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Verdun 1916 : la bataille, par Antoine Prost

Verdun 1916 : la bataille, par Antoine Prost
Comment la bataille a-t-elle été montée ? Ce sont les Allemands qui ont choisi d’attaquer à Verdun. Leur commandant en chef, Falkenhayn, était persuadé que la décision ne se ferait pas à l’Est, contre les Russes, mais à l’Ouest, où il prévoyait une grande offensive franco-britannique en 1916. Il a donc pris les devants et décidé d’attaquer les Français, pensant qu’ils étaient à bout et qu’ils demanderaient une paix séparée s’ils subissaient une défaite majeure. Un calcul politique erroné, fondé sur une sous-estimation de l’adversaire. Erich Von Falkenhayn - © D.R. Quand la bataille de Verdun se sera enlisée, Falkenhayn prétendra avoir voulu « saigner » l’armée française en attaquant un lieu hautement symbolique qu’elle défendrait à tout prix. Pour économiser ses réserves, Falkenhayn avait initialement décidé d’attaquer seulement sur cette rive. Emile Driant - © D.R. Ceux-ci n’ont pas été surpris, mais ils n’étaient pas prêts. Comment la bataille s’est-elle déroulée ? Fort de Vaux - © AD 55 Related:  civils et militaires durant la Grande GuerreVerdun1ère GUERRE MONDIALE

Verdun 1916 : quand la presse était censurée | Le blog de Gallica Journal des débats politiques et littéraires, 14 avril 1916 Contenu autorisé, contenu censuré Le 21 février 1916, l’artillerie allemande déverse un million d’obus sur les lignes françaises. La bataille de Verdun vient de débuter. Mais en une du numéro du 22 février du Journal des débats politiques et littéraires, n’est publié que le communiqué officiel du 20 quant à la situation militaire. Le 23 février, le lecteur de la presse quotidienne n’est toujours pas en mesure d’appréhender l’importance de l’offensive allemande (la veille, l’artillerie allemande a tiré son deuxième million d’obus, les pertes françaises sont très lourdes) : « Dans toute la région de Verdun, les deux artilleries ont continué à se montrer très actives. » (communiqué daté du soir du 21, en première page) ; « Continuation de l’activité d'artillerie dans la région de Verdun. Mais les effets du contrôle de l’information se manifestent aussi dans la forme même de la publication, par son « blanchiment ». Conclusion Sources

Cent ans après, la bataille de Verdun revisitée COMMENTAIRE 300 000 morts français et allemands confondus. La bataille de Verdun symbolise la folie meurtrière de la première guerre mondiale, la grande guerre. Or, en 100 ans, le mythe de Verdun a profondément évolué, tant du côté français qu’allemand. Aujourd’hui, deux historiens se retrouvent pour une lecture franco-allemande de cette célèbre bataille, qui a commencé sous la neige en février 1916, par une grande offensive allemande. INTERVIEW Antoine PROST historien Les Français ont eu très très peur. La signature de l’Armistice Repères pour l’enseignant Lorsque le wagon qui abrite les représentants allemands venus négocier les conditions de l’armistice arrive le 8 novembre à Rethondes, dans la forêt de Compiègne, la situation de l’Allemagne est devenue critique. Ses armées reculent partout devant la contre-offensive alliée (voir « 18 juillet 1918. C’est le maréchal Foch qui mène les négociations pour les alliés. On s’en doute, l’annonce de l’arrêt des combats provoque dans tout le pays un immense enthousiasme. Présentation du document L’armistice du 11 novembre 1918, vu par Victor Capot, adjudant au 9e RI, « Souvenirs et impression » n° 14. « Lundi 11 novembre !!! Document complémentaire Extrait d’un journal de l’arrière présentant la liesse populaire. « À 8 heures, la place de la mairie était noire de monde […] Le concert de La Lyre agenaise a obtenu un grand succès […] » Jusqu’au dernier moment, les combattants ont eu du mal à croire que les combats allaient s’arrêter. Texte de référence Notions principales

