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Mais qui sont donc ces économistes ? - La vie des idées

Mais qui sont donc ces économistes ? - La vie des idées
La théorie économique en débat Avant-propos par Wojtek Kalinowski La crise financière a ébranlé quelques certitudes et déclenché une vague de critiques à l’encontre des économistes qui, comme on le dit souvent, n’auraient « rien vu venir ». On peut cependant s’interroger sur les résultats concrets de cette agitation médiatique : au bout du compte, quels enseignements ont été tirés ? Au tournant de l’année 2008/2009, l’échec de la théorie des marchés « autorégulateurs » était patent et ses effets désastreux décriés à l’unisson par les hommes politiques, les journalistes et les experts. Un an plus tard, la nouvelle régulation financière se fait toujours attendre, la lutte contre les paradis fiscaux s’enlise – notamment en France – et le débat économique revient à son thème de prédilection, la limitation des dépenses publiques. C’est dans ce contexte qu’il faut situer l’article de James K. Amen. Notons que Keynes n’en oublie pas pour autant l’importance du facteur esthétique. 1. 2. 3. 4. 5. Related:  Pluralisme

L'idée de justice Voici le livre "senissime" par excellence, à la fois stimulant et casse-pieds. Casse-pieds, ce règlement de comptes avec l'approche de la justice sociale privilégiée par Rawls qui occupe le premier tiers du livre. Sen lui reproche son localisme (la justice sociale n'y est traitée qu'au sein d'un pays, pas sur l'ensemble de la planète), et surtout son approche "transcendantale" (définir ce que devrait être la société juste ne nous fait pas avancer d'un pouce dans l'amélioration de sociétés qui sont loin de cet idéal). Mais, au-delà de cette querelle (à mes yeux un peu excessive), ce livre est une superbe illustration de l'économie comme science morale. Au coeur de sa réflexion, est soulignée l'importance de la démocratie comme "gouvernement par la discussion" , où il rompt avec l'économisme ambiant.

La crise de Dubaï a affolé les marchés LE MONDE | • Mis à jour le | Par Claire Gatinois Ça allait mieux. Ça va moins bien. Beaucoup moins bien. Cette fois, l'étincelle n'est pas venue du petit marché des subprimes, ces crédits hypothécaires à risque souscrits par les ménages de Floride ou de Californie, mais d'un petit émirat pauvre en pétrole, Dubaï. L'annonce d'un risque de défaut de paiement du pays adepte des projets immobiliers pharaoniques (c'est à Dubaï qu'ont été construites une île en forme de palmier et une station de ski en plein désert), a provoqué une onde de choc sur les marchés mondiaux. Il y avait de quoi. De fait, Dubaï n'est pas Lehman Brothers. Pour autant, les turbulences venues de Dubaï ont de quoi stresser les investisseurs. Mais ce sont surtout les banques qui sont dans le viseur des marchés. Mais le problème n'est pas tant celui du niveau d'exposition au risque émirati que le fait de se rendre compte que les banques ont, encore, des créances potentiellement "pourries".

Un responsable nord-coréen exécuté après une réforme monétaire c Une tête coupée pour calmer la rue. Pak Nam-ki, un responsable nord-coréen des finances, a été exécuté après la mise en place d'une réforme monétaire à l'origine d'émeutes dans le pays communiste, rapporte jeudi la presse sud-coréenne. Cet ancien directeur du parti communiste pour la planification et les finances, limogé début février, était accusé par le pouvoir nord-coréen d'avoir «ruiné délibérément l'économie nationale», indique l'agence sud-coréenne de presse Yonhap. Agé de 77 ans, Pak, paie, selon Yonhap, l'échec de la réforme monétaire, première réévaluation du won en dix-sept ans qui visait apparemment à juguler l'inflation et à enrayer les transactions au marché noir, mais a eu l'effet contraire d'alimenter l'inflation et d'accentuer la pénurie en produits alimentaires. La presse sud-coréenne avait indiqué début février que Pak avait été démis de ses fonctions par le numéro un nord-coréen, Kim Jong-il, à la suite de la réévaluation du won en novembre. (Source AFP)

Edmond Malinvaud, grand économiste français, est décédé Son nom a circulé pendant des années pour le prix Nobel. Edmond Malinvaud, économiste d'envergure internationale, est décédé le 7 mars à Paris à l'âge de 91 ans, révèle une annonce parue mardi 9 mars dans Le Figaro. Né en 1923 à Limoges, ce polytechnicien et ancien élève puis directeur de l'Ecole nationale de la statistique et de l'administration économique (ENSAE) a dirigé pendant 13 ans, de 1974 à 1987, l'Institut national de la statistique et des études économiques, qu'il avait intégré en 1946. Considéré comme l'un des plus éminents représentants de l'économétrie, c'est-à-dire de l'approche mathématique et statistique des phénomènes économiques au moyen de modèles sophistiqués, il y a mis en place des méthodes de modélisation qui inspirent encore aujourd'hui le travail des statisticiens français. Dans des déclarations rendues à l'AFP, Jean-Luc Tavernier, actuel directeur général de l'institut, lui rend honneur en ces termes :

