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L’intelligence collective à petite échelle

L’intelligence collective à petite échelle
Qu’entend-on généralement par « intelligence collective » ? Pour le monde du web, la messe est dite : c’est le produit émergent de l’interaction entre plusieurs milliers, voire millions d’individus, certains ne partageant avec les autres qu’une quantité minimale de leur réflexion (c’est la théorie du surplus cognitif chère à Clay Shirky, comme il l’a développe dans on livre éponyme ou chez TED). Et bien entendu, c’est le web lui-même qui est le média de choix de cette intelligence collective. Cette définition repose sur certains postulats, pas toujours explicites : Plus on est de fous, plus on rit. Pourtant, il existe une autre approche de l’intelligence collective, bien plus ancienne que le net ou le web : la « fusion » entre quelques esprits, le plus souvent seulement deux, pouvant aboutir à une explosion inattendue de créativité. La dynamique d’un couple créatif La nature du leadership au sein de ces couples est également difficile à déterminer.

Le mythe de l'intelligence collective - JEAN-FRANÇOIS DORTIER, article Organisations L'idée de l'intelligence collective (IC) est simple et séduisante. Elle semble s'appliquer aussi bien aux fourmis, aux neurones, aux organisations humaines et à l'Internet. Mais les choses se compliquent quand on veut dévoiler ses lois. Et le mythe de l'IC se désagrège alors en une myriade de modèles différents dont l'unité n'est pas assurée. Howard Rheingold ne passe pas inaperçu. Son livre Smart Mobs (Foules intelligentes, M2 Editions, 2002) a connu un grand succès aux Etats-Unis.

Répondre à l’injonction d’innover Pas facile de comprendre ce qu’est l’innovation dans un monde mouvant et complexe. C’était pourtant l’un des défis de la session introductive de l’édition 2011 de la conférence Lift qui se tenait la semaine dernière à Genève. « Jusqu’à présent, les révolutions avaient toujours une structure, une organisation, des figures intellectuelles à leurs têtes… L’Egypte ou la Tunisie nous montrent un autre type de révolution, les “WikiRévolutions” », explique le célèbre Don Tapscott, professeur de management à l’université de Toronto, président du think tank Moxie Insight et surtout auteur (avec Anthony D. Comment faire société dans un monde en réseau ? Cette transformation semble positive. Image : Don Tapscott sur le scène de Lift11 à Genève, photographié par Raphaëlle Ankaova, avec son aimable autorisation. Pour comprendre ce qu’il se passe, il faut passer par l’histoire. La nouvelle génération, celle des gens qui sont nés avec le numérique, est dans une situation difficile.

Vers La richesse des réseaux | InternetActu.net Les Presses universitaires de Lyon viennent de faire paraître la traduction française de La Richesse des réseaux de Yochaï Benkler, ce spécialiste des sciences politiques, professeur à la Harvard University, codirecteur du Centre Berkman pour l’internet et la société. Nous vous proposons à cette occasion de découvrir cet ouvrage, qui fait déjà figure de classique, en publiant sa longue introduction qui à l’avantage de donner un réel aperçu des modalités de l’argumentation de Yochaï Benkler… Pour lui, l’enjeu de la société de l’information repose tout entier sur la transformation du mode de production de l’information, de la communication et de la connaissance. L’émergence de l’économie de l’information en réseau nous permet de faire davantage “pour et par nous-mêmes”. Elle réorganise en profondeur l’espace public et vient contrarier l’hégémonie de la production marchande et propriétaire que nous connaissions dans la sphère de la production du savoir, de l’information et de la culture.

le perce-oreilles Nos langues à l’heure du capitalisme linguistique « InternetActu.net - (Navigation privée) Que transforme Google en analysant nos requêtes ? En intervenant directement sur nos mots, sur nos phrases et donc sur notre pensée ? A l’heure du capitalisme cognitif – c’est-à-dire, si l’on suit Yann Moulier-Boutang dans son livre éponyme, une économie qui exploite la connaissance -, Google domine déjà le marché des mots, explique Frédéric Kaplan, chercheur à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne. Faire de chaque mot une marchandise Google a construit son succès puis sa richesse autour de deux algorithmes. Rappelons les principes simples de ce second algorithme qui permet de fixer la valeur de chaque mot. Ce jeu d’enchères a lieu des millions de fois par seconde, à chaque requête d’un utilisateur. Dans ces conditions, il est pertinent d’analyser les autres services que Google propose au travers de ce prisme. De l’économie de l’attention à l’économie de l’expression Le “Flash Crash” du 6 mai 2010 a fait prendre conscience de l’omniprésence des algorithmes dans la finance.

