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Les conditions de vie des civils pendant la guerre 14-18

Les conditions de vie des civils pendant la guerre 14-18
Contexte historique Pendant la Première Guerre mondiale, le tribut payé par les poilus est, certes, impressionnant – 1 390 000 morts, près de trois millions de blessés dont 60 000 amputés –, mais ce conflit des plus meurtriers n’a pas épargné les populations civiles. En Belgique, qu’ils ont envahie malgré sa neutralité, les Allemands ne s’attendaient à aucune résistance, mais les Belges ralentissent la progression de l’ennemi, qui exerce des représailles sur la population : 200 civils sont tués dans l’incendie de Louvain, 400 otages sont exécutés à Tamines, 200 à Andenne, 670 à Dinant, hommes, femmes et enfants confondus. En août et septembre 1914, lors de leur avancée en Belgique et dans le nord de la France, les Allemands incendient des villages, bombardent des villes sans défense, et font rien moins que 6 000 victimes civiles. Analyse des images Les deux photographies sont extraites de ce fonds Anne Morgan et ont été prises dans des villages proches de Soissons. Interprétation Related:  civils et militaires durant la Grande Guerre

Les monuments aux morts, mémoire de la guerre - 1918, la Grande Guerre s'achève... - Dossiers Le monument aux morts d’Annot (Alpes-de-Haute-Provence). Photo : Xavier Lambours © La Documentation française. Agrandir l'image C’est juste au sortir du conflit que sont érigés partout en France des monuments aux morts de la Grande Guerre ; dans chaque ville, chaque village, là où ces hommes vivaient et travaillaient. Sur les champs de batailles, là où ils sont tombés, leurs restes reposent dans de grands cimetières et ossuaires. Ces marques de mémoire et de deuil sont analysés par Annette Becker dans "La Grande Guerre, entre mémoire et oubli" (Cahiers français n° 303, juillet-août 2001). « La France, comme tous les peuples en guerre, a vécu une véritable "Imitation de la Patrie" que les monuments révèlent. Nommer Pour le cénotaphe communal, on a choisi dans la plupart des cas une stèle, souvent obélisque, du type de celles qui ornaient jusque-là les tombes des cimetières. Croire, combattre, travailler "L'armée protège l'arrière : l’arrière travaille pour l’armée". Des lieux de regrets

une centaine de carnets de guerre 1914-1918 14/18 de poilus,carnets de route, carnets de campagne et d'albums photos durant la grande guerre 1914-1918 Mise à jour : Mars 2015 Dans cette rubrique vous y trouverez 195 carnets de guerre, de route, de campagne, lettres de soldats de 14/18, qui m’ont été offerts par des descendants (que je remercie encore) pour les publier sur mon site avec leur accord. Sont-ils des carnets de guerre ? Je rappelle que ces carnets, ne peuvent être reproduits sans le consentement de leur propriétaire ou dépositaire. Vous y trouverez aussi des liens vers d’autres sites consacrés à ce genre de carnets. Si vous voulez y ajouter celui que vous possédez, je peux le mettre en ligne pour vous, contactez moi « Il apparaît entre les lignes de ces carnets, la souffrance journalière, l'attachement familial et l'espoir du retour, hélas hypothétique… » Didier 2009 Carnet de guerre 1914-1918 de René BRISSARD En cours de recopie Carnet de Guerre d’André GULLY, du 155e RI, puis prisonnier au camp de Meschede Carnets de guerre de Jules FROTTIER, infirmier, au 47e, puis 70e régiment territorial En cours de vérification 191... Allô !

Une guerre totale : le sort des civils - 1918, la Grande Guerre s'achève... - Dossiers À la fin du XIXe et au début du XXe siècle des règles avaient été édictées pour, en principe, protéger les populations non-combattantes durant les conflits. Si les civils ne sont pas au cœur même des combats de la Grande Guerre, ils sont affectés de bien des manières par la violence de guerre : l'invasion, les bombardements, les souffrances affectives, sont trois épreuves parmi tant d'autres analysées par Anne Duménil dans "La guerre au XXe siècle, l'expérience des civils" (La Documentation photographique n° 8043, 2005). Invasion L'exode des Belges vers la France. Photo : Préfecture de police, La Documentation française © Présidence du Conseil. Agrandir l'image « Pour les civils, l'invasion constitue un moment de particulière vulnérabilité. Bombardement [...] Ypres (Belgique) détruit par les bombardements. Photo : Holzapfel © La Documentation française. Séparation, solitude et deuil Aux privations qui mettent en jeu les corps, s'ajoutent les épreuves affectives.

