background preloader

Faire de Twitter un véritable outil d’apprentissage

Faire de Twitter un véritable outil d’apprentissage
(Page précédente) Envoyer une série de messages dans la twittosphère a de quoi en laisser plus d’un sceptique. Comment en faire un outil utile au développement des compétences en écriture? Travailler sur le processus apparaît une piste prometteuse. L’intention derrière le projet Twittexte est de minimiser tous les irritants rencontrés par les enseignants qui utilisent Twitter, notamment ceux liés à la protection des renseignements personnels et au respect à la vie privée auxquels sont soumises les commissions scolaires. Le logiciel pourra servir aux élèves à travailler leurs microproductions. Par les activités qu’elle anime sur Twitter, Brigitte Léonard, quant à elle, avoue évaluer différemment et plus souvent. Les enseignants en sont à leurs premières réflexions concernant l’évaluation des textes publiés sur Twitter. Pour lire la suite

Les "twittclasses" mettent Twitter à l'heure francophone Primé au forum des enseignants de Lyon en 2011 pour son projet de twittclasse mené avec Amandine Terrier, Bertand Formet encourage les projets pédagogiques avec Twitter dans la francophonie. Il les recense aussi sur le site des twittclasses francophones, véritable vitrine des initiatives et support d’échanges. Nous avons souhaité faire le point avec lui sur les utilisations pédagogiques du réseau social qu’il observe, des apprentissages et des pratiques que ces usages permettent. Combien de twittclasses avez-vous recensées ? 195 utilisations passées ou en cours à cette rentrée 2012 mais ce n'est que mon propre recensement, j'essaye d'être le plus juste possible mais il y en existe certainement d'autres... Une dizaine de classes sont par exemple absentes du site faute de renseignements suffisants sur l'âge des élèves ou la localisation. Elles concernent quelles classes ? Pour quels types de projets utilise-t-on Twitter en classe ? Propos recueillis par Monique Royer Liens :

Conclusion Julie Beaupré, publié le 11 juin 2012 (Page précédente) Même si Twitter en est à ses balbutiements en salle de classe, les idées ne manquent pas chez les pédagogues qui ont commencé à l’utiliser. « Je veux continuer l’an prochain, affirme Brigitte Léonard qui croit que rien n’est impossible. Je n’ai que de bons commentaires. Entre enseignants, on s’inspire d’ailleurs beaucoup. « Je commence à utiliser Twitter comme le fait Jean Doré », confie Annie Côté. Quant à la suite pour Sylvain Bérubé, il s’exclame tout simplement « Donnez-moi une connexion Internet et je soulèverai le monde ! De son côté, Jean-Yves Fréchette est formel : s’il retournait en classe, il encouragerait ses élèves à utiliser leur appareil mobile en classe. « Comme on ne sait pas quoi faire avec ces nouveaux outils, on leur dit qu’ils ne peuvent pas les utiliser. Qu’en est-il des enseignants technologiquement timides?

Twitter en classe: des freins à un tel usage? On m'a demandé plusieurs fois quels pouvaient être les freins à une telle expérimentation. C'est vrai que j'en parle rarement ici, non pas pour occulter ce qui pourrait être négatif mais parce que j'essaie de positiver chaque aspect de l'expérience. 1. L'accès personnel de l'élève à Internet m'avait semblé, en début d'expérimentation, être un des plus gros freins à son développement. En début d'année scolaire, six élèves n'avaient aucun moyen d'accès personnel à Internet. Ce que j'imaginais être un frein n'en a pas été un. Ce frein n'existe pas: c'est l'élève qui décide de son assiduité à Twitter hors temps de classe. Ils ont expliqué ça aux deux journalistes qui sont venus les interviewer (l'occasion pour moi de les écouter donner leur avis) : « hors temps de classe », on sait qu'on a accès à des informations: on prend si on veut». Le réseau est aujourd'hui établi en flux plus ou moins tendu, de l'élève qui tweete quasiment tous les jours à celui qui lit sans forcément tweeter.

