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Oip.org - Observatoire International des prisons

Oip.org - Observatoire International des prisons
Adopté par le Parlement, le volet pénitentiaire du projet de loi de finances 2014 continue de consacrer l'essentiel des fonds à la construction de prisons et à leur sécurité, au détriment des actions d'insertion et du développement de la probation. Pour les prisons, le changement n'est pas pour maintenant. Le budget prévu pour l'administration pénitentiaire dans le projet de loi de finances 2014 est pratiquement constant : 3,23 milliards d'euros contre 3,19 milliards en 2013. Cette légère hausse devrait permettre le recrutement de 300 conseillers d'insertion et de probation (CPIP) supplémentaires, ce qui restera bien insuffisant pour atteindre l'objectif annoncé par le Premier ministre de quarante personnes suivies par conseiller. Pour le reste, le Gouvernement privilégie deux axes principaux : « l'extension du parc actuel de 57 000 à 63 500 places » et la « sécurisation des prisons ».

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Abolir la prison, ses mécanismes et ses logiques Les philosophes Michel Onfray et Tony Ferri, le député Noël Mamère, l'ancien président de l'Observatoire international des prisons Gabriel Mouesca, les avocats Lucie Davy et Yannis Lantheaume ou encore l'ancien détenu Philippe El Shennawy se prononcent pour que « soit jetée aux oubliettes de l'Histoire cette maudite habitude qui permet à l'homme d'enfermer l'homme et de le tenir emmuré ». « Les principes qui ont fondé la prison étaient des principes philanthropiques : le délinquant, pendant son incarcération, allait réfléchir, s'amender, se régénérer. L'histoire a eu raison de ces pénibles calembredaines. «Cachez ces prisons qu’on ne saurait voir !» L’Etat est pauvre, en tout cas trop endetté et engagé de toutes parts par des dépenses plus « prioritaires », pour que personne ne vienne sérieusement lui reprocher de ne pas réserver un sort meilleur à ses prisonniers. Car le prisonnier n’a jamais été populaire. Le maton non plus d’ailleurs.

Les Français et la prison - Infostat Justice - Juin 2013 Rencontre avec Krzysztof OLKOWICZ, Directeur Pénitentiaire Régional,lors de la réunion du GMP (Groupement Multi-professionnel des prisons) à Paris, le 4 février 2014. Le 4 février 2014, le GMP, a organisé, une rencontre entre Krzysztof OLKOWICZ, dirigeant de plusieurs établissements pénitentiaires polonais (ancien juge, avocat et également Colonel) et divers intervenants du milieu carcéral français (psychiatre, directeur de prison, éducateur, sociologue, visiteurs de prison,…) Après une rapide présentation de chaque participant, la discussion est ouverte.

Le lynchage de Kadhafi : l'image du sacrifice humain et le retour à la barbarie L’exhibition des images du lynchage de Mouammar Kadhafi rend nos sociétés transparentes. Elles pétrifient et nous demandent de déposer les armes. Ce sacrifice traduit un retour vers une société matriarcale, vers un « état de nature ». En nous fixant dans une violence sacralisée, ces images nous révèlent que l’Empire étasunien constitue une régression inédite dans l’histoire de l’humanité. Elles attestent que l’objectif de cette guerre n’est pas seulement la conquête d’un objet, le pillage du pétrole ou des avoirs libyens, mais aussi, comme dans les croisades, la destruction d’un ordre symbolique, au profit d’une pure machine de jouissance, d’un capitalisme déchaîné. A l’occasion de la diffusion des images du lynchage de Mouammar Kadhafi, nos dirigeants politiques ont manifesté une étrange jouissance. « Strange Fruit » (1), ces images font immédiatement penser à celles de la pendaison de Saddam Hussein organisée le jour de « Aïd al-Adha », la fête du sacrifice.

«Pour en finir avec la justice punitive» Lode Walgrave revient sur les principes et fondements de cette justice, et pointe les limites des approches qui prévalent actuellement en France. Propos recueillis par Laure Anelli, de l'OIP-SF. Qu’est-ce que la justice restaurative ? Lode Walgrave : C’est un champ d’intervention et de recherche encore en construction, qui voit cohabiter plusieurs défi nitions. On peut néanmoins énoncer certains principes communs à ces diverses approches. D’abord, dans la conception restaurative, la justice n’a pas pour fonction de punir, de traiter ou de protéger mais de (faire) réparer ou compenser le plus possible les préjudices causés par un délit.

En Louisiane, prisons cherchent prisonniers, par Maxime Robin En 2012, et pour la troisième année d’affilée, le nombre de détenus a baissé aux Etats-Unis : on en comptait environ trente mille de moins. Confrontés à des difficultés budgétaires, les Etats ne peuvent plus assumer le coût du « tout carcéral », et c’est dans une unanimité politique peu coutumière que républicains et démocrates s’entendent au niveau local pour désengorger les prisons. En Californie — responsable à elle seule de la moitié de la baisse pour 2012 — ou au Texas, l’heure est donc à l’allégement des peines et aux solutions alternatives. En Louisiane, en revanche, un chèque en bois demeure passible de dix ans d’emprisonnement, et la peine plancher pour un cambrioleur récidiviste est toujours de vingt-quatre ans incompressibles. Le taux d’incarcération y a doublé en vingt ans, atteignant un niveau que l’on ne connaît nulle part ailleurs sur le globe. Quatre-vingts par dortoir