Lexique14-18 Les grandes dates de la Grande Guerre 1914-1918 - 12/03/2008 - LaDépêche Avec le décès de Lazare Ponticelli, disparaît le dernier soldat français ayant pris part à la guerre de 14-18, la Grande guerre, conflit effroyablement meurtrier dont voici les dates principales: - 28 juin: acte fondateur du conflit, l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand de Habsbourg à Sarajevo par un étudiant nationaliste serbe entraîne un mois plus tard la déclaration de guerre de l'Autriche-Hongrie à la Serbie. Le jeu des alliances entre puissances va faire basculer le monde dans un conflit sans précédent. - 31 juillet: assassinat de Jean Jaurès à Paris. - 1er août: mobilisation générale en France. - 3 août: déclaration de guerre de l'Allemagne à la Serbie et à la France. - 4 août: les troupes allemandes traversent la Belgique et pénètrent en France, tandis que la Grande-Bretagne déclare la guerre à l'Allemagne. - 23 août: le Japon rompt avec Berlin et Vienne. - 2 septembre: les troupes allemandes sont à 25 km de Paris, le gouvernement français s'installe à Bordeaux.

Le parcours du combattant de la guerre 1914-1918 - Pas à pas ¤ Qui a été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale ? ¤ Le cas particulier des gardes civils Gros plan : Les textes qui organisent la garde civile. Gros plan : Un garde civil des Basses-Alpes, Hilarion Daumas. ¤ Etablir la liste des hommes d'une commune mobilisés en août 1914. ¤ Où trouver des informations pour retracer le parcours d'un combattant ? ¤ Trouver une photographie d'un combattant. ¤ L'information à l'arrière : le bulletin des communes. ¤ Retracer le parcours d'une recrue (1) - La vie avant les obligations militaires ¤ Retracer le parcours d'une recrue (3) - Le recensement ¤ Retracer le parcours d'une recrue (4) - La fiche matricule (1) : trouver ce document essentiel Gros plan : La classe de recrutement et le classe de mobilisation Gros plan : Instructions pour la tenue des registres matricules Gros plan : Le livret matricule Gros plan : Livret matricule / fiche matricule : comparaison du contenu par un exemple.

Qui a été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale ? Qui a été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale ? La Première Guerre mondiale a vu plus de 8 millions d'hommes être mobilisés en France. Comment savoir si la personne sur laquelle je fais des recherches a été mobilisée ? Une seule certitude : les classes mobilisées. Grâce aux états des classes publiés tous les ans et dont il était fait une forte publicité dans les communes et la presse, on sait quelles furent les classes mobilisées pendant la guerre : celles de 1887 à 1919. Voici la répartition des classes valable du 1er octobre 1913 au 30 septembre 1914, suivie pour la mobilisation : (1) Pourquoi est-ce la seule certitude ? Par l'engagement volontaire et les carrières d'officiers, des hommes nés avant 1867 peuvent avoir participé au conflit. Les effectifs mobilisés : On trouve aisément sur Internet des statistiques sur les classes et les effectifs mobilisés. - Hommes mobilisés : - Réservoir d'hommes en 1914 et effectifs mobilisés pendant la guerre : La suite de la recherche : Sources :

La vie à l'arrière et l'engagement des femmes - La vie des Français pendant le conflit 14-18 La population dite "à l’arrière", comporte tous ceux qui, tant militaires que civils, dans la guerre, ne prennent pas part aux opérations, il s’agit donc aussi bien des femmes, des vieillards, des enfants, des hommes politiques, etc… On oppose "l’arrière" au "front" sur lequel les combats ont lieu. A) La mobilisation de l'économie : Durant la guerre, toutes les forces politiques se rallient et forment l’Union sacrée, union de toutes les forces politiques françaises dans le combat contre l’Allemagne. Cependant, la guerre atteint fortement l’économie du pays. Les régions du nord (très industrialisées) subissent les effets destructeurs des combats. Une grande partie de la main d’œuvre a été enrôlée dans l’armée, la production industrielle est donc plus faible, des pénuries apparaissent. Pour combler ce « trou » dans l’économie, l’état mets en place une politique dirigiste, politique dans laquelle l’état joue un rôle important au niveau des décisions économiques. Femmes travaillant au champs

