Crise systémique : l'heure de vérité approche !
Le 8 novembre 2010 a eu lieu un événement d’une importance capitale qui a fait deux lignes dans la plupart des grands quotidiens. En effet, lundi 8 novembre, Ambac Financial, l’assureur obligataire américain, s’est inscrit sous protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites aux Etats-Unis. L’inscription en faillite du groupe devant l’U.S. Bankruptcy Court de Manhattan est le signe précurseur d’une catastrophe économique sans précédent à venir car Ambac est un réhausseur de crédit (ou monoline en anglais) qui est au coeur même du processus de titrisation basé sur une logique assurantielle. En effet, ils transforment par ce biais les dettes (créances) en titres financiers, une vaste pyramide de Ponzi !
Le coût du projet de Sarkozy en 2007: 250 milliards
L'UMP s'est livrée le 18 octobre à un magnifique exercice de mauvaise foi lors de sa Convention sur le projet socialiste. Derrière les intervenants, un compteur rappellant celui du Téléthon grandissait au fur et à mesure que l'UMP égrenait les propositions du projet PS, jusqu'à atteindre la somme faramineuse de 255 milliards d'euros. Sans même parler du chiffrage approximatif des différentes mesures, ce chiffre de 255 milliards concerne les 5 années de la mandature, alors qu'en matière budgétaire, on raisonne plutôt en année. Par exemple, quand le gouvernement parle d'un plan d'économies de 12 milliards, il faut comprendre 12 milliards par an et non en 5 ans. publicité
Dette : la montagne qui surplombe et vacille
« Il y a une première évaluation, puis une deuxième, une troisième, une quatrième... Il s'agit de la pire façon possible de faire les choses. Tout le monde finit par faire la chose à, faire, mais au plus haut coût ». Qui donc parlait hier des pertes des banques et de la politique des dirigeants européens de manière si sévère ?
Retrouvez la FNH aux journées de l'économie à Lyon
Le 19 octobre 2011 - 10:57 | Aucun commentaire Thème de la table ronde : Comment financer la transition économique écologique et sociale Le défi premier du 21ème siècle est de réorienter notre modèle économique. Cela nécessite un plan d’investissement pour la transition écologique, la baisse radicale de notre dépendance à l’énergie et l’apport de solutions à la crise sociale.
Les banques vont devoir accepter des pertes "substantielles"
Economie Les ministres se seraient concrètement mis d'accord pour négocier avec les banques une décote d'"au moins 50%" BRUXELLES Les ministres des Finances de la zone euro se sont mis d'accord pour exiger des banques créancières de la Grèce qu'elles acceptent des pertes beaucoup plus "substantielles" que ce qui était prévu, a annoncé samedi leur chef de file, Jean-Claude Juncker.
La vérité sur la dette : comment le peuple français se fait piller – LE BILAN
La problématique de la dette publique est désormais omniprésente dans le monde politique. Partis et gouvernements se renvoient la balle de la « mauvaise gestion » dans une hypocrisie totale. En réalité, la dette publique reflète les gigantesques pertes de la crise bancaire de 2008, et d’un système financier aux intérêts exclusifs.
Une vague d'émeutes à venir en Europe ?
Les Européens pourront-ils supporter la course à l’austérité qui sévit actuellement dans l’Union ? Une étude anglaise « More cutbacks mean more riots », (« Une hausse des coupes budgétaires entraîne une augmentations des émeutes »), publiée ce mardi 31 janvier, s’est penchée sur le liens entre les coupes budgétaires et les révoltes sociales et donne des éléments de réponse, alors que le nombre de manifestations constatées en Europe et dans le monde en 2011 a battu tous les records. Le professeur en sociologie Peter Taylor-Gooby de l’université du Kent s’est d’abord appuyé sur les travaux d’une première étude des économistes Jacopo Ponticelli et Hans-Joachim Voth, diffusée en août dernier, qui avait souligné une forte corrélation entre les périodes de réductions budgétaires et celles d’augmentation de l’« instabilité », à savoir les émeutes et manifestations ainsi que la délinquance et les assassinats constatés. (Fréquence des révoltes et échelle des coupes budgétaires)
QUE PERSONNE NE DISE QUE CELA NE PEUT PAS ETRE FAIT
Publication du Earth Policy Institute World on the Edge Extrait de livre 19 avril 2011 texte original: Lester R. Brown, traduit par Marc Zischka et Frédéric Jouffroy Pour ce XXIe siècle, nous avons besoin d’une économie qui soit en harmonie avec la Terre et ses écosystèmes, et non pas qui les détruit.
« Que personne ne dise que cela ne peut pas être fait »
L’économie du jetable, basée sur les combustibles fossiles et centrée sur l’automobile qui s’est développée dans les sociétés industrielles occidentales, n’est plus un modèle viable, ni pour les pays qui l’ont façonnée, ni pour ceux qui les imitent. En bref, nous devons construire une nouvelle économie, alimentée avec des sources d’énergie sans carbone (éolienne, solaire, géothermique) disposant d’un système de transport diversifié, et qui réutilise et recycle tout. Nous pouvons changer de direction et nous placer sur la voie d’un progrès soutenable, mais il faudra une énorme mobilisation, à une vitesse de temps de guerre.
Marchés financiers: le Parlement européen veut lutter contre la spéculation
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Le rapport de la Cour des Comptes est sorti : Edifiant!!
La Cour des Comptes vient de faire paraître son dernier rapport . Son contenu laisse apparaître un comportement parfaitement irresponsable de nos dirigeants qui laissent partir en fumée des milliards d’euros tout en nous imposant de coupes sombres dans tout les domaines sous prétexte de crise. C’est invraisemblable. On ne comprend pas la logique qui guide nos élus et surtout leur manque de réactivité. Le salaire de 1 million d’euros par an de la directrice de l’office des HLM de la Guadeloupe est bien symptomatique de ce grand n’importe quoi qu’est devenue la gestion des finances publiques traitées avec une désinvolture édifiante.
Michel Santi : entretien avec un économiste atterré
« Dans l’état actuel des choses, l’Europe ne peut que suivre les autres pays qui retrouvent de la croissance. Elle ne parviendra jamais à être moteur », lâche Michel Santi, rencontré dans une brasserie parisienne. Quelques heures avant ce verdict sans appel, la Banque centrale européenne, qui gère l’euro, venait de décider de maintenir ses taux inchangés.