Réviser le bac 2012 sur Twitter grâce à un hashtag Vous vous apprêtez à réviser le bac et pensez déjà à la montagne de documents et de pages de cours qu'il va vous falloir relire. Et si vous révisiez autrement ? Une professeure d'Histoire-Géographie d'un lycée de La Rochelle a décidé de motiver ses élèves de Terminale en mettant en place un système de révision... sur Twitter. Twitter ? Hashtag ? Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore cette plateforme, Twitter est un site de micro-blogging permettant de poster des messages courts de 140 caractères maximum, appelés "tweets". Un hashtag est un mot-clé ou une expression, sans espace et précédé du signe "#". Réviser l'Histoire-Géo avec Twitter, c'est possible ! Laurence Juin est professeur d'Histoire-Géo et d'Education Civique dans un lycée professionnel de la Rochelle. La professeur explique sa démarche sur son blog. L'initiative est originale et motive les lycéens en les faisant sortir du cadre habituel des révisions.

Lecture et écriture 2.0 Le Web 2.0 ouvre la porte à de nouvelles possibilités en lecture et en écriture, tant au primaire qu’au secondaire, mais il pose aussi de nouveaux défis aux enseignants. Chenelière Éducation vient donc de publier Lecture et écriture 2.0, un ouvrage qui explore la littératie à l’ère d’internet et des médias sociaux. « La littératie 2.0 a entraîné des changements radicaux dans la façon dont on définit un citoyen instruit et, par conséquent, dont on lui enseigne. Il ne fait aucun doute que ces changements provoquent un stress parfois inconfortable. […] Cependant, un des principes fondamentaux de l’enseignement veut qu’on prépare les élèves au monde de demain, et non seulement à celui d’aujourd’hui », notent les auteurs. Le volume traite de blogue, de microblogue, d’écriture collaborative, mais aussi de baladodiffusion, de photos et d’illustrations. Par ailleurs, la maison d’édition a également lancé deux autres ouvrages au sujet de la lecture et de l’écriture. À lire aussi :

Great Twitter Tools for your Professional Development There is no blinking the fact that Twitter is a great social networking tool with a huge and promising potential in education. Educational Technology and Mobile Learning is trying to tap into this potential with a series of posts covering and reviewing web tools together with providing tips on how to effectively leverage this medium in the teaching and learning process. There is a section here labelled Educational Twitter Tools, in case you are a new reader to this blog, where you can have free access to a plethora of posts all talking about Twitter and its possible applicability in education. Today we have compiled a list of some awesome Twitter tools that can help you in your PD ( Professional Development ).

140 caractères… et pourtant! (Page précédente) Si les élèves aiment le défi d’écriture proposé par Twitter, est-ce qu’ils font réellement des apprentissages? Au primaire et au secondaire, il semble que oui. En première année, Brigitte Léonard se réjouit du fait que Twitter offre un moyen de faire des situations de communication authentique avec des rétroactions rapides et un réel public. Elle observe que ses élèves écrivent mieux. Ils écrivent de plus longues phrases et de meilleure qualité. « C’est la honte de faire des fautes en public, rapporte Annie Côté, enseignante en cinquième secondaire. Les enseignants apprennent-ils tout autant? « Si on me l’enlève, je pleure, s’exclame Sylvain Bérubé, enseignant au premier cycle du secondaire. Bien qu’elle utilise une page Facebook destinée aux parents, un blogue de classe et un blogue qui donne la parole à ses élèves, Brigitte Léonard ne reviendrait pas en arrière non plus. Pour lire la suite

L'École numérique » Twitter dans l’enseignement  Une autre façon de communiquer Enseignante de lettres et d’histoire-géographie en lycée professionnel, Laurence Juin a lancé avec une classe un projet de micro-blogging, TWITTER, depuis la rentrée de septembre 2009. Cette expérience est née au sein d’une classe d’élèves de bac professionnel commerce sur deux ans. L’année dernière a été très riche : c’est un vrai groupe classe avec un niveau de connaissances mais surtout de réflexion et de motivation très encourageant. Une classe qui incite à mettre en œuvre beaucoup de projets.À la fin de leur année de 1re, nous avons commencé à échanger via Facebook, véritable complément d’informations et de savoirs à mes cours. Mais les limites ont été vite atteintes : Facebook fait aussitôt sortir du cadre pédagogique pour toucher la sphère privée. Twitter permet aussi des discussions, échanges et débats sur des sujets culturels : les élèves, les enseignants tweetent sur leurs sorties cinéma, leurs musiques, leurs lectures etc.