Intelligence Collective Qu’est-ce que l'intelligence collective ? L’intelligence collective est une forme de conscience collective qui émerge lorsque des individus se rencontrent au-delà de l’ego. Cette émergence a été constatée à de très nombreuses reprises (y compris avec les clients d'Integral Vision) et a même été scientifiquement démontrée (cf. Global Consciousness Project de l'université de Princeton). L'une des caractéristiques majeures de cette émergence est le champ de conscience résultant qui révèle un potentiel d'intelligence, d'innovation et de capacité à appréhender la complexité d'une situation bien supérieur à la somme des intelligences individuelles qui l'ont généré. On assiste, surpris mais pleinement conscient, à une forme de saut quantique aussi mystérieux que l'émergence de la vie à partir de matière moléculaire ou de la conscience à partir de matière cellulaire. Comment émerge l'intelligence collective ? Les conditions de cette émergence s'avèrent à la fois simples et subtiles.

La créativité expliquée Peut-on vraiment « manager », « améliorer la créativité, par des moyens précis ? J’avoue personnellement avoir toujours été assez sceptique sur le sujet, en partant du principe que si on innove à partir d’une méthode connue et éprouvée, alors ce n’est plus de l’innovation, par définition. Et les étagères des librairies consacrées au développement personnel, au management, voire au New Age, abondent en techniques infaillibles d’amélioration de la créativité, du jeu de rôle au mindmapping en passant par la programmation neurolinguistique, le brainstorming ou le sacrifice de boucs (la méthode la plus efficace à mon avis). Mais Anthony McCaffrey, dont les travaux ont été présentés ces jours-ci dans Science Daily, semble relancer le débat. Ladite théorie se nomme « l’hypothèse des caractéristiques obscures ». Mais McCaffrey pense avoir repéré l’une des raisons pour laquelle certaines caractéristiques nous demeurent invisibles : nous sommes obsédés par la fonction, l’utilité des choses.

La transparence a-t-elle des limites ? | InternetActu.net Dans une très intéressante tribune publiée par The New Republic, l’éminent professeur de droit, Lawrence Lessig, fondateur du Centre pour l’internet et la société à l’école de droit de Stanford, revient sur cette « nouvelle objectivité que constitue la transparence des données », comme la définissait David Weinberger. Une transparence revivifiée par ce mouvement pour la libération des données publiques dont les projets de la Sunlight Foundation , de data.gov ou de Apps for Democracy sont les nouveaux emblèmes. Mais qu’est-ce que la transparence implique ? Est-elle aussi légitime que semblent nous le dire ses partisans ? Ne risquons-nous pas d’entrer dans une nouvelle ère où la transparence risque plus de devenir une tyrannie qu’une vertu ? « Incontestablement, la transparence est devenue une valeur commune à tous les partis. Peut-on être contre la transparence ? « Comment pourrait-on être contre la transparence ? Tyrannie de la transparence ou tyrannie de la vertu ?

Le Web Sémantique en entreprise : comment et à quels niveaux ? Bien qu’elle ait été lancée par le W3C dés 1998, l’initiative du Web sémantique [1] reste encore aujourd’hui marginale face aux problématiques courantes du Web, comme par exemple la publication de contenu. Pourtant, le WS est déjà riche de nombreux langages et outils qui peuvent trouver leur place au sein de l’entreprise, et améliorer la manière dont celle-ci traite, organise et publie ses données. Web "sémantique" ? Le terme de web sémantique, rencontré de manière assez courante dans le domaine de l’informatique du Web, recouvre des concepts encore flous pour de nombreuses personnes. Dans un entretien accordé au Courier de L’UNESCO en 2000, le créateur du Web, Tim Berners Lee, expliquait simplement : J’ai un double rêve pour le Web. Un panel d’outils variés structurent le Web sémantique La sérialisation en RDF-XML de l’assertion "Paris est située en France" pourrait s’écrire de la manière suivante : <rdf:Description about="#paris"> <schema:pays>France</schema:pays> </rdf:Description> <! <!