Verdun : 1916 - 2016 Upload defense.gouv.fr/terre Armée de Terre Loading... Working... ► Play all Verdun : 1916 - 2016 Armée de Terre2 videos28 viewsUpdated 3 days ago Play all Sign in to YouTube Sign in History Sign in to add this to Watch Later Add to Loading playlists... Verdun Verdun, ou "l'abattoir du monde". Un siècle plus tôt, de février à décembre 1916, Français et Allemands se sont livré une bataille démentielle pour le contrôle de quelques collines à proximité de la ville de Verdun, en Lorraine. Trois cent mille soldats y sont morts dans la boue et le sang, 400 000 autres ont été blessés. Ces trois cents jours d'atroces combats n'ont pas changé le cours de la guerre, mais vu naître un mythe à deux faces. D'abord enjeu vital des patriotismes dressés l'un contre l'autre, du front jusqu'à l'arrière, Verdun devient au fil des mois le symbole de l'absurdité du massacre, comme de l'indifférence de gradés obsédés de prestige envers les vies qu'ils sacrifient. "Duel devant l'univers" Serge de Sampigny, qui a travaillé avec l'historien américain Paul Jankowski, explore minutieusement les ressorts de cet affrontement titanesque.

Le webdocumentaire « Femmes en guerre. Deux Anglaises au chevet des poilus 1915-1919 » France 24 rend hommage aux femmes dans la Première Guerre mondiale avec ce webdocumentaire réalisé à partir de l'abondante correspondance de Marcia et Juliet Mansel, deux Anglaises qui se sont portées volontaires comme infirmières en France pendant le conflit. Depuis cent ans, la bravoure des poilus, héros de la Première Guerre mondiale, a été maintes fois louée. Leurs sacrifices et leurs souffrances ont fait l’objet de bien des livres et des films. Mais la guerre a aussi été une affaire de femmes. Pas seulement à l’arrière, où elles s’éreintaient dans les champs et les usines d’armement en espérant que leurs fils et leurs maris reviennent vivants des combats. Certaines d’entre elles se trouvaient aussi plongées dans la barbarie du front. Un fonds d'archives inédit Marcia et Juliet Mansel, deux jeunes Anglaises de bonne famille, se sont portées volontaires comme infirmières en France et n’ont eu de cesse, pendant quatre ans, de soulager et soigner les soldats blessés.

Verdun, il y a cent ans : « C’était une boucherie inouïe » [récit] [archive] C’est un petit paquet de feuilles jaunies par le temps, qui sommeille aujourd’hui dans le tiroir d’une vieille commode. Une vingtaine de pages noircies d’une écriture fine, qui racontent l’une des semaines les plus sanglantes de l’histoire de France. Un récit clinique, celui des tout premiers jours de la bataille de Verdun, tels que les a vécu un jeune homme de 23 ans que rien ne prédestinait à ce rôle de chroniqueur. Il s’appelait René Prieur. Né le 10 août 1891, ce fils d’un professeur d’histoire enseignant au lycée Charlemagne, à Paris, fait partie des quelque trois millions et demi de jeunes Français qui ont répondu à l’ordre de mobilisation générale en août 1914. Quand commence l’offensive, ce matin-là, René Prieur, lui, est au bois des Fosses, près de Louvemont. René Prieur, à droite, devant le poste de secours du bois des Fosses, près de Louvemont (Meuse), mi-février 1916. Pour René Prieur, la nuit du 21 au 22 février sera courte. – Environ 25. – Dites leur de sortir sans arme.”

Verdun: « les soldats indigènes étaient aptes à l’assaut » explique Eric Deroo Eric Deroo, sait-on combien de soldats issus des colonies françaises ont participé à ces dix mois de combats à Verdun ? Eric Deroo : En tout huit divisions issues de l’empire ont participé à la bataille de Verdun. L’effectif d’une division à l’époque c’est 12 000 hommes, donc on peut considérer qu’environ entre 90 et 96 000 hommes issus de l’empire, aussi bien de l’empire d’Afrique du Nord, que de l’empire sub-sahélien que de l’Indochine ou Madagascar. Alors quand vous dites issus de l’empire ça veut dire qu’il y a des combattants qui sont en fait des combattants blancs installés dans l’empire colonial, mais aussi des indigènes ? Absolument. *** Au total, ce sont près de 700.000 hommes des colonies françaises qui ont participé à la Première Guerre mondiale, dont 250.000 subsahariens. - Dernier ouvrage : La France Noire, 2011 - Dernier film : La Grande Guerre des Nations, 1914-1918, 2014 Sur le même sujet Archives d'Afrique2.