Quand les prisons, les détenus et la politique carcérale deviennent des produits d'investissements Cela doit devenir la plus grande prison de Belgique. Près de 1 200 détenus dans un « village » pénitentiaire à proximité de Bruxelles, avec trois unités pour hommes, deux unités pour femmes, un établissement d’enfermement psychiatrique et un pour les jeunes. Surdimensionné, trop cher, construit sur des terres agricoles : le méga-projet suscite des oppositions. Cette nouvelle prison est aussi controversée parce qu’elle doit être bâtie et gérée en partenariat public-privé (PPP). Le marché a été confié à un consortium composé de deux entreprises de BTP et d’une banque d’investissement australienne (Macquarie). Un champ d’activité comme un autre pour cette banque qui investit dans les transports, les infrastructures d’eau, les hôpitaux… et les cellules.

Le 9 septembre, les prisonniers des États-Unis entrent en grève Depuis des mois, une mobilisation sans précédent se met en place. Dans toutes les prisons américaines, des prisonniers s’apprêtent à se mettre en grève de la faim, des plateaux ou du travail. À l’extérieur des manifestations sont prévues dans tous les états. La date n’a pas été choisie au hasard, ce 9 septembre on commémorera le 45e anniversaire de la mutinerie d’Attica. [1] Le système carcéral américain avec ses 2,3 millions de détenus (près d’un adulte sur cent dont 40% sont afro-américains) est une des conditions même du maintien de l’ordre et de l’économie.

Mauvaise pub pour les prisons : un docu censuré L’administration pénitentiaire veut tuer un film racontant le déménagement d’une vieille prison vers un centre déshumanisé. Depuis le mois de mars, le documentaire « Le Déménagement », de Catherine Rechard, est en attente de diffusion sur France 3 Bretagne. Ce beau film de 54 minutes raconte le déménagement, début 2010, des prisonniers de la vieille maison d’arrêt Jacques-Cartier, à Rennes, vers un centre de détention situé en périphérie de la ville. Tous les détenus interrogés avaient bien sûr accepté d’être filmés.

Leçon de décroissance carcérale Par Laure Anelli Avec 55 prisonniers pour 100 000 habitants, soit près de la moitié du taux français, la Finlande affichait en 2016 l’un des taux de détention les plus bas d’Europe. Pourtant, le petit pays partait de loin, puisqu’il en comptait 150 pour 100 000 habitants cinquante ans auparavant. Comment expliquer la baisse continue du nombre de détenus dans les prisons finlandaises ces dernières décennies, et ce alors que la plupart des pays européens ont vu le leur augmenter, à l’instar de la France ? Pour le directeur de l’institut national de criminologie et de politique juridique, Tapio Lappi-Seppälä, « la diminution de la population détenue finlandaise est le résultat d’une stratégie politique bien consciente, méthodique et systémique engagée sur le long terme »1.Une politique qui commence par une réelle prise de conscience de l’état de surpeuplement des prisons finlandaises et des mauvaises conditions de détention qui en découlaient. Basculement idéologique

Responsabilité sociétale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Sociétal. La responsabilité sociétale (ou responsabilité sociale) est le concept qui désigne la responsabilité d'une entité (agent économique, groupe, collectivité...) relativement aux conséquences sociales, sanitaires et environnementales de ses activités, notamment pour ses parties prenantes. Le principe de punition Manuel Valls et Bernard Cazeneuve se sont rendus hier à Alfortville dans un commissariat pour « dialoguer avec la base » après les manifestations de policiers Des manifestations qui ont défié leurs puissants syndicats, la hiérarchie et l'exécutif. Dans L’Express, Sebastian Roché explique le fossé qui s’est creusé entre de nombreux policiers et leurs représentants, accusés « de profiter du système de cogestion entre l’administration et la police », notamment en matière d’avancement et de promotions. Le criminologue rappelle que c’est essentiellement la sécurité publique qui manifeste, « alors que la police judiciaire, les services d’intervention et le renseignement sont quasi absents des rassemblements. Et pourtant la population carcérale n’a jamais été aussi nombreuse

Le Bilan Sociétal© : de la prise en compte des intérêts contradictoires des parties prenantes à la responsabilité sociétale 1L'objectif de cet article est de montrer qu'un des enjeux essentiels de la RSE est aujourd'hui la prise en compte de l'ensemble des parties prenantes qui permet d'évaluer les implications réelles d'une entreprise dans son environnement économique, social et environnemental. Dans ce sens, le Bilan Sociétal est un facteur d'innovation en matière de responsabilité sociétale. 2Le CJDES a créé l'outil Bilan sociétal dans le but d'évaluer et de valoriser la responsabilité sociétale des entreprises de l'économie sociale, en faisant appel à des valeurs autres que financières : citoyennes, humaines, démocratiques, environnementales. L'élaboration, depuis le début des années 1990, de cet outil a été l'objet d'une collaboration de nombreux acteurs dans des groupes de travail pilotés par le CJDES.

Suède - Fermer des prisons, une question de détermination Entretien avec Norman Bishop, fondateur du département de recherche et développement de l’administration pénitentiaire suédoise et expert pour le Conseil de l’Europe sur les questions pénitentiaires. Recueilli par Laure Anelli Depuis au moins soixante-dix ans, la Suède parvient à maintenir un taux de détention raisonnable : 60 pour 100 000 en 2014, quarante points de moins qu’en France.

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