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Mais en Syrie, Bachar Al Assad s'accroche

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Syrie : des enfants en première ligne. Du même auteur C’est l’histoire d’une petite fille syrienne de 5 ans qui jouait dehors avec une amie. On leur a tiré dessus. Elle raconte que sa copine a été touchée et qu’on lui coupé la jambe ici, en désignant son genou. Depuis, elle demande tous les jours à sa mère quand est-ce qu’elle va repousser, sa jambe. Et pour être sûre qu’on la comprenne, la gamine s’assoit par terre, prend appui sur ses bras tendus et propulse son petit corps, maladroitement, sur le tapis du salon. « Ma copine, elle marche comme ça maintenant ». Retrouver Aliocha sur son blog.

Bruxelles s'engage pour l'ingérence en Syrie. (Affrontements en Syrie - Capture d'écran Dailymotion - BFMTV - cc) Du même auteur Les braves gens !

Bruxelles s'engage pour l'ingérence en Syrie

Ces messieurs-dames du Conseil des ministres européen sont très émus par la situation en Syrie. Le 14 novembre, ils ont adopté un nouveau paquet de sanctions contre Damas. Le septième. La Ligue arabe constitue en tout cas une référence incontestable en matière de droits de l’Homme. Faire basculer l'Iran Cette hypocrisie et cette arrogance donnent la nausée. La Syrie au bord de la guerre civile ? Libye-Syrie : pas le même combat. Libye-Syrie : l'impuissance des puissances. Du même auteur Il n'y aura pas eu de trêve estivale.

Libye-Syrie : l'impuissance des puissances

Pendant que l’insurrection s’enlise en Libye, en Syrie la répression s’intensifie. Nouvelle démonstration que les « expéditions démocratico-médiatiques destinées à faire avancer la démocratie au son du canon » selon l’expression du philosophe Marcel Gauchet, relèvent plus de l’arbitraire que d'un quelconque « droit » qui s'imposerait à tous. Une chose, entres autres, les rapproche, jadis Kadhafi et Assad furent chacun accueillis à Paris en chefs d'Etat. Et bien accueillis...Alors, pourquoi aujourd'hui une telle disparité de « traitement » ? Les jours qui viennent devraient se révéler un « test » sérieux pour le régime, qui s’attend à une montée en puissance des manifestations pendant le Ramadan.

Réuni lundi en urgence, le conseil de sécurité de l'ONU où européens et américains souhaitaient obtenir une condamnation de Damas, s'est terminée sans résultat concret. Deux exemples qui montrent l'incompétence de la ligue arabe. L’idée d’ingérence n’a pas triomphé en Syrie, car elle était déjà morte ! Syrie: Bachar, 638 meurtres. Du même auteur C’est un week-end entre dictateurs qui s’ouvre à Damas : le sultan de Bahrein, Ahmed al Khalifa, vient saluer Bachar Al Assad.

Syrie: Bachar, 638 meurtres

Vont-ils se congratuler entre amis de ces petits et gros meurtres qui ont pour objectif de liquider leurs révolutions respectives ? Le premier, sunnite, a fait tirer contre la foule chiite de Bahrein en mars grâce à l’appui des chars saoudiens. Bilan : 20 morts mais à l’échelle d’un sultanat qui ne compte pas plus d’habitants qu’une ville moyenne française. Bachar, lui, maitre alaouite d’un pays majoritairement sunnite de 22 millions d’âmes, a 612 morts au compteur. Pour les Syriens, il est clair que la folie de Bachar el Assad embarrasse énormément les Américains et les Européens. Hier, à Damas, la plus grande figure de l’opposition, Riad Seif, a été arrêtée. Des sanctions sont prises contre « 14 hauts responsables syriens ». Pourquoi el Assad ne sera pas traité comme Kadhafi. Syrie: El Assad en voie de kadhafisation ? Syrie : la révolution étouffée dans l'indifférence internationale. En Syrie, la répression redouble hors micros et caméras.

Beyrouth craint les conséquences d'une révolution syrienne. (capture d'écran Dailymotion - afp - cc) Du même auteur Quand les Syriens tentent de se révolter, les Libanais se demandent s’ils vont trinquer. Otage des puissances étrangères comme de ses terribles divisions intérieures, brûlé par la mémoire de la guerre civile et des guerres d’Israël, le pays du Cèdre prend les révolutions arabes avec des pincettes. Le début d’insurrection qui flambe de l’autre côté de la frontière, dans cette Syrie qui n’a jamais vraiment accepté que le minuscule Liban se détache de ses flancs, on en parle bien sûr différemment si on est assis chez Paul, le restaurant branché de Gemmayzé, en quartier chrétien, ou dans un café-chicha de Dahye, l’immense banlieue chiite de Beyrouth, fief du Hezbollah.

Le Hezbollah, allié de Damas, règne de facto sur le Liban depuis janvier dernier : il a fait tomber le gouvernement de Saad Hariri et installé le pro-syrien Najib Mikati au poste de Premier ministre. L'appel de Damas.