background preloader

Nicolas Carr : “Est-ce que Google nous rend idiot ?”

Nicolas Carr : “Est-ce que Google nous rend idiot ?”
En introduction à un dossier à paraître sur le papier contre l’électronique, il nous a semblé important de vous proposer à la lecture Is Google Making Us Stupid ?, l’article de Nicolas Carr, publié en juin 2008 dans la revue The Atlantic, et dont la traduction, réalisée par Penguin, Olivier et Don Rico, a été postée sur le FramaBlog en décembre. Dans cet article, Nicolas Carr (blog), l’auteur de Big Switch et de Does IT matter ?, que l’on qualifie de Cassandre des nouvelles technologies, parce qu’il a souvent contribué à un discours critique sur leur impact, part d’un constat personnel sur l’impact qu’à l’internet sur sa capacité de concentration pour nous inviter à réfléchir à l’influence des technologies sur notre manière de penser et de percevoir le monde. Rien de moins. « Dave, arrête. Moi aussi, je le sens. Je crois savoir ce qui se passe. Je ne suis pas le seul. Les anecdotes par elles-mêmes ne prouvent pas grand chose. Mais la machine eut un effet plus subtil sur son travail.

http://www.internetactu.net/2009/01/23/nicolas-carr-est-ce-que-google-nous-rend-idiot/

«L’homo interneticus» restera-t-il «l’homo sapiens» ? (Deuxième partie) Rappel : Le troisième livre de Nicholas Carr, «What the Internet is doing to our brains: the shallows.», s’intéresse aux impacts d’Internet sur le cerveau humain. La première partie de cette analyse a mis en évidence les découvertes récentes des neurosciences sur l’extraordinaire plasticité de notre cerveau. Cette deuxième partie fait le point sur les liens entre le fonctionnement de notre cerveau et Internet. Hyperliens, multimédia, instantanéité, multitâches, bidirectionnalité... Ce sont, pour Nicholas Carr, les éléments qui différencient le plus Internet de nos «outils de l’esprit» traditionnels. J’ai aussi choisi de mettre en évidence trois thèmes majeurs des «shallows» :- Le bouleversement de notre relation au livre.- Les processus de mémorisation.- Les rôles et la responsabilité de...

L'intelligence collective On trouvera ici une versionPowerpoint™ de cet exposé. L’Internet n’est pas une technologie comme les autres, il a une valeur et un potentiel anthropologiques. C’est sur ce principe que Pierre Lévy, sociologue réputé, fonde le concept d’intelligence collective dans son ouvrage L’Intelligence collective : pour une anthropologie du cyberspace paru initialement en 1994. La juxtaposition des deux termes n’est pas choisie au hasard : ici, " intelligence " doit être compris comme dans le sens de " travailler en bonne intelligence " par exemple. La neuroscience computationnelle Radio France Premier épisode d'une série d'émission en compagnie de chercheurs de l'INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique). Xavier de La Porte reçoit Thierry Viéville, directeur de recherche INRIA dans l'équipe CORTEX. L'équipe-projet étudie les propriétés et les capacités du calcul neuronal, vu comme un traitement automatique de l'information réalisé sur des bases distribuées, numériques et adaptatives. Les invités Thierry Viéville

Le papier contre l’électronique (1/4) : Nouveau support, nouvelle culture Lit-on de la même manière sur un support de papier et sur un support électronique ? Le débat commence à être ancien : on pourrait le faire remonter aux critiques de Socrate à l’encontre de l’écriture à une époque où la transmission du savoir se faisait uniquement de manière orale. Elle se pose également en terme de conflit depuis la naissance de l’hypertexte, comme l’évoquait Christian Vandendorpe dans Du Papyrus à l’hypertexte. Un peu comme si deux mondes s’affrontaient : les anciens et les modernes. «L’homo interneticus» restera-t-il «l’homo sapiens» Nicholas Carr vient de publier son troisième livre, au titre inquiétant : «What the Internet is doing to our brains: the shallows.»(Les impacts d’Internet sur nos cerveaux : les bas-fonds.) Ce sera encore un grand succès de librairie, après ses deux ouvrages précédents, «Does IT matters?», qui avait secoué la profession informatique et «The big switch», très orienté «Cloud Computing» et dont j’ai déjà parlé dans ce blog.

