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Le parcours du combattant de la guerre 1914-1918 - Pas à pas

¤ Qui a été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale ? ¤ Le cas particulier des gardes civils Gros plan : Les textes qui organisent la garde civile. Gros plan : Un garde civil des Basses-Alpes, Hilarion Daumas. ¤ Etablir la liste des hommes d'une commune mobilisés en août 1914. ¤ Où trouver des informations pour retracer le parcours d'un combattant ?Gros plan : Les actes d'état civilGros plan : Le recensement de la populationGros plan : La presse locale avant guerre / pendant la guerre / après guerreGros plan : Les enquêtes de moralité des préfectures ¤ Trouver une photographie d'un combattant. ¤ L'information à l'arrière : le bulletin des communes. ¤ Retracer le parcours d'une recrue (1) - La vie avant les obligations militaires ¤ Retracer le parcours d'une recrue (3) - Le recensement ¤ Retracer le parcours d'une recrue (5) - La fiche matricule (2) : domicile et résidence ¤ Retracer le parcours d'une recrue (7) - Le tirage au sort jusqu'en 1905

La vie à l'arrière et l'engagement des femmes - La vie des Français pendant le conflit 14-18 La population dite "à l’arrière", comporte tous ceux qui, tant militaires que civils, dans la guerre, ne prennent pas part aux opérations, il s’agit donc aussi bien des femmes, des vieillards, des enfants, des hommes politiques, etc… On oppose "l’arrière" au "front" sur lequel les combats ont lieu. A) La mobilisation de l'économie : Durant la guerre, toutes les forces politiques se rallient et forment l’Union sacrée, union de toutes les forces politiques françaises dans le combat contre l’Allemagne. Cependant, la guerre atteint fortement l’économie du pays. Les régions du nord (très industrialisées) subissent les effets destructeurs des combats. Pour combler ce « trou » dans l’économie, l’état mets en place une politique dirigiste, politique dans laquelle l’état joue un rôle important au niveau des décisions économiques. Toutes les usines s'unissent dans l'effort de la guerre afin d'être le plus productif possible pour répondre aux besoins en artillerie de l'armée. Femme au front

les débuts de l'armée indigène Les campagnes d'engagement volontaire de soldats de l'Afrique occidentale française, renforcées à partir de 1910 par le colonel MANGIN, ne suffisent plus à combler les pertes sur le front cinq ans plus tard. Le 28 septembre 1915, Henry BERENGER, sénateur de la Guadeloupe, présente à la commission un rapport sur une proposition de loi tendant à soumettre aux obligations militaires les Sénégalais des communes de plein exercice. Le recrutement permettra de « mettre fin à un état des choses qui mécontentait fort les noirs citoyens français du Sénégal ; ceux-ci ne se voyant pas soumis à la loi militaire française en concluaient que les blancs ne voulaient pas qu'ils fussent soldats avec eux ». Cette proposition de loi est l'amorce d'une démarche de recrutement à l'échelle des colonies françaises, bien plus ambitieuse, que le gouvernement met en œuvre dès octobre. Le principe de la participation des colonies à l'effort de guerre n'est pas discuté par les sénateurs.

Une guerre totale : le sort des civils - 1918, la Grande Guerre s'achève... - Dossiers À la fin du XIXe et au début du XXe siècle des règles avaient été édictées pour, en principe, protéger les populations non-combattantes durant les conflits. Si les civils ne sont pas au cœur même des combats de la Grande Guerre, ils sont affectés de bien des manières par la violence de guerre : l'invasion, les bombardements, les souffrances affectives, sont trois épreuves parmi tant d'autres analysées par Anne Duménil dans "La guerre au XXe siècle, l'expérience des civils" (La Documentation photographique n° 8043, 2005). Invasion L'exode des Belges vers la France. Photo : Préfecture de police, La Documentation française © Présidence du Conseil. Agrandir l'image « Pour les civils, l'invasion constitue un moment de particulière vulnérabilité. Bombardement [...] Ypres (Belgique) détruit par les bombardements. Photo : Holzapfel © La Documentation française. Séparation, solitude et deuil Aux privations qui mettent en jeu les corps, s'ajoutent les épreuves affectives.

Qui a été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale ? Qui a été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale ? La Première Guerre mondiale a vu plus de 8 millions d'hommes être mobilisés en France. Comment savoir si la personne sur laquelle je fais des recherches a été mobilisée ? Une seule certitude : les classes mobilisées. Grâce aux états des classes publiés tous les ans et dont il était fait une forte publicité dans les communes et la presse, on sait quelles furent les classes mobilisées pendant la guerre : celles de 1887 à 1919. Pas 1886 ni 1920 comme on peut le lire parfois. Voici la répartition des classes valable du 1er octobre 1913 au 30 septembre 1914, suivie pour la mobilisation : (1) Pourquoi est-ce la seule certitude ? Par l'engagement volontaire et les carrières d'officiers, des hommes nés avant 1867 peuvent avoir participé au conflit. Les effectifs mobilisés : On trouve aisément sur Internet des statistiques sur les classes et les effectifs mobilisés. - Hommes mobilisés : La suite de la recherche : Sources : 1. 2. 3. 4. 5.

Jalons Guerre totale, la Première Guerre mondiale a fortement impliqué les populations civiles, mobilisées au service de l'effort de guerre. A l'arrière, les femmes furent une figure essentielle de "l'autre front" : la mobilisation et l'absence de millions d'hommes ont fait découvrir aux femmes des responsabilités nouvelles (chefs de famille) ainsi que des métiers nouveaux (conductrices de tramways, munitionnettes, agricultrices, ambulancières près du front, auxiliaires de l'armée). Cette mobilisation des femmes à la faveur de la Première Guerre mondiale a donné le sentiment de leur entrée massive sur le marché du travail à cette occasion. Cette expérience de la guerre a-t-elle permis une certaine émancipation des femmes? Surtout, une nouvelle image de la femme peine considérablement à s'imposer dans les sociétés d'après-guerre et se heurte dans une large fraction du corps social à la résistance des valeurs traditionnelles qui font de la femme une mère et une maîtresse de maison.

Les conditions de vie des civils pendant la guerre 14-18 Contexte historique Pendant la Première Guerre mondiale, le tribut payé par les poilus est, certes, impressionnant – 1 390 000 morts, près de trois millions de blessés dont 60 000 amputés –, mais ce conflit des plus meurtriers n’a pas épargné les populations civiles. En Belgique, qu’ils ont envahie malgré sa neutralité, les Allemands ne s’attendaient à aucune résistance, mais les Belges ralentissent la progression de l’ennemi, qui exerce des représailles sur la population : 200 civils sont tués dans l’incendie de Louvain, 400 otages sont exécutés à Tamines, 200 à Andenne, 670 à Dinant, hommes, femmes et enfants confondus. Pendant quatre ans, l’ennemi occupe totalement ou partiellement une dizaine de départements français du Nord et de l’Est, et y prélève l’essentiel des ressources et de la main-d’œuvre dont il a besoin. Analyse des images Les deux photographies sont extraites de ce fonds Anne Morgan et ont été prises dans des villages proches de Soissons. Interprétation

La Première Guerre mondiale La Première Guerre mondiale (surnommée la "Der des Der"ou la "Grande Guerre") est un conflit militaire majeur qui eut lieu de 1914 à 1918. C'est une guerre qui a concerné la plupart des pays de l'époque (Europe, Japon, États-Unis et colonies) et mérité le nom de guerre mondiale à partir du début de 1918. C'est aussi une guerre qui a engagé des soldats venant de l'ensemble de la population (la plupart des familles avaient un ou plusieurs membres qui y ont participé) et dans laquelle tous les efforts d'un pays étaient engagés : c'est une guerre totale. La Première Guerre mondiale (août 1914 - novembre 1918) Les origines de la guerre De 1905 à 1914, toutes les grandes puissances européennes se militarisent et forment des systèmes d'alliance militaire. Les systèmes d'alliance à la veille de la Première Guerre Mondiale En 1914, la carte de l'Europe ne ressemble pas à celle d'aujourd'hui. Le front de l'ouest Le front de l'est La Russie se mobilise plus vite que l'Allemagne ne le croyait. Des photos :

Eléments civils autour de la guerre de 14-18 Vendredi 8 janvier 2010 5 08 /01 /Jan /2010 22:27 Ayant fait pas mal de recherches autour de la guerre de 14-18, surtout en ce qui concernait la vie à "l'arrière", voici quelques éléments de cette vie. Mes recherches portaient sur le département des Hautes-Alpes, mais je pense que certaines affiches peuvent s'appllquer aux autres départements. Les carnets de sucre Cerificat de bonne conduite sus les drapeaux Bain hebdomadaire pour les enfants, à Lyon Evolution du coût de la vie entre 1913 et 1915 Fixation du prix de vente du bétail de boucherie Ce qu'il est permis de boire aux civils et militaires et à quelles heures Une lettre de Clemenceau datée soit de 1918, soit de 1919. ICI on applique les prix normaux Un article court, mais saignant du Petit Briançonnais après-guerre sur la visite du Général Nivelle. Sur l'approvisionnement du pain à la prison de Briançon Article sur l'amnistie. Après-guerre. Affiche pour le prix maximum des denrées et boissons Le problème du sucre Partager l'article !