Se produire devant public (Page précédente) Les médias sociaux sont très populaires chez les jeunes. Pas surprenant que plusieurs enseignants leur fassent de plus en plus de place en classe afin de stimuler l’intérêt de leurs élèves. Outre le fait que les jeunes sont friands de ces outils technologiques, le fait de diffuser à un large public les pousserait à fournir plus d’efforts dans leur travail. La classe sur Facebook Une façon simple de le faire : publier le résultat de différents projets sur la page Facebook de l’école. La twittérature Moins populaire que Facebook, le site de microbloguage Twitter est aussi en train de se tailler une place dans les classes. Contribuer à une encyclopédie Il n’y a pas si longtemps, les encyclopédies n’étaient que de gros volumes austères écrits par des spécialistes. Tout ce qu’il faut, c’est un ordinateur connecté à Internet. Dans la blogosphère Publier un blogue est une autre façon d’écrire pour un public élargi. L’identité numérique Chaque médaille a son revers!

[Infographie] Facebook vs. Twitter vs. Google+ en deux et simples images Vendredi 5 août Réseaux sociaux - 5 août 2011 :: 11:44 :: Par Jean-Luc-Atie Deux petites images qui rappellent et qui résument les fonctionnalités que nous offrent les trois réseaux sociaux, Google+, Facebook et Twitter. (Source image 1 – Source image 2) Qu’est-ce qu’on tweete aujourd’hui ? (Page précédente) Brigitte Léonard, Annie Côté et Sylvain Bérubé utilisent le même outil, mais leurs projets pédagogiques sont différents. Non seulement ils ont créé des activités signifiantes à leur image, mais ils les ont adaptées à l’âge de leurs élèves. Dans la classe de première année de Brigitte Léonard, il n’y a que deux ordinateurs branchés sur Internet. Les élèves travaillent donc en atelier. À 6 et 7 ans, ils sont en plein apprentissage de l’écriture et de la calligraphie. « Tout ce qui est écrit sur Twitter ou le blogue est préalablement écrit papier-crayon, explique-t-elle. L’enseignante profite aussi de la souplesse de Twitter pour envoyer des photos aux classes qui les suivent. « Des photos d’objets, de paysages, mais jamais d’élèves. Si Brigitte Léonard a utilisé Twitter toutes les semaines depuis la rentrée, il en est autrement dans les groupes de Sylvain Bérubé en troisième secondaire. Les groupes d’Annie Côté ont vécu leur expérience Twitter d’une tout autre manière.

Twitter en classe : gadget ou innovation ?- La Jaune et la Rouge Les réseaux sociaux sont plébiscités par le grand public et plus particulièrement par les jeunes qui, de 13 à 18 ans, sont 75 % à disposer d'un " profil ". Les institutions sont en revanche très embarrassées par ce phénomène de société résolument peu professionnel et connu pour sa capacité à mobiliser rapidement des foules. De l'interdiction des " apéros Facebook " dans les lieux publics au blocage pur et simple de l'accès au service dans plus de la moitié des entreprises, les réseaux sociaux sont, sinon diabolisés, du moins considérés avec suspicion et tenus à l'écart des choses dites sérieuses. Les réseaux sociaux sont, sinon diabolisés, du moins considérés avec suspicion Une authentique expérimentation Parmi les nombreuses expérimentations de Twitter en classe, celle initiée par Laurence Juin, 36 ans, professeur de français, d' histoiregéographie et d'éducation civique, est l'une des plus anciennes en France et des mieux documentées. Quand le bac pro donne l'exemple Un gadget de plus?

Les défis du manuel numérique Les éditeurs de manuels scolaires sont de plus en plus nombreux à se tourner vers le numérique. Si le manuel électronique semble un outil prometteur, plusieurs défis restent encore à relever. Voilà ce qui ressort d’une conférence sur le manuel de cours électronique à travers le monde prononcé par Pierre-Julien Guay, coordonnateur de la Vitrine technologie-éducation, l’automne dernier. « Parfois, on favorise le contenant technologique au détriment du contenu et je me demande si ce n’est pas la même chose avec le manuel électronique », questionne d’entrée de jeu M. Guay. Ce qui est clair toutefois, c’est que plusieurs obstacles sont toujours présents quant à son utilisation. La question de la gestion des droits est aussi complexe. « Idéalement, on devrait être capable d’assembler le matériel commercial, le matériel libre de droits et le matériel artisanal avec une gestion des droits de tout ça », estime-t-il. Pour l’instant, M. À lire aussi : L’ABC des manuels scolaires numériques

Internet, réseaux sociaux, twitter : sensibilisation

Ce site propose des façons de faire pour intégrer les réseaux sociaux à notre classe d'une façon pertinente et utile à l'apprentissage des élèves. by mariepierebernatchez Oct 10

Related: