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Effet Pygmalion

Effet Pygmalion
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En pédagogie, l'effet Pygmalion (parfois nommé effet Rosenthal & Jacobson) est une prophétie autoréalisatrice qui désigne l'influence d'hypothèses sur l'évolution scolaire d'un élève et sur les aptitudes de celui-ci. Le problème est d'importance, car si les enfants des milieux défavorisés réussissent moins bien à l'école que les enfants des milieux favorisés, la cause pourrait ne pas être uniquement liée aux carences de ces enfants et de leurs milieux. L'effet Pygmalion est principalement étudié dans le cadre des effets positifs. L'effet inverse est appelé effet Golem : il se traduit par une performance moindre et des objectifs moins élevés sous l'effet d'un potentiel jugé limité par une autorité (parent, professeur, ...)[1]. Le Golem est issu de la mythologie juive. Origine du nom[modifier | modifier le code] Expérience de Rosenthal & Jacobson[modifier | modifier le code] Une classe aux États-Unis Notes et références[modifier | modifier le code]

http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Pygmalion

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Biais cognitif Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un biais cognitif est un schéma de pensée, cause de déviation du jugement. Le terme biais fait référence à une déviation systématique par rapport à la réalité. L’apprentissage par définitions : méthode, exemples et usages L’apprentissage par définitions est une méthode quasi universelle d’auto-apprentissage que tous peuvent utiliser dans tous les domaines. Je n’ai jamais rencontré de restrictions à son utilisation. Elle mène tous et chacun à une compréhension assez complète, à son niveau, à son rythme ou au rythme de groupe qui l’emploie. Avec Internet. elle est plus facile que jamais à appliquer. L’apprentissage par définitions consiste :

Expérience de Rosenhan L'étude de Rosenhan est composée de deux parties. La première implique la participation d'associés en bonne santé mentale, les « pseudo-patients », qui simulent des hallucinations auditives brèves dans le but d'être admis dans douze hôpitaux psychiatriques des États-Unis, répartis dans cinq États différents du pays. Ils ont tous été admis et reconnus souffrants de désordres psychiatriques. Après leur admission, ils agissent normalement et déclarent au personnel soignant qu'ils se sentent bien, et n'ont plus d'hallucination du tout. Le personnel de l'hôpital échoue dans chaque cas à détecter la supercherie, et reste au contraire persuadé que tous les pseudo-patients montrent les symptômes d'une maladie mentale.

////// Effet Matthieu — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'effet Matthieu (Matthew Effect) désigne, de manière très générale, les mécanismes par lesquels les plus favorisés tendent à accroître leur avantage sur les autres. Cette appellation fait référence à une phrase de l'évangile selon saint Matthieu : « Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a. » [1]. Le terme est dû au sociologue américain Robert K. Merton. Effet Barnum Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'effet Barnum (expression attribuée au psychologue Paul Meehl en référence aux talents de manipulateur de l'homme de cirque Phineas Taylor Barnum), autrement appelé « effet Forer » ou « effet puits » par Henri Broch, effet de validation subjective ou effet de validation personnelle, désigne un biais subjectif induisant toute personne à accepter une vague description de la personnalité comme s'appliquant spécifiquement à elle-même[1]. Application[modifier | modifier le code] L'effet Barnum peut s'appliquer notamment : Découverte[modifier | modifier le code]

Biais de confirmation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le biais de confirmation, également dénommé biais de confirmation d'hypothèse, est l'un des nombreux biais cognitifs décrits. Il désigne la tendance naturelle qu'ont les personnes à privilégier les informations qui confirment leurs idées préconçues ou leurs hypothèses (sans considération pour la véracité de ces informations) et/ou d'accorder moins de poids aux hypothèses jouant en défaveur de leurs conceptions. En conséquence, les personnes rassemblent des éléments ou se rappellent les informations mémorisées, de manière sélective, et les interprètent d'une manière biaisée.

