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Cerveau et apprentissage, ou les bienfaits de la neuroéducation

Cerveau et apprentissage, ou les bienfaits de la neuroéducation
Aimeriez-vous savoir ce qui se produit dans le cerveau de vos élèves lorsqu’ils apprennent ? Aimeriez-vous connaître les effets qu’ont vos interventions pédagogiques sur le cerveau de vos élèves ? Aimeriez-vous savoir pourquoi certains élèves ont plus de difficultés que d’autres à réaliser certains apprentissages ? Aimeriez-vous appuyer vos décisions pédagogiques sur des fondations solides découlant des recherches de pointe sur le cerveau ? Voici quelques questions que pose l’Association pour la Recherche en Neurosciences (ARN) avec le groupe EDUCO et l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Une problématique importante se pose donc : connaître le cerveau pour mieux enseigner et intervenir auprès des élèves. Cerveau et pratiques pédagogiques D’autres institutions (en France), comme le Collège des Bernardins à Paris se penchent, aussi, sur les apports que peuvent faire les sciences à l’éducation et un séminaire est prévu sur l’apport des neurosciences (1). Architecture initiale

http://theconversation.com/cerveau-et-apprentissage-ou-les-bienfaits-de-la-neuroeducation-53002

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Apprentissage, motivation, émotion : comment apprenons-nous Le cerveau est l’objet le plus complexe de l’univers connu, et c’est de sa compréhension que dépendra l’avenir de nos technologies futures et singulièrement l’intelligence artificielle et la robotique. A l’Inria, Frédéric Alexandre dirige le projet Mnémosyne, chargé de développer des modèles computationnels de notre fonctionnement cérébral, dans le but de développer à terme des agents autonomes, robotiques ou logiciels, qui soient physiologiquement crédibles. Autrement dit, dont l’architecture sera analogue à celle du cerveau humain. Au cours d’une conférence à Bordeaux, lors d’un atelier organisé conjointement par l’expédition Bodyware de la Fing et l’Inria, Frédéric Alexandre nous a présenté quelques fondamentaux concernant les mécanismes de notre mental. Les sciences de l’esprit, sciences cognitives et neurosciences, ont fait des progrès ces dernières années et s’attaquent à des sujets de plus en plus difficiles, a-t-il expliqué en préambule. Comment garder l’information importante

5 neuromythes invalidés par les neurosciences Steeve Masson explique dans cette vidéo qu’il existe beaucoup de fausses croyances sur le cerveau qui sont en fait des neuromythes. 1. Les styles d’apprentissage Les recherche en neurosciences n’ont pas encore réussi à démontrer qu’il existe des styles d’apprentissage propres à chaque individu (auditif, visuel, kinésthésique). Aucun neuroscientifique ne peut affirmer que les apprentissages seront plus profonds et plus durables si un enseignant enseigne exclusivement en fonction du style d’apprentissage.

theconversation Une intuition répandue veut que le cerveau soit comme isolé pendant le sommeil et perde de sa sensibilité au monde extérieur. Cependant, tant nos expériences de la vie quotidienne que de récentes découvertes scientifiques mettent en difficulté cette idée. Comment expliquer par exemple que nous puissions nous réveiller plus facilement en entendant notre prénom ou un autre bruit particulièrement significatif comme une alarme de réveil ou une alarme incendie, si le cerveau dormant n’est pas sensible à cette information et capable de la reconnaître comme importante ? Dans une étude parue l’an dernier dans la revue Current Biology, nous avons entrepris d’aller plus loin dans la mise en évidence de traitements sophistiqués effectués par le cerveau pendant le sommeil. Nous avons pu montrer que non seulement une information auditive complexe pouvait être traitée par le cerveau, mais que cette information pouvait être utilisée pour prendre une décision, à l’instar de l’éveil.

Troubles dys : pour une meilleure coordination des professionnels spécialisés Pour éviter les retards diagnostiques et les errances dans la prise en charge des enfants souffrant de troubles de l’apprentissage, la Haute autorité de santé a présenté ce 31 janvier ses préconisations en terme de parcours de soin, inspiré des retours d’expériences du territoire. Par la rédaction d'Allodocteurs.fr Rédigé le Dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysorthographie… parfois désignés sous le vocable générique de "troubles dys", les troubles spécifiques du langage et des apprentissages (TSLA) toucheraient près de 8% des enfants d’âge scolaire. Depuis le début des années 2000, des stratégies d’accompagnement ont été développées de façon indépendante sur le territoire français, faisant émerger une offre de soin jugée en 2013 "hétérogène et inégale" par un rapport de la Commission nationale de la Naissance et de la Santé de l’enfant (CNNSE). Réserver les centres universitaires aux cas les plus complexes

