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Bernard Stiegler : « Le marketing détruit tous les outils du savoir

Bernard Stiegler : « Le marketing détruit tous les outils du savoir
Texte publié intégralement dans la revue Soldes [1], que vous pouvez vous procurer dans l’une de ces librairies ou lors de l’événement organisé au Point éphémère à Paris le 24 mars (voir à la fin de l’article). Peut-on sortir de l’ère industrielle ? J’ai la conviction profonde que ce qu’on appelle humain, c’est la vie technicisée. La forme de vie qui passe par la technique, qu’elle soit du silex taillé ou du silicium, organisée comme aujourd’hui par un microprocesseur ou par autre chose. Dans tous les cas, nous avons affaire à de la forme technique. L’individuation psychique, c’est-à-dire la manière de devenir ce que je suis, l’individuation collective, la manière dont se transforme la société dans laquelle je vis, et l’individuation technique, la manière dont les objets techniques se transforment, sont inséparables. Quand on appréhende les questions dans leur globalité, il est inconcevable de faire face à cette poussée démographique avec des moyens non industriels. Et aux États-Unis ?

http://www.bastamag.net/Bernard-Stiegler-Le-marketing

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« La liberté de consommer est une illusion bien cher payée Basta ! : Instaurer un revenu de base, aussi appelé revenu d’existence ou allocation universelle, est une revendication qui commence à émerger. Vous faites une nouvelle proposition en ce sens. En quoi votre projet est-il original ? Vincent Liegey [1] : Le revenu d’existence consiste à donner à tous, de la naissance à la mort et de manière inconditionnelle, un revenu. C’est une idée très ancienne que l’on a contribué à exhumer, mais avec un regard critique : ce type de revenu peut très bien s’inscrire dans le système économique actuel, sans le renverser ni le questionner.

Enregistrements de Bernard Stiegler – Christian Fauré En fonction de mon temps libre (!), je mettrai ici des enregistrements audio et video de prise de parole de Bernard Stiegler : radio, association, séminaire, colloque, intervention évènementielle, etc. Si vous-même possédez de tels enregistrements, merci de m’envoyer un message afin d’enrichir le catalogue, pour le plaisir de tous. Et n’oubliez pas les nombreux enregistrements disponibles sur la page personnelle de Bernard Stiegler sur le site d’Ars Industrialis Dans la première partie, Bernard Stiegler introduit son mémoire intitulé “Pour une théorie de l’attention”. Dans la seconde partie, Dominique Lecourt et Denis Guénoun posent leurs questions.Dans la dernière partie, Denis Kambouchner, Marcel Gauchet et Fethi Benslama posent leurs questions.

Pourquoi la libéralisation des services publics fait monter les prix (Flickr - dem13 - cc) Il y a une dizaine d’années, on nous vendait la libéralisation des services publics comme un moyen de faire baisser les prix. Mais depuis, on constate qu’au contraire, les prix ont largement tendance à progresser, démontant l’argument principal des tenants du recul de l’Etat. Un problème d’économie d’échelle Nous vivons dans une "société liquide" Ses livres s’interrogent sur les "horizons de sens" possibles dans un monde marqué par des crises radicales. Il invite à "se révolter par la créativité, l’écriture, l’engagement au plus près du monde". Zygmunt Bauman a notamment théorisé la "société liquide", un concept qui se penche sur le flux incessant de la mobilité et de la vitesse, caractéristique de notre modernité. Zygmunt Bauman décrit une société "en voie de liquéfaction avancée", où les relations humaines deviennent flexibles plutôt que durables, tant au plan personnel qu’au plan collectif. Dans notre "société liquide", « on évite la corvée de la rupture (rompre ou se faire licencier par SMS. Pour Zygmunt Bauman, prendre soin de l’homme, c’est prendre soin de sa créativité, de sa parole vive…

vers le fédéralisme français En meeting à Mulhouse, l'ancien candidat du Front de gauche à l'Élysée a dénoncé «la volonté de démembrer l'unité et l'indivisibilité de la République». Mulhouse Pour Jean-Luc Mélenchon, c'est non. Ni assurance ni charité, la solidarité, par Alain Supiot (Le Monde diplomatique, novembre 2014) Bien qu’elle doive l’essentiel de sa fortune à la pensée sociologique et politique, la notion de solidarité a une origine juridique. Elle a d’abord désigné (dans le code civil de 1804) une technique du droit de la responsabilité utilisée en cas de pluralité de créanciers (solidarité active) ou de débiteurs (solidarité passive) d’une même obligation. C’est seulement à la fin du XIXe siècle qu’elle a acquis un sens juridique nouveau : celui d’organisation collective permettant de faire face aux risques liés au machinisme industriel, et de faire peser sur ceux qui de fait les créent une responsabilité objective, indépendante de toute faute. Ont ainsi été institués des régimes de solidarité que Jean-Jacques Dupeyroux a justement décrits comme des « pots communs (...) où l’on cotise selon ses ressources et où l’on puise selon ses besoins (1) ». C’est sur le plan national que la solidarité a acquis la plus grande portée.

Mort du philosophe Bernard Stiegler, technicien de la pensée et penseur de la technique La soudaineté de l’annonce de son décès a de quoi laisser sans voix. Le philosophe Bernard Stiegler, qui avait tant travaillé sur les mots pour dire le bouleversement que les nouvelles technologies font subir à notre monde, est mort jeudi 6 août, à l’âge de 68 ans. «Un contemporain hors du commun, qui a cherché à inventer une nouvelle langue et de nouvelles subversions», écrivait le Collège international de philosophie en annonçant sa disparition sur Twitter et Facebook.

le keynésianisme contre le neolibéralisme Parler d’économie dans podcastscience peut surprendre, surtout pour tous les amateurs de sciences dures. Néanmoins l’économie s’inscrit dans le cadre des sciences humaines, un domaine des sciences que nous avons déjà abordé à quelques occasions dans ce podcast. L’idée m’est venue de revenir sur les thèses fondamentales de l’économie suite au visonnage d’une série de vidéos passionnantes et réellement inspirantes du professeur espagnol Julián Pavón de l’Université Polytechnique de Madrid. Ces vidéos dont je me suis amplement insiprées pour rédiger ce dossier reviennent sur les principes fondateurs de la macroéconomie qui ont été appliqués dans notre histoire récente du XXème siècle et dans la première décennie du XXIème siècle.

Les repentis de Facebook Les chiffres donnent le vertige. Facebook revendiquait deux milliards d’utilisateurs actifs en juin dernier, sachant que la population mondiale est de 7,4 milliards d’êtres humains. En France, 25 millions de personnes se connecteraient chaque jour sur la plateforme et remontent leur fil d’actualité. Mais son image commence à pâtir de critiques et d'inquiétudes venant d'anciens hauts cadres du réseau social et même de Barack Obama ! Le côté obscur de Facebook

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