background preloader

La Syrie, centre de la guerre du gaz au Proche-Orient

La Syrie, centre de la guerre du gaz au Proche-Orient
Avec la chute de l’Union soviétique, les Russes ont réalisé que la course à l’armement les avait épuisés, surtout en l’absence des approvisionnements d’énergie nécessaires à tout pays industrialisé. Au contraire, les USA avaient pu se développer et décider de la politique internationale sans trop de difficultés grâce à leur présence dans les zones pétrolières depuis des décennies. C’est la raison pour laquelle les Russes décidèrent à leur tour de se positionner sur les sources d’énergie, aussi bien pétrole que gaz. Considérant que le secteur pétrolier, vu sa répartition internationale, n’offrait pas de perspectives, Moscou misa sur le gaz, sa production, son transport et sa commercialisation à grande échelle. Le coup d’envoi fut donné en 1995, lorsque Vladimir Poutine mis en place la stratégie de Gazprom : partir des zones gazières de la Russie vers l’Azerbaïdjan, le Turkménistan, l’Iran (pour la commercialisation), jusqu’au Proche-Orient. Historique du grand jeu gazier Pour la Russie :

deux-explosions-secouent-damas-l-onu-craint-une-guerre-civile_1698755_3218 Le Monde.fr avec AP et Reuters | • Mis à jour le Sur place, les descriptions relayées par la presse et les témoins sont celles d'une apocalypse. Véhicules calcinés, cadavres carbonisés, les deux attentats qui ont frappé quasi simultanément Damas jeudi 10 mai, ont laissé des quartiers meurtris. Le bilan s'élève actuellement à 55 morts et 372 blessés a indiqué la télévision d'Etat citant le ministère de l'intérieur syrien. En outre, plus de 15 sacs ont été remplis de restes humains, selon la télévision. Réagissant à la double-attaque, les militants pro-démocratie ont appelé les habitants de Damas à manifester vendredi pour "se révolter" contre le régime du président Bachar Al-Assad, qu'ils accusent d'avoir perpétré les attentats meurtriers dans la capitale. Paris a imputé "toute la responsabilité des violences" survenues depuis plus d'un an au régime syrien, condamnant "fermement" le double-attentat.

Syrie : un convoi de l'ONU visé, Ban Ki-moon hausse le ton - Monde Alors que les violences se poursuivent en Syrie malgré le cessez-le-feu (le double attentat jeudi matin à Damas a fait plus de 55 morts et 372 blessés, selon le ministère de l'Intérieur syrien), l'action qui a directement visé mercredi un convoi d'observateurs internationaux a poussé Ban Ki-moon à évoquer une possible remise en cause de la mission onusienne dans le pays. De son côté le chef des observateurs de l'ONU en Syrie, le général Robert Mood, a lancé jeudi un appel à l'aide pour arrêter les violences dans ce pays, alors qu'il se trouvait sur les lieux de l'attentat à Damas. Tout en condamnant "fermement" ce double attentat, la France a imputé au régime "toute la responsabilité" des violences survenues en Syrie depuis plus d'un an. "Le régime porte toute la responsabilité des horreurs que connaît la Syrie", a souligné Bernard Valero, porte-parole du Quai d'Orsay. "Il ne reste plus beaucoup de temps"

Espions des sables Fin 2011, des unités d'élite occidentales, comptant des Français, auraient été déployées en Syrie. En partenariat avec OWNI, l'organisation WikiLeaks poursuit la publication des cinq millions d'emails de Stratfor, la société de renseignement privé proche des états-majors américains. Avec aujourd'hui des centaines de messages sur le Moyen-Orient. WikiLeaks avait entamé, le 27 février, la publication progressive de cinq millions de messages internes de l’entreprise de renseignement privée américaine Stratfor. En réalité, Stratfor développe ses analyses depuis des bureaux aux États-Unis, qu’elle vend aux entreprises, en entretenant des contacts avec quantité d’officiers supérieurs et d’agents de renseignement, en particulier américains. Forces spéciales en Syrie En Syrie, sujet abondamment traité par Stratfor, le compte-rendu d’une réunion, daté du 6 décembre 2011 laisse entendre que des forces spéciales occidentales auraient été présentes sur le terrain dès la fin de l’année 2011.

La crise syrienne vue de Damas La crise actuelle en Syrie peut être qualifiée sans exagération d’événement international le plus important. Une immense région, où se croisent les intérêts de nombreux pays, dont la Russie, les Etats-Unis, la Chine et les pays de l’UE, est en pleine transformation. Pas à pas, le Moyen-Orient se transforme en un chaudron où la pression atteint des valeurs critiques. Compte tenu des informations controversées publiées par les médias dans le monde (s’appuyant généralement sur tout, sauf sur des sources fiables), il serait intéressant de bénéficier d’informations sur les événements en Syrie émanant directement des représentants officiels à Damas, qui ont accepté de s’entretenir avec l’auteur de ces lignes. La majorité des médias mondiaux, qui couvrent les événements en Syrie, soulignent que le gouvernement de Damas s’est retrouvé isolé sur le plan international et ne peut compter que sur le soutien de la Russie, qui s’explique par des motivations mercantiles.

Fin de partie au Proche-Orient Depuis onze mois, les puissances occidentales et du Golfe conduisent une entreprise de déstabilisation de la Syrie. Plusieurs milliers de mercenaires se sont infiltrés dans le pays. Recrutés par des officines de l’Arabie saoudite et du Qatar au sein des milieux extrémistes sunnites, ils sont venus renverser « l’usurpateur alaouite » Bachar el-Assad et imposer une dictature d’inspiration wahhabite. Cette opération est présentée mensongèrement au public occidental comme une révolution politique écrasée dans le sang par une dictature sans pitié. Groupe d’opposants au gouvernement syrien, appartenant à la nébuleuse communément appelée "armée syrienne libre". Le plus ridicule, c’est d’entendre les médias occidentaux répéter servilement les imputations quotidiennes de la branche syrienne des Frères musulmans diffusant des dépêches sur les crimes du régime et ses victimes, sous la signature de l’Observatoire syrien des Droits de l’homme.

International : Syrie : la nouvelle Constitution basée sur le pluralisme VIDÉO - Le projet de nouvelle Constitution, qui doit être soumis le 26 février par référendum, ne contient plus de clause sur la primauté du Baas, mettant ainsi fin au monopole de ce parti depuis près de 50 ans. • Une nouvelle constitution, basée sur le «pluralisme politique» L'horizon s'éclaircit-il enfin en Syrie? Bachar el-Assad , confronté depuis onze mois à une révolte populaire sans précédent, a décidé d'organiser un référendum le 26 février sur une nouvelle Constitution fondée sur le pluralisme, qui mettrait fin à la primauté du parti Baas. «Le président de la République sera élu directement par le peuple pour deux mandats successifs», indique le texte, ajoutant que «la religion du président est l'islam» et que «la jurisprudence islamique est source de toute législation». «La liberté est un droit sacré» et «l'Etat garantit aux citoyens, qui sont égaux, leur liberté personnelle et préserve leur dignité et sécurité», ajoute le projet. • Hama pris d'assaut, Homs bombardé

Related: