Habitabilité d'une planète
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Déterminer l'habitabilité d'une planète correspond en partie à extrapoler les conditions terrestres, car c'est la seule planète sur laquelle l'existence de la vie est connue. L'habitabilité d'une planète est la mesure de la capacité d'un corps astronomique à développer et accueillir la vie. Cette notion peut donc être notamment utilisée à la fois pour les planètes et leurs satellites naturels. D'après les connaissances acquises par l'étude de la biologie terrestre, les éléments nécessaires au maintien de la vie sont une source d'énergie couplée à de la matière mobilisable, sachant que différents modèles sont proposés à l'appui de l'origine de la vie. Cependant, la notion d'habitabilité comme « possibilité d'accueillir la vie » est intrinsèquement limitée par la comparaison aux conditions biologiques terrestres, ce qui implique que plusieurs autres critères d'ordre géophysique, géochimique et astrophysique soient respectés.
Vie extraterrestre
La vie extraterrestre (extra, au sens du latin « au-dehors, à l'extérieur ») désigne toute forme de vie présente ailleurs que sur la planète Terre. Un raisonnement statistique basé sur des constats comme l'abondance des étoiles dans l'univers (400 milliards dans la seule Voie Lactée), l'ancienneté de notre galaxie (plus de 10 milliards d'années), le rythme fulgurant des progrès techniques sur Terre au cours des deux derniers siècles et des hypothèses telles que le principe de non anthropocentrisme (le système solaire a une configuration "banale", l'apparition de la vie puis de la vie intelligente résultent de processus fréquemment rencontrés) débouche sur la conclusion que la vie intelligente dans l'univers devrait être répandue, ancienne et donc visible. Or à ce jour aucun élément observationnel de vie extraterrestre n'a été identifié par la communauté scientifique. La vie extra-terrestre : une hypothèse envisagée dès l'Antiquité[modifier | modifier le code] . . . Richard B. où : avec :
Exobiologie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Rover martien de la NASA L’exobiologie (aussi appelée astrobiologie par les Anglo-Saxons) est une science interdisciplinaire qui a pour objet l'étude des facteurs et processus, notamment géochimiques et biochimiques, pouvant mener à l'apparition de la vie, d'une manière générale, et à son évolution[1]. Ceci s’applique aussi bien à l'émergence de la vie sur Terre, il y a 3 à 4 milliards d'années, qu'à la possibilité de vie ailleurs dans le Système solaire, voire sur d'éventuelles planètes extrasolaires ou autre. Elle s'attache à rechercher d'éventuels processus présidant à l’évolution de la matière organique simple (biomolécules : chaînes peptidiques, nucléiques ou lipidiques) vers des structures plus complexes (premières cellules, premiers systèmes génétiques, etc.) autant que d'éventuelles traces ou possibilité de vie sur d'autres astres connaissant des environnements radicalement différents du nôtre. Sur Terre[modifier | modifier le code]
Hypothèse du zoo
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Précurseurs[modifier | modifier le code] Constantin Tsiolkovski, père de l'astronautique moderne, avait déjà évoqué l'hypothèse de la quarantaine galactique. Pour Michael Michaud, le Russe Constantin Tsiolkovski, père et théoricien de l'astronautique moderne, s'est posé la question de la présence des extraterrestres, et de l'absence de preuves de leur existence, avant Fermi. Il suggère en 1934, dans son essai « There are also Planets Around Other Suns », que des civilisations extraterrestres plus sages et plus anciennes que la nôtre existent certainement, mais qu'elles refusent d'interférer avec notre histoire pour ne pas nous pousser à la destruction. Une rencontre pourrait alors avoir lieu lorsque l'humanité sera plus avancée technologiquement et spirituellement[2]. Développements[modifier | modifier le code] Quarantaine galactique[modifier | modifier le code] Théorie en ufologie[modifier | modifier le code] « En 1973, John A.
