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Critiques des EPI

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EPI : 60 % des profs en « état de stress » avant la rentrée 2016. Selon une récente enquête, 60 % des enseignants se disent inquiets ou recherchent des solutions concernant la mise en place des EPI à la rentrée 2016. © Monkey Business – Fotolia A près de 6 mois de la rentrée 2016, les Enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) sont toujours une importante source de stress pour les enseignants et les chefs d’établissement. Les profs « dans le flou » Selon une enquête publiée hier par le Web pédagogique(1), 60 % des enseignants et 73 % des chefs d’établissement déclarent que les EPI représentent un sujet d’inquiétude, ou recherchent des solutions.

Comme cette professeure citée par Tout Educ, qui avoue être « encore dans le flou… Mais je vais plonger dans les EPI pendant les vacances de février », souligne-t-elle. Pour les enseignants, les principales difficultés sont le temps de préparation (39 % des répondants) et l’intégration des EPI dans les cours (35 %). Les EPI critiqués Elsa Doladille. Les Enseignements Pratiques Interdisciplinaires (EPI) : Quand le terrain tord le cou aux caricatures | Peut mieux faire ! En Juin dernier, treize professeurs du collège, tous volontaires décident d’expérimenter dès cette année les Epi dans une classe de 4e. Tous ne soutiennent pas la réforme du collège dans son intégralité mais veulent découvrir par les textes et les mises en oeuvre ce que sont effectivement ces epi. Il est vrai que dans notre collège, on peut s’appuyer sur une tradition des projets interdisciplinaires : Les idd n’ont jamais été abandonnés, et bon nombre de projets menés par les collègues traversent les disciplines.

[mise au point n°1: Cette réforme n’est pas « hors-sol » ]. Une fois tous autour de la table, on se rend compte très vite que nous sommes suffisamment nombreux pour une mise en oeuvre sur deux classes. [mise au point n°2: Aucun collègue n’est forcé de s’investir dans les EPI. Les volontaires suffisent pour encadrer ces 2/3h par classes]. Début de réunion ; chacun liste au tableau les points de programmes susceptibles d’être croisés avec une autre discipline. WordPress: Réforme du collège: Le pour et le contre des enseignements pratiques interdisciplinaires. ÉDUCATION « 20 Minutes » a consulté deux syndicats d'enseignants au sujet de cette nouveauté pédagogique… Laure Cometti Twitter Publié le Mis à jour le La réforme du collège a fait sortir dans les rues un bon quart des professeurs des collèges publics (27,61 %), mardi, selon le ministère de l’Education, et près de la moitié selon certains syndicats. Parmi les nouveautés pédagogiques que Najat Vallaud-Belkacem souhaite généraliser, les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) suscitent des réactions contrastées.

Ces projets, impliquant au moins deux matières, s’articuleront autour de huit thèmes définis par le ministère, allant du développement durable à l’Antiquité en passant par les arts et l’économie. Lire notre reportage sur la manifestation des enseignants à Paris Quels avantages pour les élèves ? Un dispositif chronophage ? Les deux syndicats s’accordent au moins sur ce point : les EPI vont demander du temps. Quels bénéfices pour les enseignants ? Mots-clés : Enseignements Pratiques Interdisciplinaires. Dans le cadre de sa réforme, la ministre Najat Vallaud Belkacem a mis en avant des « enseignements pratiques interdisciplinaires » (EPI), par opposition sans doute aux enseignements disciplinaires qu’on suppose purement théoriques (et donc ennuyeux ?). Avec l’accompagnement personnalisé (AP), elle en fait l’un des axes fort de sa réforme afin d’obliger les personnels à travailler de manière interdisciplinaire. Signez et faites signer la pétition sur la réforme du collège EPI et AP, quésaco ?

Selon la grille horaire et les éléments présentés par le ministère comme base de travail pour la réforme du collège, quatre heures par semaine et par niveau du cycle 4 (5e/4e/3e) seraient consacrées à de « l’enseignement pratique interdisciplinaire » (trois heures au maximum) ET à l’accompagnement dit « personnalisé » (une heure au moins). Ces 4 heures sont partie intégrante des horaires disciplinaires qui figurent sur la grille proposée.

Une absence de cadrage qui renvoie tout au local. Une réforme qui se moque de l'interdisciplinarité. C'est le nouveau dogme du ministère pour assurer la réussite de tous les élèves : la miraculeuse interdisciplinarité. On peut évidemment s’interroger sur la pertinence, dans le premier cycle du secondaire, d’un « enseignement pratique interdisciplinaire » (pour reprendre ce jargon typique de l’Éducation nationale et qui risque bien d'être incompréhensible pour les parents les plus éloignés de l’école) rognant sur les disciplines, quand les élèves les plus fragiles éprouvent les plus grandes difficultés à maîtriser ne serait-ce que les disciplines fondamentales, même à l’issue de la scolarité obligatoire. Mais qu'on se rassure : ainsi que les nouveaux programmes l'expliquent doctement, ces enseignements « contribuent tout particulièrement à l'acquisition de compétences complexes qui permettent aux élèves de choisir et combiner, parmi les procédures qu'ils maîtrisent, celles qui conviennent à une situation ou à une tâche non connue et complexe » (sic).

Un intérêt pédagogique ? – un thème. Echanges et controverses autour des EPI. « L’interdisciplinarité ne se décrète pas » même si elle reste « un formidable moyen de mettre en valeur ceux qui ne se retrouvent pas toujours dans la structure classique de l’enseignement ». L’injonction de faire rentrer les EPI dans les collèges soulève un certain nombre de questionnements, aussi bien sur les attentes, mais aussi sur les conditions de sa mise en place. Cinq enseignants, Guillaume Dietsch, Teddy Mayeko, Simon Avogadro, Lucas Simon-Malleret et Benjamin Le Gall, membres du Collectif de Réflexion sur l’Intervention en EPS (CRIEPS) de l’Académie de Créteil, partagent leurs inquiétudes. Pouvez-vous présenter rapidement votre groupe de travail et nous dire quelle place occupe l’interdisciplinarité dans vos pratiques ?

Chacun dans nos établissements, nous nous sommes essayés à la mise en œuvre de projets interdisciplinaires. Actuellement, certains d’entre nous travaillent par exemple sur le développement du « goût de l’effort ». Vous faites sans doute allusion aux EPI ? ?