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Si vous n’avez rien suivi au Tafta, le grand traité qui effraie

Si vous n’avez rien suivi au Tafta, le grand traité qui effraie
Le projet d’accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Union européenne pourrait être enterré après la demande de Paris d’arrêter les négociations, qui patinent. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maxime Vaudano Déjà enkystées par la conjonction d’une opposition grandissante de l’opinion publique européenne et de désaccords patents entre les parties, le projet d’accord de libre-échange entre l’Europe et les Etats-Unis (désigné par les acronymes Tafta et TTIP) pourrait être enterré après la demande, mardi 30 août par la France auprès de la Commission européenne, d’arrêter les négociations. Lire : La France réclame l’arrêt des négociation sur le traité de libre-échange transatlantique 1. De quoi s’agit-il ? L’objectif est de libéraliser au maximum le commerce entre les deux rives de l’Atlantique, en : Ainsi, les Etats-Unis viennent de conclure un partenariat transpacifique avec 11 Etats du pourtour pacifique. 2. Le poulet au chlore Les tribunaux d’arbitrage La coopération réglementaire 3. Related:  Traités de libre-échange en cours (TTIP, TISA)échangesEconomie

Trade in Services Agreement (TiSA) - Trade Accord sur le commerce des services (ACS) À savoir L'ACS est un accord visant à libéraliser le commerce des services Il réunit 23 membres de l’OMC, dont l’UE, qui représentent ensemble 70 % du commerce mondial des services Il est ouvert à d’autres membres de l’OMC et compatible avec l’OMC/l’AGCS Il pourrait être intégré à l’OMC lorsqu'il réunira suffisamment de membres de l’OMC À la date du 10 novembre 2016, 21 cycles de négociations ont eu lieu, à Genève Aucune date butoir n'a été fixée pour la fin des négociations Documents exposant la position de l'UE concernant l'ACS L’accord sur le commerce des services (ACS) est un accord commercial négocié actuellement par 23 membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), dont l’Union européenne (UE). L'ACS est fondé sur l’accord général de l’OMC sur le commerce des services (AGCS), auquel participent tous les membres de l’OMC. Les négociations se basent sur les propositions formulées par les parties. Questions et réponses L'AGCS en bref

Absurde, créatif et débauché : dix ans après, « Second Life » est toujours bien vivant A quoi ressemble aujourd’hui ce célèbre jeu ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il fourmille toujours de vie et de surprises. Immersion. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Morgane Tual Le sable blanc, le bruit des vagues et une vieille carcasse de bateau. Une femme est assise sur un muret, vêtue d’un jean et d’un soutien-gorge noirs, silencieuse. Je n’ai pas échoué sur une île déserte, mais sur Second Life. « “Second Life” peut être un jeu pour toi. A peine le temps de déambuler dans les lieux qu’un homme brun s’approche, vêtu d’une chemise à carreaux. « C’est quoi ton truc à toi ? Maisons à colombages, chemins de terre et poules en plein air : on dirait celui d’Astérix, mais la chanson de Barry White en toile de fond jure avec le paysage – tout comme le look de « hipster » de mon hôte. « Quand je suis arrivé sur Second Life, je me moquais des gens. « Aimerais-tu m’accompagner dans un lieu plus intime ? Second Life a été lancé en 2003 par l’entreprise américaine Linden Lab.

Vie à deux : on partage tout… même les dettes LE MONDE ARGENT | • Mis à jour le | Par Eric Leroux et Pauline Janicot La vie à deux suppose de tout partager, y compris les factures du quotidien. Mais contrairement aux concubins, les couples mariés ou pacsés ont un devoir de solidarité face aux dettes contractées et aux dépenses du ménage. Pacsés et mariés égaux devant la dépense Quel que soit leur régime matrimonial, les couples doivent participer aux dépenses de la vie courante (logement, nourriture, frais de santé…) et à l’entretien de leur famille à proportion de leurs revenus respectifs. En cas de divorce, l’un ne peut pas exiger des remboursements de l’autre, même s’il a payé davantage. « Une action destinée à obtenir une créance pour défaut de contribution est possible, mais elle est extrêmement complexe à mettre en œuvre », prévient Nathalie Couzigou-Suhas, notaire à Paris. Lire aussi : Le couple à l’épreuve de l’argent Vous avez les mêmes devoirs en tant que pacsés. Une solidarité face aux créanciers La place de l’assurance-vie

TiSA : un accord géant de libre-échange en discrètes négociations Une cinquantaine de pays discutent en toute confidentialité d'un accord visant à reprendre la marche de la libéralisation. Réunis à Paris mardi 8 juillet pour préparer le prochain volet de la régulation financière européenne, les représentants du monde financier ne semblent pas être particulièrement au fait des négociations secrètes qui pourraient demain bloquer toute volonté régulatoire de 50 des plus grandes économies mondiales. Une perspective nommée TiSA, pour Trade in Services Agreement, ou Accord sur le commerce des services en français. WikiLeaks a fait fuiter le mois dernier un document de travail datant d'avril 2014, portant sur le chapitre des services financiers. C'est quoi l'idée ? TiSA est une négociation commerciale lancée début 2013 entre 23 Etats, qui se baptisent eux-même les « très bons amis des services », à l'initiative des Américains et des Australiens. Lire nos explications détaillées : TiSA : les trois dangers du nouvel accord mondial de libéralisation

Requiem pour l’argent liquide LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Béatrice Madeline De menues piécettes dans la soucoupe du garçon de café, une poignée de billets de 10 et 20 euros pour le marché du week-end, un « gros » billet glissé dans une enveloppe pour l’anniversaire du filleul ou les étrennes de la concierge… Achats du quotidien, pourboires, cadeaux : devrons-nous, un jour, changer nos habitudes et troquer notre porte-monnaie contre un simple porte-cartes (de crédit et sans contact, bien sûr) et un smartphone équipé de la fonction paiement ? L’idée de la suppression du cash, corollaire de la politique de taux d’intérêt négatifs, revient de plus en plus souvent dans le débat public. D’autant plus souvent que certains pays comme la Suède et le Danemark (et, hors d’Europe, la Norvège, le Québec ou la Corée du Sud) mènent clairement une politique en ce sens.

