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Et si la génération Y n'était qu'un mythe ?

Et si la génération Y n'était qu'un mythe ?
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Jean Pierre Bouchez, professeur associé, université de Versailles-Saint-Quentin, directeur scientifique du Groupe Merlane Deux "mondes" qui observent, analysent cette fameuse génération Y, approximativement âgée de 20 à 30 ans, aboutissent à des visions pour le moins contrastées… D'une part, un "monde" regroupant une majorité d'auteurs-consultants d'ouvrages managériaux, et d'autre part quelques rares chercheurs issus du "monde académique". Le premier "monde" alimente quantitativement très largement ce nouvel engouement pour les jeunes Y, décrivant de manière convergente et consensuelle les caractéristiques majeures de cette génération, notamment à travers les fameux "4 I" : Interconnectés, Inventifs, Individualistes et Impatients (qui peuvent naturellement correspondre à une certaine réalité), au regard d'autres générations. Que penser de ce décalage ? Jean Pierre Bouchez est le créateur de Planète Savoir. Related:  Web / Generation Yfunkythony

Site - La Génération Y - Julien Pouget Niveau informatique des digital natives : la fin d’un mythe La génération Y (ou digital native ) dispose d’une compétence incontestable aux yeux de beaucoup d’observateurs : la maîtrise complète des outils informatiques, du web et des smartphones. La presse est d’ailleurs l’un des relais importants de cette théorie. Pourtant une analyse sérieuse du phénomène amène le mythe à s’effondrer très rapidement. Le grand quiproquo La naissance d’un mythe des compétences informatiques de cette génération tient bien sûr à des observations bien réelles. Chacun de nous voit les adolescents branchés en permanence sur Facebook, des enfants de 3 ou 4 ans naviguer intuitivement sur un iPhone, des jeunes pirates mettre à mal la sécurité de firmes internationales… Cette génération apparaît donc comme des surdoués de l’informatique. Il y a cependant un grand malentendu dans ce raisonnement : la confusion entre l’habitude culturelle et la compétence. Pour éclairer mon propos, prenons l’exemple d’un produit nettement plus simple : la voiture.

Génération Y : des tensions, mais pas de rejet… Publié le 31/01/2012 Attention, cet article a été publié le 31/01/2012. Ce dispositif d'archives vous donne accès à l'ensemble des publications du site FocusRH. Assurez-vous de lire les dernières dépèches et dossiers publiés en utilisant notre moteur de recherche Dans la 4e édition de son étude sur la génération Y, le CESI met en exergue de réelles tensions entre les générations, même si une majorité de sondés considère qu’il n’y a pas de phénomène génération Y. Explications… « Egocentrique, désengagée, infidèle, impatiente, aussi bien coupée du monde qu’hyper-connectée, difficile à intégrer en entreprise… » Les a priori sur la génération Y ne manquent pas. Première surprise, les 408 chefs d’entreprises interrogés ont une image radicalement différente des 1 014 salariés mis à contribution. Un fossé se creuse L’enquête révèle également que la crise n’a rien fait pour atténuer le fossé qui se creuse entre les jeunes salariés et leurs aînés. Des priorités identiques Yves Rivoal

La génération Y existe-t-elle vraiment ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Nathalie Brafman Ils sont l'objet d'études, de colloques, des livres entiers leur sont consacrés. La blogosphère déborde de commentaires sur eux, ils font la "une" des magazines, sont invités à la télévision. Y parce qu'elle succède à la génération X des enfants de baby-boomers, Y en référence aux fils des écouteurs sur le torse, Y à prononcer à l'anglaise ("ouaille"), parce qu'elle serait la génération qui s'interroge tout le temps. Génération Y, concept marketing ou réalité sociologique ? Certes, ils sont ultra-connectés, manient les outils technologiques et surfent sur les réseaux sociaux avec une aisance déconcertante. Une autre caractéristique les rassemble, moins positive cette fois, la précarité au travail : 25 % des jeunes de moins de 25 ans sont au chômage. Conséquence : on les présente comme sans illusions, peu impliqués au travail, difficilement fidélisables, individualistes, réfractaires à l'autorité.

Génération Y : L’éducation comme enjeu Je reviens sur l’article que j’avais publié la semaine passée concernant la génération Y, issu de mes notes sur l’intervention de Benjamin Chaminade à Lorient lors de la journée Web et entreprises. En effet, suite à cette lecture, j’ai trouvé 3 articles traitant de cette génération dans ma veille Twitter et qui apportent un éclairage a priori contradictoire mais au final complémentaire autour de la notion de l’éducation sur cette génération. Le premier émane d’un enseignant Ne me dites plus que je suis un digital native de la génération Y . En laissant croire que Tous les Jeunes ont des facilités avec le web, on occulte que nombre d’entre eux ont un réel besoin d’être éduqués/formés à son utilisation (surtout dans les générations à venir). Le second, au titre provocateur Les enfants de demain seront des brêles du numérique évoque également ce hyatus entre la vision de cette génération et la réalité. (Il y a) « la confusion entre l’habitude culturelle et la compétence. A vos souris !

