Lethiquedubouffon. Le front populaire du risque. François Ewald. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
François Ewald, né le 29 avril 1946, est un intellectuel français. Philosophe de formation, il est docteur ès lettres. Ancien assistant de Michel Foucault, il est actuellement professeur au Conservatoire national des arts et métiers où ses travaux portent plus particulièrement sur la politique du risque. Autrefois maoïste, il fut conseiller du MEDEF à l'époque d'Ernest-Antoine Seillière. Travaux et parcours[modifier | modifier le code] Lorsqu'il était jeune professeur de philosophie à Bruay-en-Artois en 1972, François Ewald a été un militant actif lors de l'« Affaire ». Ses travaux portent en particulier sur l'analyse du risque. Kessler et Ewald « posent ensemble les pierres angulaires d'une rénovation politico-idéologique du patronat.
Par ailleurs, il a publié en 1994 avec Daniel Defert le recueil des Dits et Écrits de Michel Foucault et il est responsable avec Alessandro Fontana de l'édition des cours de Michel Foucault au Collège de France. Denis Kessler en apprentissage. "Le risque, c'est tout à la fois une morale, une épistémologie, une idéologie, en fait une manière de définir la valeur des valeurs", écrivait Denis Kessler, alors encore numéro deux du Medef (1).
Pourtant, le chantre des "riscophiles", (c'est-à-dire en gros les entrepreneurs), contempteur des "riscophobes" (comprenez les salariés attachés à la sécurité de l'emploi), n'avait jusqu'ici que très peu d'expérience du risque entrepreneurial. Il s'était un peu illustré à l'université et beaucoup comme bureaucrate dans les instances patronales. En prenant, en novembre 2002, la tête de la Scor, une des rares compagnies françaises de réassurance possédant une envergure mondiale, Denis Kessler est donc enfin passé de la théorie à la pratique.
Le groupe Scor allait particulièrement mal: il a enregistré pour 2002 une perte nette de 455 millions d'euros, contre un déficit de 278 millions en 2001. Mais la nomination de Denis Kessler n'a pas empêché l'action de perdre encore 44% depuis novembre. Notes. Le concept de risque : politique et épistémologie. Pierre-Charles PradierDirecteur de l'UFR d'économie, Université Paris 1 On se souvient que, à l'aube du présent millénaire, François Ewald et Denis Kessler avaient célébré les noces du risque et de la politique.
Leur article dans la revue Le Débat offrait une perspective cavalière sur des siècles d'histoire, reconnaissant enfin au risque un rôle fondamental dans la société contemporaine (p. 56) : « Le risque n'est pas seulement un objet de la politique, il définit un principe de politisation, un principe d'institution de la politique, un peu comme le contrat a pu l'être dans la philosophie du droit naturel. » Le contrat, institution fondatrice de la société politique dans la philosophie du droit naturel, supplanté par le risque, Ewald et Kessler saluaient le dépassement du vieux monde et l'avènement d'une société du risque.
Une légende bourgeoise. Denis Kessler. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pour les articles homonymes, voir Kessler. Denis Kessler, né le à Mulhouse, est un économiste, chercheur et dirigeant d'entreprise français. Il a été vice-président du MEDEF. Il est actuellement le PDG du groupe SCOR[1], administrateur de BNP Paribas SA, Dassault Aviation, et Invesco Ltd[2]. Biographie[modifier | modifier le code] Denis Kessler entre à l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC Paris) en 1973 et étudie parallèlement à l'université[3]. Denis Kessler prône l'abolition de la loi des 35 heures dont il décrit les conséquences négatives pour l'économie française[6]. Carrière[modifier | modifier le code] Modèle:Listes Actuellement : Auparavant : Publications[modifier | modifier le code] Distinctions et récompenses[modifier | modifier le code] Chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur ()Officier de l'Ordre national de la Légion d'honneur ()
Les Noces du risque et de la politique. Ewald - CR - Séminaire 2010 10 09 - Ewald_-_CR_-_Seminaire_2010_10_09.pdf.