L’irrésistible escalade de la dette étudiante aux Etats-Unis LE MONDE ECONOMIE | | Par Stéphane Lauer (New York, correspondant) Trente ans. C’est l’âge de Flynn Barclay, qui vient de terminer son école de droit au Boston College. C’est aussi la durée du prêt qu’il a dû souscrire pour payer ses trois ans d’études. En revanche, les traites, elles, tombent chaque mois avec la régularité d’un métronome. Ils sont aujourd’hui plus de 40 millions à fréquenter la fameuse Sally. Endettement pharaonique Aux Etats-Unis, près des trois quarts des diplômés, de tous âges, ont ainsi un fil à la patte.

Ce que va changer le CETA dans la vie des Européens L’accord de libre-échange entre l’Europe et le Canada entre en vigueur ce jeudi. Profitera-t-il aux citoyens comme aux entreprises, comme le vantent ses promoteurs ? LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Maxime Vaudano Le nouvel accord commercial entre l’Union européenne (UE) et le Canada (CETA), qui entre provisoirement en vigueur, jeudi 21 septembre, pourra-t-il profiter aux citoyens comme aux entreprises, comme le vantent ses promoteurs ? S’il est un argument difficile à mobiliser pour convaincre les opinions publiques, c’est celui de la croissance économique : le CETA devrait faire progresser à terme le produit intérieur brut (PIB) européen entre à peine 0,02 % et 0,08 %, selon des études controversées publiées au début des négociations, en 2009. Lire aussi : Tout comprendre au CETA, traité transatlantique entre l’UE et le Canada Le secteur agricole inquiet Le secteur agricole est nettement moins enthousiaste. Lire aussi : CETA : l’agriculture européenne sera-t-elle sacrifiée ?

L’insaisissable Frédéric Lordon, maître à penser de la Nuit debout LE MONDE IDEES | • Mis à jour le | Par Violaine Morin « A demain dans la rue, et à la Nuit debout ! » Le 30 mars, veille du premier rassemblement sur la place de la ­République, à Paris, l’appel de Frédéric Lordon est accueilli par un tonnerre d’applaudissements dans l’amphi de l’université Paris-I-Tolbiac. L’universitaire a fait, depuis, de rares apparitions sur la place, toujours très applaudies. ­Notes griffonnées entre les mains, il se montre peu mais parle haut et enchaîne les répliques cinglantes. Le 20 avril, à la Bourse du travail, il encourage les nuitdeboutistes à « faire dérailler le cours normal des choses » et prévient les médias choqués par l’altercation avec Alain Finkielkraut : « Nous n’apportons pas la paix. » Chercheur en philosophie au CNRS, économiste de formation, Frédéric ­Lordon est devenu l’une des figures intellectuelles de ce mouvement, après en avoir été l’un des initiateurs.

Aux Etats-Unis, le piège des prêts étudiants Avec 1 160 milliards de dollars cumulés à la fin 2014, la dette étudiante a dépassé celle des cartes de crédit ou des prêts automobile LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Philippe Escande C’est devenu le cauchemar des familles américaines : financer les études des enfants. Le système des prêts étudiants, pierre angulaire de l’architecture universitaire américaine, est devenu une machine incontrôlable. Avec 1 160 milliards de dollars cumulés (1 069 milliards d’euros) à la fin 2014, la dette étudiante a dépassé celle des cartes de crédit ou des prêts automobile. Jusqu’à la fin des années 1980, le système libéral américain, qui reposait sur des établissements largement financés par les frais de scolarité, auxquels s’ajoutaient des bourses de l’Etat, s’est révélé tellement efficace qu’il a été progressivement copié par la plupart des pays développés avec plus ou moins d’ampleur. Un cercle vertueux devenu vicieux Frein à la mobilité sociale

Tout comprendre au CETA, traité transatlantique entre l’UE et le Canada Le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada entre en vigueur jeudi. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maxime Vaudano Il aura fallu près d’une décennie pour que l’Union européenne (UE) et le Canada parviennent à se doter d’un partenariat commercial. Ses défenseurs le présentent comme l’archétype d’un accord commercial moderne et bien négocié, qui va ouvrir des opportunités aux entreprises européennes sur le marché canadien. Si les premiers ont gagné la première manche, les seconds n’ont pas dit leur dernier mot. De quoi parle-t-on ? Le CETA est un accord commercial « de nouvelle génération ». Comme la plupart des accords de ce genre, il s’agit d’un texte aride de 2 344 pages, bourré de jargon juridique, difficile à comprendre pour les non-spécialistes. Lire notre décryptage : Ce que va changer le CETA dans la vie des Européens Ce que le CETA contient Cliquez pour en savoir plus sur les principales dispositions du CETA : Ce que le CETA ne contient pas Etape 1. Etape 2.

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