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Bernard Friot - Sur le salaire universel

Bernard Friot - Sur le salaire universel
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Google : "Au XXIe siècle, qui contrôle l’intelligence artificielle contrôle le reste" Considéré comme un gentil moteur de recherche, Google est aujourd’hui en tête pour développer l’intelligence artificielle la plus développée au monde. Une IA plus performante encore que les capacités de l’être humain. Entretien avec Laurent Alexandre, expert en technologies du futur. Premier chef d’État invité par Barack Obama depuis sa réélection, François Hollande passera dès ce lundi trois jours au pays de l’Oncle Sam. Hier, les lecteurs du Journal du Dimanche pouvaient découvrir l’interview impressionnante de Laurent Alexandre, présenté comme “expert en technologies du futur” par l’hebdomadaire. Ce matin, il confirme ses dires à Konbini. Quand Larry Page monte au créneau Depuis quelques années, l’entreprise fondée en 1998 use de moyens qui dépassent de loin le strict cadre informatique. Les projets de Google sont multiples mais revêtent un même point commun : ils touchent tous de près ou de loin à des algorithmes d’intelligence artificielle. Facebook et IBM dans les pas de Google

Le salaire à vie : qu’est-ce donc ? 28 mars 2018 Texte inédit pour le site de Ballast Le reve­nu de base a le vent en poupe : plu­sieurs expé­ri­men­ta­tions se mettent ain­si en place dans dif­fé­rents pays. C’est que l’i­dée de déta­cher le reve­nu de l’emploi paraît faire son che­min à gauche comme à droite. Si le salaire à vie part des mêmes pré­misses, ses fon­de­ments comme ses objec­tifs divergent en tout point : il ambi­tionne un dépas­se­ment du capi­ta­lisme. Théorisé par le socio­logue Bernard Friot et por­té par l’as­so­cia­tion Réseau sala­riat, ce pro­jet inter­roge et redé­fi­nit les concepts de tra­vail et d’emploi, de salaire et de reve­nu. C’est un scé­na­rio qui com­mence à être connu tant il devient récur­rent : au nom de la lutte contre le chô­mage, les gou­ver­ne­ments suc­ces­sifs déman­tèlent un peu plus le code du tra­vail en vue de « flui­di­fier » le mar­ché de l’emploi. Pour com­prendre cela, il faut en reve­nir à la notion même de tra­vail. Série Tools, par Luis de la Barrera-Montenegro

Will Switzerland trigger the basic income revolution? With the success of the federal initiative for unconditional basic income, Switzerland may accelerate the worldwide debate on basic income for all. Launched one year ago by two basic income groups from Basel and Zurich, the swiss initiative for basic income still has until august to make sure it has the 100.000 signatures to succeed and trigger a referendum, as specified under the Swiss law. Yet, basic income activists were happy and smiling when welcoming me at the train station in Geneva two weeks ago. With more than 110.000 signatures collected so far, much of the job has been done already. A referendum within two years? But even though the press is now unanimous that they are on the verge to succeed, the activists now aim at collecting 130k signatures by august, just to make sure they reach the quotum. In general, such a refrendum is organize within two years after the success of the initiative has been recognized by the authorities. But the activists are not too much in a hurry.

Alternatives to Liberal Individualism and Authoritarian Collectivism Essay. The complexity of the social. Thinking interdependence in the twenty-first century. Jeremy Gilbert. Jeremy Gilbert explores alternatives to the fundamentalisms of both liberal individualism and authoritarian collectivism. Jeremy Gilbert: Liberalism, collectivism and democracy The defining conflict of our times appears to some to be that between ‘Islam’ and ‘the West’. Liberal individualism is, broadly, the most influential and widespread way of thinking about and relating to the world in western economies. Since denunciations of ‘bourgeois individualism’ have a long and honourable history on the left, it is worth bearing in mind just how much has been gained by the hegemony of this set of ideas. Broadly speaking, we can understand the rise of various kinds of ‘fundamentalism’ around the world - evangelical Christianity, Zionism, Hindutva, Islamism, Serbian and comparable nationalisms - as responses to the disaggregating and disconcerting consequences of liberal individualism.

Michéa : « Jamais les nuisances du système capitaliste n’ont été aussi claires » (1/3) Et pourtant le philosophe montpelliérain s’étonne, comme Georges Orwell en 1937, que le socialisme perde « du terrain là où précisément il devrait en gagner ». Pour comprendre comment on en est arrivé là, il est revenu, lors d’une conférence qui a fait salle comble le 9 décembre dernier à Montpellier, aux trois critiques formulées par le socialisme dans la première moitié du XIXe siècle. Et dans son dernier livre, Le complexe d’Orphée il explique comment la gauche a « abandonné l’ambition d’une société décente qui était celle des premiers socialistes ». Dans cet article, vous allez lire des informations que vous n’aurez pas lues ailleurs. « En ce moment, la seule attitude possible pour tout individu honnête (en anglais : « for any decent person ») que son tempérament le porte plutôt vers les conservateurs ou plutôt vers les anarchistes, c’est d’œuvrer pour l’avènement du socialisme. » C’est par cette phrase que Jean-Claude Michéa débute sa conférence le 9 décembre dernier (1).

Bernard Friot : « Le management capitaliste entrave notre désir de participer au bien commun Basta ! : On parle désormais davantage de « pouvoir d’achat » que de salaires. En quoi est-ce différent ? Bernard Friot [1] : La « défense du pouvoir d’achat » ne passe pas par une hausse du salaire mais par la baisse des prix – et donc des salaires – ou par des formes de rémunération sans cotisations sociales : épargne salariale, intéressement, primes… Utiliser le terme « pouvoir d’achat », c’est aussi nous réduire à nos seuls besoins à satisfaire par ce pouvoir d’achat, c’est accepter de réduire le salaire au seul prix de notre force de travail. Vous proposez d’associer au salaire une forme de « citoyenneté économique ». Le suffrage universel – une personne, une voix – a été conquis pour affirmer la souveraineté populaire sur la délibération politique. Comment fonctionne et à quoi sert cette qualification, que vous appelez « universelle » ? La qualification universelle est l’expression de cette exclusivité populaire dans la maîtrise de la production. Je vous pose aussi la question.

Le revenu de base ? Même pas peur ! « Le revenu de base fait peur à gauche », tel est le titre d’un article paru samedi sur le site Slate.fr sous la plume d’Emmanuel Daniel. Frédéric Bosqué répond point par point aux arguments avancés contre le revenu de base, et démontre le bien-fondé de cette proposition. Je n’ai pas le plaisir de connaître M. Daniel mais j’aurais aimé discuter avec lui avant la parution de cet article (offre valable après également…). Peut être d’ailleurs que d’autres articles vont suivre ? J’en serais tout autant ravi. Le point commun qui unit une large majorité de ces groupes est qu’elles réduisent les humains à n’être que la prothèse d’une activité de production marchande. Car, si le revenu de base fait débat auprès de toutes les parties prenantes de la société de production, c’est justement qu’il en annonce la fin. Il ne s’agit donc pas ici de se battre à coup d’arguments économiques (même si nous verrons que les arguments en faveur du revenu de base ne manquent pas). Ah !

Nous sommes tous très anxieux | Elodie Chatelais Six thèses sur l’anxiété, et sur les raisons pour lesquelles elle constitue réellement une entrave au militantisme, et une stratégie possible en vue de la surmonter[1]. Traduit et publié avec l’aimable permission de l’Institut de la Conscience Précaire. 1 : Un affect réactif prédominant est inhérent à chaque phase du capitalisme[2]. Chaque phase du capitalisme est marquée par un affect qui le maintient en vie, et ce n’est pas une situation figée. L’un des affects prédominants de chaque phase se caractérise par le fait qu’il constitue un secret public, une chose que tout le monde sait mais que personne n’admettra ou ne dira à haute voix. De manière générale, le secret public est particularisé. Durant l’ère moderne (jusqu’à la solution d’après-guerre), l’affect prédominant était la misère. Lorsque la misère en tant que stratégie de contrôle a cessé de fonctionner, le capitalisme a instauré l’ennui. 3: Le capitalisme a en grande partie assimilé la lutte contre l’ennui.

La face cachée de la fraude sociale, par Philippe Warin «La fraude sociale : ce sport national qui plombe notre économie » ; « Fisc, Sécu, chômage : ce que les fraudeurs nous coûtent » ; « Fraudeurs de la Sécu. Ceux qui ruinent la France » ; « La grande triche. Enquête sur les 15 milliards volés à la protection sociale » ; « La France des assistés. Ces “allocs” qui découragent le travail » (1)… La meilleure façon de saper la légitimité de la protection sociale, c’est de laisser entendre qu’elle ressemble à une passoire. Les tricheurs se glisseraient aisément entre les mailles d’un filet trop lâche, et leur parasitisme finirait par transformer la solidarité nationale en une menace pour le pays. Le 8 mai 2011, au micro d’Europe 1, l’ancien ministre des affaires européennes Laurent Wauquiez n’hésitait pas à comparer l’« assistanat » au « cancer de la société française ». Nul ne suggère que les filous bénéficiant de prestations indues n’existent pas. Un scandale d’autant plus grand que ceux qui renoncent à leurs droits les financent néanmoins.

Le salaire à vie ou la mort du chômage Avec sa proposition de salaire à vie, l’économiste et sociologue Bernard Friot, entend renverser la logique classique qui relie emploi et salaire en proposant que les individus se voient conférer, à leur majorité, une qualification donnant droit à un salaire, et ce, quelle que soit leur activité. Ce dispositif s’appuie ainsi sur le constat que le travail est omniprésent dans nos sociétés, même s’il ne s’intègre pas nécessairement dans une logique d’emploi. Il ne s’agit donc plus seulement de répartir la richesse produite par le travail, mais bien de rémunérer l’activité. On pourrait ainsi prendre l’exemple des travaux ménagers, comptabilisés ou non, comme une activité économiques, selon qu’ils sont effectués à titre privé ou rémunérés par un employeur. Ce ne seraient donc plus les entreprises qui paieraient les salaires, mais bien une caisse sociale, alimentée grâce à la richesse produite par l’ensemble de l’économie.

La faim / Les conséquences / Accueil - Fondation SQLI La faim continue à s’étendre dans le monde. Cette injustice innommable résulte des pratiques économiques et politiques de notre temps. Avant 1950, aucune population de la planète ne connaissait la faim chronique. Il y a maintenant près de 1 milliard d’êtres humains qui souffrent tous les jours de la faim. On admettait implicitement qu’il fallait un taux structurel d’affamés dans le monde! Télécharger l'image La tyrannie de la faim est proprement inacceptable, et nous devrons faire face à des situations sociales explosives, de plus en plus difficile à masquer, d’autant que la faim concerne nos latitudes. Pour l’économiste Serge Latouche « L’homo-economicus tend à devenir un « criminel » ordinaire plus ou moins complice de la banalité économique du mal ». Nous ne pouvons pas nous dédouaner de notre responsabilité individuelle dans ce crime contre l’humanité. La logique économique mondiale a poussé jusqu’à l’absurde l’échange de produits alimentaires en tout sens sur la planète. Ils ont dit…

Pire que l’autre, la nouvelle science économique, par Laura Raim La théorie économique dominante, dite « néoclassique », vit des jours difficiles. Non seulement les liens incestueux de ses spécialistes avec les institutions financières sont révélés (1), mais leur responsabilité dans la dernière crise éclate au grand jour. L’autorégulation se justifiait, avaient coutume d’expliquer les maîtres incontestés de la discipline, par la parfaite efficience des marchés, elle-même découlant de la rationalité sans faille des agents. Un conte pour enfants sages mis à mal par la crise financière. L’invalidation spectaculaire de la doctrine dominante ne fait cependant pas que des malheureux dans la profession. Cette école, tout en restant compatible avec la plupart des postulats de la science économique orthodoxe, incorpore les enseignements de la psychologie comportementale. Les investisseurs financiers n’échappent pas à l’emprise des biais cognitifs. Car, postule la BE, si nous sommes irrationnels, nous n’en sommes pas moins prévisibles.

Attention il parle du revenu universel, pas du revenu de base inconditionnel, la femme présente a ses côtés elle représente le RBI, et dit plusieurs fois qu'elle n'est pas d'accord avec la vision de Friot by danielbuteau Nov 27

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