REPÈRE RH - Génération Y et emploi des seniors : où sont les vraies questions ? Organisé par de jeunes étudiants, un débat resitue ces thématiques dans leur contexte et dans leurs perspectives.À quoi songent les jeunes gens qui s’apprêtent à embrasser à la fois les RH et le monde du travail ? Le 4 avril, à Malakoff, les étudiants du Master IRH de l’Université Paris Descartes organisaient une soirée-débat sur les thèmes qui leur semblaient le plus dans l’air du temps.« Nous nous sommes réunis, nous avons discuté », explique Fabien Calvin, l’un de ces étudiants, « et nous sommes vite tombés d’accord ». Du chapeau sont sortis, dans l’ordre, la génération Y et l’emploi des seniors.Consultants, DRH, coach, sociologue et psychosociologue se sont donc retrouvés pour débattre de ces deux thématiques, autour desquels la littérature RH tourne en rond, en reposant toujours les mêmes questions.Le résultat ? Les cahiers du DRH, N° 186 © Tous droits réservés

Définition Génération Y Pour accéder au blog, cliquez ici Définition de la Génération Y En France, l’expression « Génération Y » désigne les personnes nées entre 1978 et 1994. Inventée en 1993 par le magasine Advertising Age, l’expression «Génération Y » désigne la génération qui suit la « Génération X » (née approximativement entre 1965 et 1977). D’autres expressions sont couramment utilisées pour faire référence à cette génération. On parle notamment des « Echos Boomers » en référence au fait que beaucoup sont des enfants de baby-boomers ou des « Enfants du millénaire » (« Millenials » en anglais) en lien avec leur date de naissance. Combien sont-ils ? En France, la génération Y regroupe environ 13 millions de personnes soit près de 21% de la population française (13.192.178 ont vu le jour selon l’INSEE entre 1978 et 1994). Quelques vidéos pour mieux comprendre cette génération Le nuage de tags de la Génération Y ?

Mythe et réalité de la génération Y - LES CLES DE LA REUSSITE - RESSOURCES HUMAINES D'éternels ados, adeptes des jeans, des geeks indisciplinés et insouciants... La génération Y fait l'objet d'une production livresque pléthorique. Ces jeunes sont-ils pour autant inadaptés au monde du travail? Pour Jean Pralong, professeur de gestion de ressources humaines et titulaire de la chaire en nouvelles carrières à Rouen Business School, « les préjugés doivent cesser, car la génération Y n'existe pas. Il faut sortir de cette approche simpliste de regroupement par tranches d'âge et ne pas occulter les questions de classes sociales, de diplômes et d'expériences. » Pour optimiser au mieux les compétences de ces jeunes, le chef d'entreprise doit donc prendre en compte l'ensemble de ces spécificités. Le premier jour de travail est une étape importante pour toutes les nouvelles recrues. Deuxième conseil : n'hésitez pas à lui donner des consignes et à lui imposer des lignes de conduite. Est-il possible d'utiliser Facebook au bureau ? Maurice Di Giusto, dirigeant de la SAS Di Giusto

Ces trentenaires qui n'ont plus envie de se lever pour bosser Ils ont des diplômes, un job, un bon salaire... mais s’ennuient à mourir, découvrant sur le tard les affres de la quête de soi. Alexandre a un parcours plutôt classe : il est diplômé d’une grande école de commerce parisienne, après avoir effectué un parcours universitaire et scolaire à l’étranger. Son CV a de la gueule et c’est une mince consolation. Alors qu’il méprise la comptabilité, il a travaillé trois ans à la direction financière d’un groupe de luxe suisse. Alors que fin 2009, le taux de chômage des moins de 30 ans était de 17,3%, de nombreux trentenaires surdiplômés, qui ont décroché un contrat indéterminé, n’arrivent pas à s’en réjouir. « Je suis un forum américain depuis bientôt six ans, où les mecs balancent leurs videos Youtube. Des bandes de potes s’envoient au moins cent mails par jour, articles ou vidéos « lol » (cet article fera peut-être l’objet d’un mail). Le poids du diplôme, et les parents qui surinvestissent « En France, il y a un poids du diplôme très important.