Apprendre c'est aussi savoir questionner Vous n'ignorez sans nul doute la formule de Karl Jaspers qui porte sur une discipline mais qui peut bien être généralisée : "Faire de la philosophie, c’est être en route ; les questions en philosophie sont plus essentielles que les réponses". Le caractère essentiel du questionnement est attesté par ce que l'on entend souvent dans les salles de classe. Des profs répétant à l'envi qu'il n'y a pas de questions bêtes pour inciter les élèves à en poser. Encore faut-il savoir poser les questions et les bonnes lorsqu'on est dans une démarche d'apprentissage. Théorie du développement moral de Kohlberg Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lawrence Kohlberg est un psychologue américain ayant développé à partir de sa thèse de doctorat The Development of Modes of Thinking and Choices in Years 10 to 16 de l'Université de Chicago[1] (1958) un modèle du développement moral par stades, inspiré par le modèle du développement cognitif par paliers d'acquisition de Jean Piaget. Kohlberg développera cette théorie toute sa vie durant, elle sera l'objet de nombreuses discussions en psychologie morale (constituant pendant plus de 30 ans le paradigme de la discipline). Parmi les autres chercheurs ayant contribué à l'approfondissement du modèle de Kohlberg citons Elliot Turiel et James Rest. Méthode[modifier | modifier le code]

//////// Porte-au-nez — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En psychologie sociale la porte dans la face ou encore porte au nez est une variante inverse de la technique de manipulation du pied dans la porte. Elle consiste à faire précéder une demande de comportement plus ou moins coûteuse par une demande beaucoup plus coûteuse, parfois même fantaisiste. 10 façons dont votre esprit vous manipule L’effet Forer Également connu sous le nom d’effet « Barnum », célèbre homme de cirque Américain qui disait qu’à chaque minute nait un gogo, l’effet Forer désigne l’impression qu’une description vague s’applique spécifiquement à notre personnalité. Ce phénomène fut découvert en 1948 par le psychologue Bertram Forer, lorsqu’il fit passer un test de personnalité à ses étudiants. En guise de résultat, Forer rendit à chacun le même assemblage de phrases types qu’il avait recueilli dans divers horoscopes : « Vous avez besoin d’être aimé, mais pourtant vous êtes critique avec vous-même.

Biais d'autocomplaisance Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La notion de biais d'auto-complaisance désigne la tendance des gens à attribuer la causalité de leur réussite à leurs qualités propres (causes internes) et leurs échecs à des facteurs ne dépendant pas d'eux (causes externes), afin de maintenir positive leur image de soi. Cette notion a été créée par Dale T. Miller et Lee Ross (1975). Par exemple, un individu justifiera l'obtention d'une bonne note à un examen en évoquant le travail qu'il a fourni, alors qu'il expliquera l'obtention d'une mauvaise note par la sévérité du correcteur. En 1986, Leary et Shepperd mettent en exergue, à travers leurs recherches sur l'anxiété sociale, le concept de biais d'auto-handicap qu'ils considèrent comme une forme spéciale de biais d'auto-complaisance.

Stratégies d'apprentissage des étudiants Salle d’examen silencieuse et tout d’un coup bruit de chute : c’est une étudiante qui a tourné de l’oeil. Justement elle n’a pas fermé l’oeil depuis 3 jours, me dit-on. Et voilà, elle n’a pu être remise sur pied et elle perd une session d'examen. C’est l’une des plus brillantes apparemment mais elle n"a pas su gérer son temps ni son stress. Effet Dunning-Kruger Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Personnage d'une carte postale de 1910 qui a inspiré (entre autres sources) celui d'Alfred E. Neuman, la mascotte du magazine Mad. L’effet Dunning-Kruger est un biais cognitif selon lequel les moins compétents dans un domaine surestiment leur compétence alors que les plus compétents auraient tendance à sous-estimer leur niveau de compétence. Ce phénomène a été démontré au travers d'une série d'expériences dirigées par David Dunning et Justin Kruger. Leurs résultats furent publiés en décembre 1999[1] dans la revue Journal of Personality and Social Psychology.

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