10 stratégies pour apprendre vite Certains ont des facilités pour apprendre rapidement. Si vous ne faites pas partie de cette catégorie, il est possible de travailler cette compétence. L'apprentissage est un processus que nous devons maîtriser. En effet, les outils que nous utilisons pour travailler changent régulièrement. Dans un récent fil de discussion sur le forum Quora, les utilisateurs ont répondu à la question : quelles stratégies suivent les personnes qui apprennent vite ? Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme

Interactions entre fonctions cognitives Les fonctions cognitives n’agissent pas indépendamment les unes des autres. Il est souvent nécessaire de faire appel à plusieurs d’entre elles selon la tâche que nous sommes en train d’effectuer. Par exemple, les jeux HAPPYneuron sont présentés et classés par catégorie, cependant ils stimulent la plupart du temps plusieurs aspects cognitifs. Les jeux de mémoire notamment requièrent une attention particulière pour optimiser le processus de mémorisation. L'attention et la mémoire L’hypersensibilité : atout ou fardeau ? Émotions intenses, sensibilité extrême (larmes ou émerveillement faciles), grande capacité d'empathie, cerveau constamment en ébullition, sens très développés (bruit, lumière, douleur, faim...), intuition ou encore créativité et imagination... : si certains vivent leur hypersensibilité comme une force, elle se révèle être un calvaire pour d'autres (sentiment de décalage, de grande fragilité, d'incompréhension face aux 80% de la population qui n'ont pas cette particularité...). Comment mieux vivre son hypersensibilité ? Et si les hypersensibles avaient une perception plus éclairée du monde ? Invités

Cerveau et pédagogie : Des principes réellement soutenus par la science En seconde partie de sa présentation lors du symposium « La persévérance scolaire – Ce que la neuroscience peut nous enseigner », organisé par l’Association canadienne d’éducation (ACE) », le Dr Steve Masson a énoncé des principes neurologiques aux réelles retombées positives en éducation. Après avoir secoué les conceptions et défait les neuromythes en éducation (voir notre article d’hier), Steve Masson a énuméré des principes pédagogiques en lien avec le fonctionnement du cerveau qui, pour leur part, sont effectivement soutenus par la science. Activer ses neurones de façon régulière

Cognition, cerveau, éducation. Une sélection de contributions et d'idées entre recherche et application Sciences cognitives et éducation. Journées organisées par le Ministère de l'EducationNationale avec la Chaire de Psyshcologie Expérimentale du Collège de France La recherche accorde une place de plus en plus importante à l'appréhension des mécanismes cognitifs appliqués à l'éducation et il paraît essentiel de confronter les résultats majeurs de ces études scientifiques aux pratiques d'enseignement en classe. En effet, connaître le fonctionnement psychique et cognitif de l'élève est fondamental pour l'enseignant en ce que cela lui permet d'adapter son enseignement et de créer des conditions optimales d'apprentissage. Consulter la page dédiée au séminaire sur le site web du CRDP de Paris Sciences cognitives et éducation.

Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Les troubles neuro-développementaux Vous trouverez ici les éléments de réponse qui vous permettront de comprendre ce que sont les troubles neuro-développementaux, leur diversité, leur impact, leur prévalence chez l’enfant intellectuellement précoce. Si vous suspectez chez votre enfant ou votre élève un ou plusieurs de ces troubles, nous ne pouvons que vous encourager à lire nos pages. Si vous reconnaissez plusieurs signes, rapprochez-vous de nos associations amies spécialisées. Ces explications et pistes sont issues de leurs sites respectifs. DYS mais aussi...

Co-construction du savoir : une nouvelle façon d’apprendre et d’enseigner En réalité, cette dichotomie entre l’apprentissage et la co-construction, c’est-à-dire entre la simple mémorisation d’une référence stable et la construction d’une nouvelle référence provisoire traverse l’ensemble du champ culturel et des méthodes associées de transmission. De la même façon que le musée se situerait plutôt du côté de l’apprentissage, puisqu’il repose sur des références existantes et historiquement légitimées, la performance artistique se situerait davantage du côté de la co-construction, puisque la nouveauté absolue de la référence ou l’absence de référence elle-même sont constitutifs de la performance. Dans le même esprit, l’enseignement traditionnel – qui continue de privilégier des pédagogies unidirectionnelles – se situerait logiquement du côté de l’apprentissage, tandis que l’enseignement contemporain – qui privilégie des méthodes actives théorisées notamment par Pestalozzi, Freinet et Montessori – se situerait davantage du côté de la co-construction.

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