Femmes en guerre : deux anglaises au chevet des poilus (1915-1919) Ni Marcia, ni Juliet n’étaient de jeunes mondaines écervelées avant que la guerre éclate. Les lettres des deux sœurs attestent de leur curiosité : elles lisent les journaux et expriment des opinions parfois tranchées. C’est leur mère Mildred ‘Mully’ Mansel qui leur a transmis son sens de l’engagement politique : suffragette militante, elle a passé une semaine dans la prison pour femmes d’Holloway, au nord de Londres, en novembre 1911, après avoir brisé deux vitres du War Office (ministère de la Guerre) lors d’une manifestation pour le droit de vote des femmes. Mildred « Mully » Mansel et sa mère, Mme Guest© Archives de la famille Mansel Cette question passionne notamment Marcia qui, dans une lettre datée de juillet 1917, se réjouit de l’avancée du projet de loi "Representation of the People Act". C’est que l’expérience de la guerre rend la notion d’âge plus relative. | Un décalage se crée avec le reste du monde Juliet Mansel. Lettre de Marcia, 7 août 1917 | Reprendre le cours d’une vie

La guerre de 14-18 Femme conduisant un tramway Ligne 4, Montreuil Rol, agence photographique, Paris, 1917. Négatif sur verre, 13 x 18 cm BnF, département Estampes et photographie, EI-13 (540) © Bibliothèque nationale de France Dès le 7 août 1914, le président du conseil René Viviani, lance un appel aux femmes pour remplacer « sur le champ du travail ceux qui sont sur les champs de bataille » et leur demande de se préparer « à leur montrer demain la terre cultivée, les récoltes rentrées, les champs ensemencées !

Présentation de la Bataille de Verdun - Mémorial de Verdun La bataille de Verdun commence le 21 février à 7h15 avec un déluge de feu sur les forts et les tranchées. Pendant 10 mois, Français et Allemands vont s'affronter. Le chef de l'état major allemand Erich Von Falkenhayn veut en finir avec une guerre de position qui dure depuis la bataille de la Marne, commencée dix-huit mois plus tôt. Les Poilus résistent mais perdent le fort de Douaumont. Très vite le Général Pétain organise la riposte et met en place une liaison entre Bar-le-Duc et Verdun, appelée plus tard "Voie Sacrée". Le 1er juillet, l'offensive sur la Somme est lancée.

sans titre Les symboles Drapeau, marseillaise, célébration, pour ne pas oublier ! Le drapeau français Le drapeau est un emblème représentant une personne, un régiment, un monarque ou un État. Les Rois de France ont porté les trois couleurs du drapeau tricolore de façon distincte. C’est la Révolution française qui va instituer le drapeau tricolore. La Marseillaise La Marseillaise, l’hymne national français, a été composé dans la fièvre de la révolution nationale et populaire. La Marseillaise devient un succès. Sous la troisième République, en 1879, la Marseillaise est déclarée hymne officiel. Le 14 juillet 1915, les cendres de Rouget de l’Isle sont transférées aux Invalides. PDF avec le texte de la Marseillaise Le 11 novembre : le temps de l'espoir Au cours de l'automne 1918, au fur et à mesure que se développe l'offensive générale alliée, Paris comprend que "Le jour de Gloire", tant chéri dans la Marseillaise, est enfin proche.... Déroulé d’une armistice

Bilan mondial et français 14-18. Tant de morts ! - Grande Guerre : territoriaux bretons et normands du 87 DIT Mots clés : Bilan humain, bilan des troupes coloniales indigènes, bilan financier, état des pupilles, fusillés, Mathurin Méheut, morts pour la France, orphelins, perte par classe, pertes françaises par armes, Pertes par RI et RIT, prisonniers, veuves, Belgique, Tant de morts ! 67 millions de combattants : 42 millions chez les alliés, 25 millions chez les puissances centrales. 5,2 millions de morts chez les alliés, 3,4 millions de morts chez les puissances centrales. Voir l'article sur les monuments aux morts en France Bilan humain mondial Les disparus, L'Histoire, septembre 2016 Le Miroir, 16 mars 1919 La France a perdu 16,8% de ses mobilisés, l'Allemagne 15,4%, la Serbie 37 %, la Turquie 27%, la Roumanie 25 %, la Bulgarie 22%. En France, 22% des officiers sont morts, 18% des soldats. Bilan humain France Plus de la moitié des instituteurs mobilisés, 833 polytechniciens, 143 de l'ENS sont tombés au combat. Sur 1.383.000 morts : Ei

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