Ne dites plus Génération X, Y, Z mais zozos, momos, bobos, cocos, yoyos...Jean-Luc Excousseau présente la gén Le sociologue et sémiologue Jean-Luc Excousseau* est co-fondateur de l’Association du Marketing Générationnel, et auteur de «La Mosaïque des Générations». Spécialisé dans l’étude et le décryptage des générations, il pose un regard acéré et différent sur ce phénomène que chacun aimerait mieux comprendre. Les générations ne suivent pas forcément les calendriers et ne s’alignent pas exactement sur les débuts ou fins de décennies. Je préfère m’appuyer sur la démographie. On constate de 1920 jusqu’à 1976 une synchronisation des démographies de l’Europe et de l’Amérique du Nord avec globalement les mêmes baby boom et baby bust. On peut ainsi noter des creux, des piques et tracer des frontières communes entre les générations. Pour éviter qu’on ne résume les générations à des lettres -X, Y ou Z-, il a créé une nouvelle typologie. - les cocos (collectifs concrets). - les bobos (bourgeois bohêmes), nés entre 1941 et 1964. - les momos (mobiles moraux). - les yoyos.

La génération Y en entreprise : halte aux préjugés !!! Actualité RH publié le 13/04/2012 La génération Y, que l’on entend généralement comme celle des 17-30 ans, est souvent décriée : elle serait une génération égocentrique, désengagée, infidèle, impatiente, aussi bien coupée du monde qu’hyper- connectée. Difficiles à intégrer en entreprise, les salariés de cette génération nécessiteraient une adaptation de leurs managers. Le sondage « Observatoire Social de l’Entreprise » publié en janvier dernier par IPSOS pour l’organisme d’enseignement supérieur et de formation professionnelle CESI, démontre que si les jeunes salariés sont jugés durement, c’est bien plus par les autres salariés que par les chefs d’entreprise qui sont plutôt positifs à leur égard. Les salariés de la génération Y sont particulièrement appréciés des grandes entreprises. Ce sondage révèle que le fossé générationnel est surtout ressenti par les salariés qui se montrent relativement critiques vis-à-vis des plus jeunes. A propos de l’Observatoire Social de l’Entreprise

Définiton de la Génération Y La génération Y est mal définie. Souvent identifiés par leurs hypothétiques traits communs, les "jeunes" nés entre 1980 et 2000 correspondent rarement à la caricature qu'on en fait. Peut-être car nombre des articles et ouvrages sur eux sont rédigés par ceux qui n'en sont pas ? Le principal problème d'une approche dite "par les traits" est qu'elle tente d'identifier des points communs dans une population donnée, tendant alors régulièrement à la caricature. Une génération se définit par une naissance durant une période donnée. Par convention, on dira que la génération du Baby boom correspond à des naissances entre 1940 et 1960 et la génération X entre 1960 et 1980. En premier lieu, la virtualité de la guerre car le conflit armé est devenu une affaire de professionnels sans lien direct et concret avec le quotidien. Dans ce contexte des années 1980 et 1990 en Occident, les Y ont connu un cadre commun qui leur donne une relative identité.

Petit, je voulais être boulanger, mais j'étais bon en maths Petit, je voulais être boulanger, puis facteur, puis berger. On m’a poussé à faire des études. On m’a expliqué que c’était le seul moyen de réussir ma vie, de gagner de l’argent, de m’épanouir dans un métier. J’ai enduré de longues heures, de longues années de cours. Je me suis ennuyé, ennuyé et encore ennuyé sur des dizaines, des centaines, de milliers de chaises. Et maintenant que j’ai cinq années d’étude en poche, que je travaille - je suis ingénieur, je passe mes journées à concevoir des cuillères en plastique à moindre coût, pour environ 1700 euros par mois- je continue à m’ennuyer, et regrette profondément de n’avoir pas écouté le petit enfant qui voulait élever ses moutons en Ardèche. Et autour de moi, lorsque je tends l’oreille, voici ce qui tombe dedans : « J’ai fait cinq ans d’étude, je passe mes journées à faire des additions. Des agents économiquement productifs ou des ratés On ne cherchera pas à savoir ce que l’élève veut faire de sa vie. Pour maintenir l’ordre : l’angoisse

Les Y au travail à l'origine d'un choc de valeurs Stéphane Simard, consultant et auteur, était conférencier à la journée Infopresse sur la communication interne et les ressources humaines Stéphane Simard, consultant spécialisé sur les questions générationnelles au travail, affirmait hier à la Journée Infopresse sur la communication interne et les RH qu'un grand choc de valeurs est présentement en cours sur le marché du travail. Ayant fait une entrée massive sur le marché du travail au cours de la dernière décennie, la génération Y représente un nouveau défi pour bien des employeurs. Élevée dans des contextes technologiques, sociaux et économiques radicalement différents de ceux qu'ont connus les générations précédentes, les milléniaux provoquent, selon Stéphane Simard, une réelle remise en question des façons de fonctionner dans les entreprises.

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