RECIT FRANCETV INFO. "Je ne crains pas la mort mais j’ai peur d’avoir peur" : à Verdun, au cœur des tranchées à travers le journal inédit d'un poilu Arrivé à Bisseuil, en Champagne, Louis n’a que peu de temps pour faire connaissance avec ses hommes avant de partir au combat : une cinquantaine de soldats, dont quarante combattants et une dizaine d’hommes affectés à l’intendance. Sa section, la 3e, est composée pour moitié de poilus aguerris, de "braves types un peu frondeurs, mais courageux et dégourdis", et pour moitié de jeunes de la classe 1915. Eux n’ont jamais vu le feu, ce qui convient très bien au jeune officier, toujours angoissé de commander des hommes plus expérimentés que lui. A cet endroit de la Marne, les choses sérieuses commencent. Le 3 septembre, Louis monte au front pour la première fois, près de Mourmelon. Les outils – pelles, pioches – sont distribués à la compagnie qui se met en marche à la tombée de la nuit pour ne pas être repérée. A 600 mètres de la ligne de feu, les hommes de Louis commencent à consolider un boyau de terre et de craie. Sa première nuit au front s’est déroulée dans une relative sécurité.

les débuts de l'armée indigène Les campagnes d'engagement volontaire de soldats de l'Afrique occidentale française, renforcées à partir de 1910 par le colonel MANGIN, ne suffisent plus à combler les pertes sur le front cinq ans plus tard. Le 28 septembre 1915, Henry BERENGER, sénateur de la Guadeloupe, présente à la commission un rapport sur une proposition de loi tendant à soumettre aux obligations militaires les Sénégalais des communes de plein exercice. Le recrutement permettra de « mettre fin à un état des choses qui mécontentait fort les noirs citoyens français du Sénégal ; ceux-ci ne se voyant pas soumis à la loi militaire française en concluaient que les blancs ne voulaient pas qu'ils fussent soldats avec eux ». Cette proposition de loi est l'amorce d'une démarche de recrutement à l'échelle des colonies françaises, bien plus ambitieuse, que le gouvernement met en œuvre dès octobre. Le principe de la participation des colonies à l'effort de guerre n'est pas discuté par les sénateurs.

Les femmes dans la Grande Guerre+docs Cette carte postale produite par l'éditeur toulousain Laclau et cette photographie extraite de l'album de la poudrerie condensent l'essentiel des discours et des représentations sur les femmes pendant la Première Guerre mondiale : la première évoque des figures féminines rassurantes - l'infirmière, la fiancée, la mère ; la seconde montre le travail des femmes à la Poudrerie de Toulouse, activité traditionnellement dévolue aux hommes avant l'entrée en guerre. Mais derrière ces icônes, se profile une réalité nettement plus complexe... Le point sur... les femmes dans la Grande Guerre La guerre est d'abord une épreuve pour les femmes. Nombreuses sont les mères, les épouses, les filles ou les sœurs de soldats mobilisés à attendre des nouvelles de leur proche au front, à s'inquiéter de son silence, qui peut être synonyme de blessure ou de mort. Les femmes de soldats mobilisés assument désormais les fonctions de chef de famille. Documents commentés Témoignages de femmes à l'arrière • C.

Jalons Guerre totale, la Première Guerre mondiale a fortement impliqué les populations civiles, mobilisées au service de l'effort de guerre. A l'arrière, les femmes furent une figure essentielle de "l'autre front" : la mobilisation et l'absence de millions d'hommes ont fait découvrir aux femmes des responsabilités nouvelles (chefs de famille) ainsi que des métiers nouveaux (conductrices de tramways, munitionnettes, agricultrices, ambulancières près du front, auxiliaires de l'armée). Cette mobilisation des femmes à la faveur de la Première Guerre mondiale a donné le sentiment de leur entrée massive sur le marché du travail à cette occasion. En réalité, le taux d'activité féminin était déjà important au début du siècle (en 1906 le travail féminin représentait 37 % de la population active) et les femmes jouèrent un rôle essentiel lors des première et seconde révolutions industrielles. Cette expérience de la guerre a-t-elle permis une certaine émancipation des femmes?

Les Femmes et la Grande Guerre

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