Pour l'intelligence collective, par Pierre Lévy FACE à l’irruption des nouvelles technologies de la communication et de l’information, certains penseurs mettent en garde contre les dérives et les dangers que cela suppose pour la démocratie. D’autres, comme l’auteur de l’article ci-dessous, y voient, au contraire, l’occasion d’un nouvel élan pour la participation civique des citoyens. Sa thèse, en particulier, de « l’intelligence collective » est séduisante qui annonce, grâce aux performances du multimédia, une nouvelle étape du projet républicain garantissant « l’accès de tous au savoir ». par Pierre Lévy, octobre 1995 Aperçu L’intelligence collective est le projet d’une intelligence variée, partout distribuée, toujours valorisée et mise en synergie en temps réel. Savez-vous combien de temps les agents de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) consacrent à recueillir des informations sur les compétences des personnes qui viennent s’y inscrire pour la première fois ? L’intelligence collective est fondée, (...) Vous êtes abonné(e) ?

Marketing Press | Return on Interactivity: The Impact of Online Agents on Newcomer Adjustment Clemens F. Köhler, Andrew J. Rohm, Ko de Ruyter, Martin Wetzels (2011). Return on Interactivity: The Impact of Online Agents on Newcomer Adjustment. Journal of Marketing: Vol. 75, No. 2, pp. 93-108. Clemens F . 1 Postdoctoral researcher, Faculty of Economics and Business Administration, Department of Marketing and Supply Chain Management, Maastricht University. c.kohler@maastrichtuniversity.nl Andrew J . 2 Associate Professor of Marketing, Department of Marketing, College of Business Administration, Northeastern University. a.rohm@neu.edu Ko de Ruyter , 3 3 Professor of Marketing, Faculty of Economics and Business Administration, Department of Marketing and Supply Chain Management, Maastricht University. k.deruyter@maastrichtuniversity.nl Martin Wetzels 4 4 Professor of Supply Chain and Marketing Research, Faculty of Economics and Business Administration, Department of Marketing and Supply Chain Management, Maastricht University. m.wetzels@maastrichtuniversity.nl Abstract Andreas M.

Peut-on être anonyme sur le Net ? Du mot « anonyme » et des notions aussi mal comprises d’appellation et d’identifiabilité en marge de la révélation de l’identité de Noisette Sociale. Notions abordéesNotion abordée : Le niveau d’identifiabilité d’une personne décrite par un ensemble d’informations ne résulte pas nécessairement de l’usage ou non d’identificateurs. Un fait divers presque banal sur le Web, dont voici la version de la journaliste Josianne Massé de Branchez-Vous ! : « Noisette Sociale a blogué sous un pseudonyme pendant deux ans. (…) Au milieu d’un conflit entre blogueurs, sous la forme d’un commentaire anonyme, la véritable identité de Noisette Sociale a été dévoilée. Évidemment, l’incident a reçu moult échos dans la blogosphère. « Je me demande quoi penser de quelqu’un qui blogue de façon anonyme, pis qui ferme son blog parce qu’on l’a reconnu. » « Peut-on vraiment espérer demeurer anonyme ? En effet. En fait, le mot « anonyme » même est source de confusion, comme l’attestent plusieurs dictionnaires.

Le blog de Marie-Anne Chabin Archiver, après ? Marie-Anne Chabin, Djakarta, 2007 Ce qui ce conçoit bien s’énonce clairementNicolas Boileau Jadis, et naguère encore, on ne parlait pas d’archiver. Bien que le Dictionnaire historique de la langue française (Robert) signale l’apparition du verbe en 1556, son emploi est très rare en français classique, de même qu’au XIXe siècle et pendant la plus grande part du XXe siècle. Autrefois, on disait les choses autrement : il était question de mettre aux archives, de classer aux archives, de verser aux archives et plus généralement de conserver les archives. On parle toujours de conserver les documents. Or le mot archivage, directement greffé sur le verbe archiver dont il désigne l’action (comme arrosage est le fait d’arroser, pilotage le fait de piloter ou encore espionnage le fait d’espionner) est d’un emploi relativement récent. L’excellent Manuel d’archivistique, publié en 1970, ignore le mot archivage ; on y parle d’entrée aux archives ou de versement[1]. Ce que dit la loi

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