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Qui a peur de la démondialisation ?

Qui a peur de la démondialisation ?
Dans une tribune récemment publiée sur Mediapart (6 juin 2011), des membres du conseil scientifique d’Attac (Geneviève Azam, Jacques Cossart, Thomas Coutrot, Jean-Marie Harribey, Michel Husson, Pierre Khalfa, Dominique Plihon, Catherine Samary et Aurélie Trouvé) déclarent « s’inquiét(er) de la fortune rencontrée par la démondialisation ». Je crois avoir à leur endroit suffisamment d’estime et d’amitié pour leur dire mes désaccords – à plus forte raison après m’être rendu coupable d’avoir moi-même employé le mot « à problème » (1)… Dépolluer du FN Du problème en question, il est sans doute utile de commencer par déblayer la situation politique – entendre la dépolluer du Front national. Car l’on sent bien que la fortune de l’extrême droite qui capitalise sur ce thème n’entre pas pour rien dans les inquiétudes des signataires. Au fait, qu’est-ce que la mondialisation ? Il y a alors deux définitions possibles de la mondialisation : De quelques approximations de l’anti-démondialisation

http://blog.mondediplo.net/2011-06-13-Qui-a-peur-de-la-demondialisation

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Comment le président les a tués. Acte 1 : les policiers et les juges - Le dossier de l'Obs (Lire l'intégralité du dossier "Sarkozy, le président flingueur" dans Le Nouvel Observateur du 8 septembre 2011). Acte 1 : les policiers et les juges > La valse des képis Saint-Lô, dans la Manche, janvier 2009. Le président se fait copieusement huer par 3 000 manifestants. Le mythe de la démondialisation par Alain Duhamel Non, évidemment non. Le thème de la démondialisation, c'est un mythe, c'est un thème qui est foncièrement archaïque, inexact et irréaliste.

La démondialisation un concept en pleine croissance - Hervé Nathan Marianne, no. 731 Finie, la pensée unique : la crise économique a bousculé les élites intellectuelles et politiques qui prônaient la mondialisation heureuse. Mais le nouveau débat qui s'ouvre chamboule les clivages traditionnels. Décryptage. C'est le dernier mot à la mode du débat politique : "démondialisation".

Les passions politiques de Frédéric Lordon Que faire des idéaux que sont l’internationalisme, le dépérissement de l’Etat et l’horizontalité radicale ? Les penser. Non pas sur le mode de la psalmodie mais selon leurs conditions de possibilité. Ou d’impossibilité ? C’est plutôt la thèse que ce livre défend, mais sous une modalité décisive : voir l’impossible sans désarmer de désirer l’impossible. C’est-à-dire, non pas renoncer, comme le commande le conservatisme empressé, mais faire obstinément du chemin. Comment le président les a tués. Acte 2 : les journalistes et les patrons - Le dossier de l'Obs (Lire l'intégralité du dossier "Sarkozy, le président flingueur" dans Le Nouvel Observateur du 8 septembre 2011). > Le zapping du président Alain Genestar s'apprête à lancer le quatorzième numéro de "Polka", ce bimestriel de photojournalisme qu'il a créé après son licenciement, en 2006, de "Paris Match".

La démondialisation, dernière hérésie dont on cause Rodho Quiconque s'intéresse à la politique est forcément un collectionneur de gros mots. L'histoire politique pourrait aussi se faire par les hérésies successives qui ponctuent la vie publique. Mondialisation, démondialisation, ambiguité Démondialisation est un terme à la mode dans ce tout début de campagne présidentielle. Le succès du terme doit beaucoup à Arnaud Montebourg et il est vrai qu’il a l’avantage de donner l’impression d’une radicalité (loin du fade altermondialisme?) et d’une volonté politique à opposer aux "élites mondialisées" et libre-échangistes qui considèrent la mondialisation comme un phénomène inéluctable auquel il serait nécessaire de "s’adapter" par des "réformes" dont on connaît le coût humain et social. Cependant, Montebourg commet une erreur de fond quand il affirme que la "météorite de la mondialisation s’est écrasée dans la vie quotidienne des Français": il confond libre-échange et mondialisation. Cette dernière n’a pas attendu le libéralisme pour exister.

Le fiasco légal du financement politique Le Conseil constitutionnel vient d’annoncer ce jeudi qu’il rejetait les comptes de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, privant le candidat battu à la dernière élection présidentielle et son parti, l’UMP, d’un remboursement par l’Etat d’environ 11 millions d’euros. L’ancien président a annoncé dans la foulée sa démission du Conseil, manière sans doute de signifier sa lassitude face aux scandales charriés depuis des décennies par les législations sur le financement politique... « Le financement des partis est le chapitre le moins transparent de l’histoire de ceux-ci, et pourtant, c’est un des plus importants », assurait Max Weber il y a un siècle [1]. Rien n’a changé.

Un système schizophrène, un peuple fatigué Depuis quatre ans, Sarkozy est accusé de pervertir l’esprit de la Ve République. Pour l’essayiste allemand Benjamin Korn, le président reste pourtant fidèle à l’héritage gaulliste. L’agitation en plus… La démondialisation, un concept superficiel et simpliste Geneviève Azam, Jacques Cossart, Thomas Coutrot, Jean-Marie Harribey, Michel Husson, Pierre Khalfa, Dominique Plihon, Catherine Samary et Aurélie Trouvé, membres du Conseil scientifique d'Attac, s'inquiètent de la fortune rencontrée par la «démondialisation», qui induirait la suspension des logiques de coopération nécessaires au progrès des droits sociaux sans résoudre aucune des crises actuelles. La violence de la crise mondiale et l'échec des politiques néolibérales aggravées font fuser de partout des propositions en apparence iconoclastes. La mondialisation néolibérale reposant sur la libre circulation des capitaux et la financiarisation du monde, les désastres provoqués par ces politiques ont suscité l'émergence à la fin des années 1990 d'un mouvement initialement qualifié par les médias d'«antimondialiste», qui, en mûrissant, s'est lui-même rebaptisé «altermondialiste». La «démondialisation» est un concept à la fois superficiel et simpliste. La crise sociale? La crise européenne?

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