à tenir son journal intime, qu'il publie progressivement à partir de 1976. En 1957, il rencontre Henry de Montherlant, dont il demeure un fidèle et un intime, malgré des brouilles intermittentes, jusqu'au suicide de ce dernier en 1972.

Paul Léautaud Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Paul Léautaud Œuvres principales Journal littéraire (19 volumes)Le petit ami Paul Léautaud, né le 18 janvier[2] 1872 à Paris 1er et mort le 22 février 1956 à Châtenay-Malabry[3], est un écrivain et critique littéraire français. Biographie[modifier | modifier le code] Il naît à Paris Ier au 37 rue Molière de Jeanne Forestier (1852-1916), sans profession, et de Firmin Léautaud (1834-1903), comédien[3] puis souffleur vingt-trois années à la Comédie-Française. Dans sa jeunesse, il se lie d'amitié avec Adolphe Van Bever, le poète Pierre Guédy, Léon Marié[5], et partage avec ces derniers une vie d'employé pauvre. À dix-neuf ans[6] (habitant quelques mois au numéro 14 de la rue Monsieur-le-Prince), il découvre Stendhal et cette rencontre littéraire demeurera comme une étape essentielle dans sa formation d'écrivain. Jeune homme, il reverra sa mère en 1901, lors des obsèques de sa tante, à Calais. Œuvres[modifier | modifier le code] Place Paul-Léautaud

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