Cybernétique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La cybernétique (en anglais cybernetics) est un terme, formé à partir du grec κῠβερνήτης (kubernêtês) « pilote, gouverneur », proposé en 1947 par le mathématicien américain Norbert Wiener pour promouvoir une vision unifiée des domaines naissants de l'automatique, de l'électronique et de la théorie mathématique de l'information, en tant que « théorie entière de la commande et de la communication, aussi bien chez l'animal que dans la machine »[1]. Des scientifiques d'horizons très divers et parmi les plus brillants de l'époque participèrent, autour des « conférences Macy » organisées de 1946 à 1953, à ce projet interdisciplinaire : mathématiciens, logiciens, ingénieurs, physiologistes, anthropologues, psychologues… Les contours parfois flous de cet ensemble de recherches s'articulent toutefois autour du concept clé de rétroaction (en anglais feedback) ou mécanisme téléologique.

Pascal Boyer Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Boyer. Ses domaines de recherche sont l'anthropologie et la psychologie. Il a notamment travaillé parmi les Fangs du Cameroun. Il est l'auteur de l'essai Et l'homme créa les dieux, où il expose une explication scientifique de la religion et de l'apparition de cette dernière dans les sociétés humaines. Dans les souterrains de Paris des hackers veillent au patrimoine culturel Connaissiez-vous l’existence, l’histoire et les agissements de ce réseau clandestin parisien appelé Urban eXperiment ou UX ? Peut-être bien que non et pour cause car ses membres cultivent à juste titre le secret et la discrétion[1]. Mais ils cultivent également autre chose qui les rapproche avant l’heure d’un activiste d’Anonymous, d’un développeur de logiciel libre ou d’un contributeur de Wikipédia. Difficile de ne pas y voir une sorte de parabole de l’Internet actuel…

Le papier contre l’électronique (2/4) : Lequel nous rend plus intelligent Suite de notre dossier sur ce qui oppose le papier à l’électronique. Après avoir constaté combien la question déclenchait de débats passionnés entre ceux qui viennent de la culture du livre et ceux qui vivent avec la culture du web, il est temps de nous mettre à comprendre l’impact des différences de support. Et notamment de nous demander vraiment si l’un des deux supports est capable de nous rendre plus intelligents. Le calme est bon pour l’esprit La psychologue et neurologue Maryanne Wolf est la directrice du Centre de recherche pour la lecture et le langage de la Tufts University.

L’impact d’Internet sur nos cerveaux Le dernier ouvrage de Nicholas Carr, « The shallows : what the Internet is doing to our brain » est un essais sur le virtuel mais il fait déjà couler beaucoup d’encre. La presse et les internautes s’activent autour de ce sujet et il suffit d’aller sur le Monde du 04 octobre ou sur le blog de Louis Naugès pour s’en faire une idée. Internet n’est pas sans répercussions sur la pédagogie. Dans ce nouveau contexte technologique, la tête bien faite n’est plus seulement un vaste palais de la mémoire, elle est plus que jamais, à travers une gestion informationnelle, un instrument d’analyse des environnements et, au fil de l’eau, de prise de décisions. Il est maintenant disponible en français sous le titre « Internet rend-il bête ?

Et l'homme créa les dieux Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sommaire[modifier | modifier le code] Ce livre a été publié en Français par Robert Laffont puis au format livre de poche par Gallimard. L'édition de Folio comporte 480 pages (sans les notes et index) et est structurée en 9 chapitres : La question des originesÀ quoi ressemble le surnaturel ? Makers ou le chaos créatif Ensuite, nous sommes dans un moment clé où nous savons que nous sommes en train de détruire la vie sur terre et dans les océans à un rythme jamais vu, juste pour enrichir quelques uns. Nous savons donc que notre mode de vie actuel n’est pas tenable, et ne nous rend pas heureux, en plus de ruiner le futur des générations suivantes. Recycler, anyone? Par ailleurs, jamais l’humanité n’a été aussi éduquée. Et pourtant, cette intelligence est surtout au service du consumérisme, et des grandes entreprises.

Penser la (dé-)cohérence Dans leur grande majorité, les étudiants que nous accueillons dans nos formations universitaires à la « méthodologie universitaire » ou aux technologies de l’information et la communication (TIC) sont des « insérés » du numérique : ils écrivent des messages sur Facebook, ils envoient des e-mails et des SMS, ils utilisent fréquemment des moteurs de recherche. Conjointement, un grand nombre d’initiatives de formation de type C2i 1 ont visé une familiarisation avec les « techniques usuelles 2 » du numérique, structurées selon des compétences avant tout opérationnelles. Comme l’affirme Vincent Liquète, ces dispositifs de certification, instaurés depuis les années 1990 par les cours de TIC ou de méthodologie documentaire dans beaucoup d’universités, et souvent assurés en partenariat avec les bibliothèques, « s’inscrivent dans ce rapport mêlant préoccupations techniques et documentaires ». Expérimenter la lecture hypertextuelle

C’est à la fois une étude sur sa stratégie mais aussi indirectement, sur sa popularité auprès des utilisateurs. by morganceline Dec 19

Related:  Lire écrire en régime numérique