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Bernard Stiegler

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Bernard Stiegler : "Je réfléchis au rapport entre la technique et le mal" - Ép. 6/9 - La Nuit rêvée de Jean-Pierre Vincent (2017) 2016 |En juin 2016, dans "La conversation scientifique", plaidant pour une bifurcation, une nouvelle rationalité économique, Bernard Stiegler livrait sa vision du monde d'après la révolution numérique, un monde qui n'en est plus un, gouverné par les Data Centers et les algorithmes...

Bernard Stiegler : "Je réfléchis au rapport entre la technique et le mal" - Ép. 6/9 - La Nuit rêvée de Jean-Pierre Vincent (2017)

Disruption… autrement dit rupture, fracture, c'est ce concept publicitaire fameux, propriété de l'agence TBWA depuis 1992, que Bernard Stiegler a repris au vol dans son livre, Dans la disruption : Comment ne pas devenir fou ? , dont la quatrième de couverture s'ouvre sur ces mots : "Pour les seigneurs de la guerre économique, dans la disruption, qui est « un phénomène d'accélération de l'innovation (…), il s'agit d'aller plus vite que les sociétés pour leur imposer des modèles qui détruisent les structures sociales et rendent la puissance publique impuissante. C'est en quelque sorte une stratégie de tétanisation de l'adversaire". (2) Bernard Stiegler: «L’accélération de l’innovation court-circuite tout ce qui contribue à l’élaboration de la civilisation»

«Disruptif».

(2) Bernard Stiegler: «L’accélération de l’innovation court-circuite tout ce qui contribue à l’élaboration de la civilisation»

Le terme, dixit le dictionnaire de l’Académie française, dérive du latin disrumpere, «briser en morceaux, faire éclater». Dans le langage des entreprises du numérique, «l’innovation disruptive», c’est l’innovation de rupture, celle qui bouscule les positions établies, court-circuite les règles du jeu, impose un changement de paradigme. De Google à Uber, la «disruption» bouleverse nos vies connectées.

Mais à quel prix ? Directeur de l’Institut de recherche et d’innovation du centre Pompidou, fondateur de l’association Ars Industrialis, le philosophe Bernard Stiegler consacre son travail aux effets des mutations technologiques. Le numérique nous empêche-t-il de penser ? (en partenariat avec Le Monde) Le numérique empêche-t-il de penser ? Bernard Stiegler. Esprit vous offre encore : 3 visites Quel est l’impact des nouvelles technologies sur la mémoire et sur l’attention ?

Le numérique empêche-t-il de penser ? Bernard Stiegler

Plutôt que de déplorer la « perte » de la mémoire et le risque de dispersion de la pensée induits par le numérique, mieux vaut s’attacher à reconstruire une philosophie et une politique de l’attention fondées sur ces nouveaux outils, qui prennent en compte leur dimension potentiellement toxique mais construisent également une thérapeutique de ces techniques. Esprit – Partons de la distinction que vous reprenez de Platon entre deux types de mémoires : la mémoire comme ressouvenir qui donne accès à la connaissance (anamnèse) et la mémoire comme technique pour soutenir l’art rhétorique des sophistes (hypomnèse). Aujourd’hui, la technologie vous apparaît comme toujours plus puissante dans sa capacité à seconder la mémoire, elle étend notre mémoire à travers des objets technologiques, elle est une « mnémotechnologie ».

En quoi est-ce un problème ? Bernard Stiegler: «Toute technologie est porteuse du pire autant que du meilleur» Quand Le Temps voyait le jour dans ses bureaux de Cointrin, la rédaction était équipée des tout nouveaux iMac, Internet était balbutiant, le world wide web (www) venait à peine d’être inventé, Google n’existait pas, ni Facebook et les réseaux sociaux qui dominent aujourd’hui le Net, ni le big data.

Bernard Stiegler: «Toute technologie est porteuse du pire autant que du meilleur»

C’était l’ancien monde, celui d’avant les écrans interactifs. Prolétarisation - Bernard Stiegler. Vers une économie de la contribution - une vidéo Cinéma. Mort du philosophe Bernard Stiegler, technicien de la pensée et penseur de la technique. La soudaineté de l’annonce de son décès a de quoi laisser sans voix.

Mort du philosophe Bernard Stiegler, technicien de la pensée et penseur de la technique

Le philosophe Bernard Stiegler, qui avait tant travaillé sur les mots pour dire le bouleversement que les nouvelles technologies font subir à notre monde, est mort jeudi 6 août, à l’âge de 68 ans. «Un contemporain hors du commun, qui a cherché à inventer une nouvelle langue et de nouvelles subversions», écrivait le Collège international de philosophie en annonçant sa disparition sur Twitter et Facebook. En mars dernier, Bernard Stiegler donnait encore une interview à Libération à l’occasion de son dernier livre, Qu’appelle-t-on panser ? La leçon de Greta Thunberg (Les liens qui libèrent). Evoquant l’impuissance des gouvernements et des multinationales face à la crise climatique et à la colère des jeunes générations, il confiait : «Même s’ils le voulaient, les Etats n’auraient pas les concepts pour changer. «Il inventait son vocabulaire en marchant» «Un peu tout ce qu’on peut attendre de la philosophie»

"Une nouvelle figure de l'amateur" Entretien avec Bernard STIEGLER. Carolinestiegler. Parlons d'Images Conférence #5 - Bernard Stiegler - Les écrans et la jeunesse. Bernard Stiegler : économie collaborative et individuation.

Bernard Stiegler: Les Entretiens du nouveau monde industriel. Bernard Stiegler : « Le marketing détruit tous les outils du savoir » - Société de consommation. Texte publié intégralement dans la revue Soldes [1], que vous pouvez vous procurer dans l’une de ces librairies ou lors de l’événement organisé au Point éphémère à Paris le 24 mars (voir à la fin de l’article).

Bernard Stiegler : « Le marketing détruit tous les outils du savoir » - Société de consommation

Peut-on sortir de l’ère industrielle ? J’ai la conviction profonde que ce qu’on appelle humain, c’est la vie technicisée. La forme de vie qui passe par la technique, qu’elle soit du silex taillé ou du silicium, organisée comme aujourd’hui par un microprocesseur ou par autre chose. Dans tous les cas, nous avons affaire à de la forme technique. L’individuation psychique, c’est-à-dire la manière de devenir ce que je suis, l’individuation collective, la manière dont se transforme la société dans laquelle je vis, et l’individuation technique, la manière dont les objets techniques se transforment, sont inséparables.

Quand on appréhende les questions dans leur globalité, il est inconcevable de faire face à cette poussée démographique avec des moyens non industriels. Et aux États-Unis ? Bernard Stiegler (interactive philosopher/philosophe interactif) Proletarization / Prolétarisation. Bernard Stiegler : La télécratie et la captation du désir. Conférence Bernard Stiegler : "Veux-tu être mon ami?" Bernard Stiegler: We have to invest massively in culture. La mécanique du marketing par Bernard Stiegler. Vers une économie de la contribution - une vidéo Cinéma. Quand Bernard Stiegler rencontre Michel Serres : « Pourquoi nous n’apprendrons plus comme avant ? ». Bernard Stiegler : Economie libidinale et économie politique.

Enregistrements de Bernard Stiegler – Christian Fauré. En fonction de mon temps libre (!)

Enregistrements de Bernard Stiegler – Christian Fauré

, je mettrai ici des enregistrements audio et video de prise de parole de Bernard Stiegler : radio, association, séminaire, colloque, intervention évènementielle, etc. Si vous-même possédez de tels enregistrements, merci de m’envoyer un message afin d’enrichir le catalogue, pour le plaisir de tous. Et n’oubliez pas les nombreux enregistrements disponibles sur la page personnelle de Bernard Stiegler sur le site d’Ars Industrialis Dans la première partie, Bernard Stiegler introduit son mémoire intitulé “Pour une théorie de l’attention”.

Dans la seconde partie, Dominique Lecourt et Denis Guénoun posent leurs questions.Dans la dernière partie, Denis Kambouchner, Marcel Gauchet et Fethi Benslama posent leurs questions. Enregistré en Mars 2007. Introduction : 1. 2. 3. Les questions / réponses : L’entretien est divisé en plusieurs parties :