Échelle de Kardashev
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'échelle de Kardashev (Шкала Кардашева en russe, Kardashev scale en anglais), proposée en par l'astronome soviétique Nikolaï Kardashev, est une méthode théorique de classement des civilisations en fonction de leur niveau technologique et de leur consommation énergétique. Cette échelle a été largement adoptée par les chercheurs du projet SETI et les futurologues, bien que l'existence de civilisations extraterrestres reste encore hypothétique. Kardashev a exposé pour la première fois son échelle dans un article présenté lors de la conférence de Byurakan de 1964, rencontre scientifique qui faisait le point sur le programme d'écoute de l'espace par la radioastronomie soviétique. L'échelle définie par Kardashev a fait l'objet de deux principales réévaluations : celle de Carl Sagan, qui en affine les types, et celle de Michio Kaku, qui écarte le postulat énergétique au profit de l'économie du savoir.
Équation de Drake
L'astronome américain Frank Drake (ici en 2008) est l'inventeur de l'équation qui porte son nom. L'équation de Drake, ou formule de Drake[a], est une célèbre proposition mathématique concernant les sciences telles que l'exobiologie, la futurobiologie, l'astrosociologie, ainsi que le projet SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence). Cette formule a été suggérée par Frank Drake en 1961 afin de tenter d'estimer le nombre potentiel de civilisations extraterrestres dans notre galaxie avec qui nous pourrions entrer en contact. Le principal objet de cette équation pour les scientifiques est de déterminer ses facteurs, afin de connaître le nombre probable de ces civilisations. L'équation de Drake[modifier | modifier le code] L'équation proprement dite est le produit de sept facteurs[1] : où : N est le nombre probable de civilisations dans notre galaxie (d'où, si , le nombre de civilisations extraterrestres avec lesquelles nous pourrions entrer en contact) ; et : Jusqu'il y a peu[Quand ?] avec :
Paradoxe de Fermi
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vous lisez un « article de qualité ». Pour les articles homonymes, voir Fermi. Le paradoxe de Fermi est le nom donné à une série de questions que s'est posée le physicien italien Enrico Fermi en 1950, alors qu'il débattait avec des amis de la possibilité d'une vie et d'une visite extraterrestre. Fermi, détenteur du prix Nobel en 1938, et alors qu'il est impliqué dans le projet Manhattan à Los Alamos aux États-Unis, déjeune avec plusieurs de ses amis et collègues (Emil Konopinski, Edward Teller et Herbert York). « S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Plusieurs hypothèses ont été formulées pour expliquer ce paradoxe. Pour certains auteurs, le paradoxe n'en est pas un ; pour d'autres, il s'agit d'un dilemme ou d'un problème de logique. La question posée par Fermi a toutefois été soulevée avant lui par Constantin Tsiolkovski. §Histoire d'une interrogation[modifier | modifier le code]
Hypothèse de la Terre rare
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les planètes pouvant abriter la vie comme la Terre sont-elles rares ? En astronomie planétaire et en astrobiologie, l'hypothèse de la Terre rare soutient que l'émergence d'une vie multicellulaire complexe (metazoa) sur Terre a exigé une combinaison improbable d'évènements et de circonstances astrophysiques et géologiques. Le terme Terre rare provient de Rare Earth: Why Complex Life Is Uncommon in the Universe (2000), un livre écrit par le géologue et paléontologiste Peter Ward, et l'astronome et astrobiologiste Donald E. L'hypothèse de la Terre rare s'oppose au principe de médiocrité (appelé aussi principe copernicien) soutenu par Carl Sagan et Frank Drake, entre autres[1]. L'hypothèse de la Terre rare, en concluant que la vie complexe n'est pas commune, est une solution possible du paradoxe de Fermi : « Si les extra-terrestres sont courants, pourquoi ne les voit-on pas ? Les zones galactiques habitables[modifier | modifier le code]
Société Française d'Exobiologie - Site Officiel