"Bamboula" et "Chocolat": les poilus martiniquais de 1914-18 La chair à canon était noire, aussi. Pas une commune des Antilles françaises où ne se dresse un monument aux morts de la Grande Guerre. Brillant sous un soleil plus généreux qu'en métropole, la liste gravée des poilus martiniquais tombés au champ d'honneur compte près de 1900 noms. Si l'on y ajoute les victimes guadeloupéennes et guyanaises, on mesure le lourd tribut qu'ont payé, à la boucherie de 14-18, les îles lointaines. Si lointaines dans l'espace et le temps qu'elles ont disparu de l'abondante littérature déjà suscitée par l'imminent centenaire. Heureusement, il y a Raphaël Confiant. « Bamboula », « Chocolat » et les « Blancs-France » Ils étaient coupeurs de cannes, éboueurs, muletiers. Aux côtés des «Blancs-France», ceux que leurs sous-officiers surnommaient «Bamboula» et «Chocolat» avaient combattu les Allemands à Douaumont et les Ottomans aux Dardanelles. « L'impôt du sang » Elles ignorent les lieux du massacre aux noms si étranges - le chemin des Dames ! Jérôme Garcin 1914-1918.

RECIT FRANCETV INFO. "Je ne crains pas la mort mais j’ai peur d’avoir peur" : à Verdun, au cœur des tranchées à travers le journal inédit d'un poilu Arrivé à Bisseuil, en Champagne, Louis n’a que peu de temps pour faire connaissance avec ses hommes avant de partir au combat : une cinquantaine de soldats, dont quarante combattants et une dizaine d’hommes affectés à l’intendance. Sa section, la 3e, est composée pour moitié de poilus aguerris, de "braves types un peu frondeurs, mais courageux et dégourdis", et pour moitié de jeunes de la classe 1915. Eux n’ont jamais vu le feu, ce qui convient très bien au jeune officier, toujours angoissé de commander des hommes plus expérimentés que lui. A cet endroit de la Marne, les choses sérieuses commencent. L’état-major est toujours persuadé qu’une victoire de grande ampleur est possible sous réserve de percer le front puis d’envoyer des troupes fraîches pour exploiter la trouée. En clair ? Le 3 septembre, Louis monte au front pour la première fois, près de Mourmelon. A 600 mètres de la ligne de feu, les hommes de Louis commencent à consolider un boyau de terre et de craie. L’enfer est patient.

Scènes de vie quotidienne à l'arrière Le cordonnier de la rue des Lois, à Toulouse, s'en va-t-en guerre. Sur la porte de son magasin, il appose cette pancarte : « Fermé pour cause de villégiature à Berlin ». Le 1er août 1914, c'est la mobilisation. À Bagnères-de-Bigorre, les femmes accompagnent les hommes mobilisés sur le quai. En ce début du mois d'août 1914, nul ne soupçonne encore que la guerre sera si longue et si meurtrière. Dans la commune tarn-et-garonnaise de Larrazet, le curé et le garde champêtre jugent alors prudent de détruire un poste de télégraphie, de crainte que les Allemands n'interceptent un message… Chaque soir, à la mairie de Larrazet, le maire notaire Jean Carné, l'instituteur Auguste Durand, le curé Joseph Dumas, le tailleur Jean-Pierre Pujos se retrouvent pour consigner par écrit tous les événements qui se produisent dans la commune. Dans le Tarn, la ville de Carmaux est encore traumatisée par l'assassinat de Jean Jaurès, le député socialiste, survenu le 30 juillet 1914.

Glossaire d'A à Z des paysans et la Grande Guerre : derdesders derdesders Glossaire d'A à Z des paysans et la Grande Guerre A comme Alambic.- A mesure que la guerre s’allonge, le nombre d’alambics va diminuer dans les campagnes ; raison de cette pénurie de machines, alors que la demande d’eau-de-vie est sans cesse croissante, la forte demande de cuivre. L’État lance des offres alléchantes de rachat des machines pour récupérer le cuivre indispensable à l’industrie de guerre. Dans le Périgord l’offre était de 4 francs le kilo de cuivre. A comme Américains à Vierzon.- Les troupes américaines qui pour certaines débarquent sur la côte des Charentes, passent ou cantonnent dans nos territoires (Périgord, Limousin, Berry, Auvergne, Bourbonnais). A comme arbre.- (Comme arbre de la Victoire). dans la tradition de la plantation des arbres pour symboliser un acte collectif (arbre de la Liberté, arbre de mai, etc.) on a planté au lendemain de la guerre l'arbre de la Victoire. B comme battage.- La scène se passe en Périgord en août 1917. L comme labours.

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