Economie présentielle - Olivier Bouba-Olga : Blog d'un économist Jeudi 4 mars 4 04 /03 /Mars 06:40 Laurent Davezies a popularisé la notion d’économie résidentielle. Christophe Terrier lui préfère la notion d’économie présentielle. Simple détail de vocabulaire ? Non, car Christophe Terrier souhaite insister sur le rôle des touristes dans le développement des territoires, touristes qui ne sont que temporairement présents. La notion d’économie présentielle permet également de se doter d’un schéma plus dynamique, en insistant sur la circulation des personnes. Voir ici pour des données, cartes, références, etc. J’avais déjà esquissé quelques critiques des travaux de Laurent Davezies : 1. la surproductivité de l’Ile de France est largement sujette à caution 2. croire que la production de richesse sera dynamisée si l’on concentre les moyens sur quelques territoires, à commencer par l’Ile de France, est également contestable A partir des travaux de Terrier et de quelques autres, on peut en ajouter de nouvelles :

Conjoncture : La folie des grandeurs d'un émirat bât Le rêve était trop beau pour durer. Après dix ans de boom économique, Dubaï s'enfonce dans les sables mouvants de la crise. Déjà secoué, en fin d'année dernière, par la récession mondiale, le petit émirat semblait se remettre, peu à peu, du choc. Mais c'était sans compter sur le second, cette fois-ci plus fatal : celui de l'annonce, mercredi 25 novembre, du rééchelonnement de la dette de deux de ses principaux groupes, le géant Dubai World et sa filiale immobilière Nakheel. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Coïncidence ou volonté d'éviter la panique ? Spéculation à tout va Autant de projets à l'image des ambitions d'un homme visionnaire, Cheikh Zayed, ex-président de la fédération des Émirats arabes unis (décédé en 2004), qui misa, dès les années 1970, sur trois piliers : le tourisme, le commerce international et l'immobilier. Au cours de ces derniers mois, des dizaines de gros projets ont été reportés sine die. La famille régnante tremble en cachette.

Comment marche Akinator, le site qui lit dans vos pensées ? | Ru « Est-ce que votre personnage sort avec une brune ? » ; « Est-ce que votre personnage a déjà mangé dans un McDonalds ? » En quelques questions, le jeu Akinator réussit à deviner à qui vous pensez. Au départ, c’était une simple pause-café sur Eco89. A force d’y jouer, on a voulu savoir ce qu’il y avait derrière. On a multiplié les parties. Comment ça marche ? Qu’est-ce qu’une question pertinente ? Akinator vous pose des questions pour deviner le personnage auquel vous pensez et vous propose une réponse après douze, vingt, quarante questions : « Il faut qu’une question soit tranchée, que les gens répondent toujours de la même manière, que ce ne soit pas subjectif, que la réponse permette d’enlever un bon nombre de personnages de la base ». « Est-ce que votre personnage a joué en 2007 au Real de Madrid ? Exemple inattendu de bonne question retenue pour le jeu : « Est-ce que votre personnage a voté pour Nicolas Sarkozy ? Difficiles à trouver : Julien Clerc et Dieu Comment maintenir l’intérêt ?

Economistes : la guerre entre orthodoxes et hétérodoxes est déclarée Rien ne va plus dans le petit monde des économistes divisés entre orthodoxes – les tenants d’une vision néolibérale de l’économie – et les hétérodoxes – les autres. Objet de cette guerre ouverte à coup de courriers au ministère ou de tribunes publiées dans les médias ? La création d’une nouvelle section d’économie au sein du Conseil national des universités (CNU) qui délivre, entre autres, les sésames pour enseigner. Cette nouvelle section souhaitée par l’Association française d’économie politique (AFEP) – qui regroupe les hétérodoxes – a tout d’abord été soutenue par la ministre de l’éducation Najat Vallaud-Belkacem avant qu'elle fasse volte-face sous pression des orthodoxes. Lesquels sont vent debout contre une nouvelle section "fourre-tout" qui va servir à caser les "ratés" ou "frustrés" du système universitaire. Les économistes hétérodoxes sont-ils en voie de disparition ? Orthodoxe ? Frédéric Lordon sur notre plateau Le drôle de CNU Les orthodoxes contre-attaquent Il y a urgence

Introuvable justice - La vie des idées Recensé : Amartya Sen, L’idée de justice, traduit de l’anglais par Paul Chemla. Flammarion, 2010, 558 p., 25 euros. Depuis sa parution en 1971, la Théorie de la Justice de John Rawls est une référence incontournable pour celui qui s’interroge sur la justice et sur l’éthique. L’ouvrage d’Amartya Sen, L’idée de Justice, qui vient de paraître dans sa version française, prend clairement position dans le débat initié par Rawls. La question de la justice peut, selon Sen, être appréhendée selon deux méthodes distinctes : l’une, qu’il qualifie d’institutionnalisme transcendantal et qui serait celle de Kant, Rousseau, Locke et Rawls, « recherche des dispositifs sociaux parfaitement justes » en faisant de la définition des institutions justes « la tâche principale – et souvent la seule – de la théorie de la justice » (p. 20). Une prise de distance envers l’approche rawlsienne Le refus d’une définition explicite du juste Critères de classement La capabilité

ANALYSE : Pourquoi l'émirat de Dubaï affole la planète finance,

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