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Le Meirieutron

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Vote, dissonance cognitive et peur de l'inconnu Traduction : SOTT « Un phénomène que tous les groupes et associations ponérogéniques ont en commun est le fait que leurs membres perdent (ou ont déjà perdu) la faculté de percevoir comme tels les individus atteints de pathologies, et voient leurs comportements comme fascinants, héroïques ou mélodramatiques. [...] Quand les habitudes de sélection et de substitution subconscientes de données atteignent le niveau macro-social, la société se met à mépriser la critique de certains faits et humilier quiconque donne l'alerte. » - Andrew M. Lobaczewski, La ponérologie politique Aux États-Unis, le temps des élections présidentielles approche rapidement. Dernièrement, j'ai reçu des messages et des commentaires de la part de ce genre d'individus sur Facebook me disant que je devais arrêter de m'« acharner contre Obama » car il est important que Romney ne gagne pas. « Mon pote, d'accord et pas d'accord... Ou ceci : Et ça : J'ai reçu d'autres messages et commentaires du même style dernièrement.

Les logiques de l'influence À coups d’expériences fameuses et parfois spectaculaires, la psychologie sociale a mis en évidence combien autrui pouvait orienter nos décisions et nos comportements. Si la grande affaire de la psychologie freudienne aura été le meurtre du père – symbolique, qu’on se rassure – celle de la psychologie sociale aura peut-être été le meurtre du pair – plus symbolique du tout cette fois, et on peut commencer à prendre peur. L’expérience de Stanley Milgram, la plus célèbre de la discipline, ne dit en effet pas autre chose : chacun d’entre nous est capable de tuer froidement dès lors que le contexte l’y engage. Constat choc qui a façonné la psychologie sociale autant que la Shoah a façonné le XXe siècle. Parallélisme tout tracé puisque ce sont justement les crimes allemands de la Seconde Guerre mondiale qui ont inspiré à Milgram, psychologue américain, ladite expérience. De quoi s’agit-il exactement ?

Pierre Bourdieu et le « gouvernement mondial invisible » Alors, Bourdieu critique de Bourdieu ? Peut-être faut-il distinguer entre un Bourdieu-sociologue, auteur de l’indépassable Le Métier de sociologue (8), et un Bourdieu-militant, lequel aurait sacrifié, dans la dernière partie de sa vie, la rigueur intellectuelle aux nécessités du combat politique. C’est ce que suggère Nathalie Heinich qui a décelé chez celui qui fut son directeur de thèse une « exceptionnelle capacité à "surfer" avec l'air du temps, à s'en nourrir autant qu'à le nourrir ». « Dans les années 1990, en France, l'air du temps a entretenu – Taguieff l'a bien montré – une forte disposition au conspirationnisme. Les explications par le complot revêtant un attrait considérable dans certaines franges de la galaxie altermondialiste, reste à questionner ce que Philippe Corcuff appelle « les appropriations conspirationnistes de la référence à Bourdieu dans les milieux militants et sympathisants des gauches critiques ».

Former aux pratiques collaboratives, retour d'expériences sur Animacoop et Coop-TIC - Innovation Pédagogique Cet article présente un dispositif de formation à l’animation de projets collaboratifs « Animacoop » : une expérience originale qui structure l’acquisition des compétences collaboratives. L’article a été publié dans les actes du colloque "Questions de pédagogies dans l’enseignement supérieur 2013". Origines du dispositif pédagogique Pour répondre aux besoins liés à l’émergence des pratiques collaboratives, l’association Outils-Réseaux, organisme de formation professionnelle continue, a élaboré un dispositif de formation hybride : « Animacoop : Animer un projet collaboratif ». Dans la conception du dispositif de formation, Outils-Réseaux a valorisé trois champs d’expériences : une pratique formative de l’association formalisée en un dispositif cohérent, un ensemble de ses formations courtes sur les méthodologies, les techniques et usages des outils et les concepts du travail collaboratif. Caractéristiques du dispositif "Animacoop" Transversalité de l’apprentissage aux usages collaboratifs

« La théorie du complot » en version France Culture (par P.-A.Taguieff, savant) I. « La » théorie du complot en version France Culture Il existe, il a toujours existé, « des complots » et « des comploteurs » ainsi que des sociétés secrètes et, plus banalement encore, des lobbies et des groupes de pression qui cherchent, de manière plus ou moins cachée, à peser sur les prises de décision politiques. Il existe aussi des gens qui pensent que le monde est entièrement gouverné par ce qu’ils pensent être autant de forces occultes qui tireraient les ficelles et que tout s’expliquerait par là. Sous cette forme, le conspirationnisme est moins une « théorie » qu’une vision de la société et de l’histoire qui mérite d’être critiquée, c’est-à-dire d’abord analysée et comprise. France Culture devrait être en principe la station de radio tout indiquée pour aborder sérieusement la question des formes et des motifs des visions « conspirationnistes ». La description est souvent juste. Les journalistes « complotistes » en version France Culture P. P. P. II. De quoi s’agit-il en fait ? P.

Les Conférenciers Gesticulants Chronique raisonnable n° 30 ou leçon d’autodéfense intellectuelle du jeudi 24 janvier 2013 | Cercle libertaire Jean-Barrué (33) 30ème Leçon d’autodéfense intellectuelle – Jeudi 24 janvier 2013 30ème chronique raisonnable, pour : o apprendre à soumettre à la critique les informations reçues · prévenir les manipulations et · démonter les croyances, « Être libre, c’est ne plus avoir peur et être responsable de sa vie ». Continuons notre exploration dont le but est d’établir un jugement rationnel, au travers de nos trois sources de connaissances que sont notre expérience personnelle, la science et les médias. Mais rappelons-nous l’émission précédente ! Pour cette émission, nous allons utiliser la maxime de Hume, qui est un outil de la pensée critique que l’on peut utiliser quand on nous soumet une proposition « fantastique ». Pour le philosophe, David Hume, « La friponnerie et la sottise humaine sont des phénomènes si courants que je croirais que les évènements les plus extraordinaires naissent de leurs concours plutôt que d’admettre une violation invraisemblable des lois de la nature. » Or qu’est-ce qu’un miracle ?

André Giordan : "Les savoirs aujourd’hui essentiels ne sont pas à l’école" Auteur, avec Jérôme Saltet, d'un livre important sur le collège, André Giordan propose une refonte complète des enseignements au collège. "Tant que les programmes ou/et les pratiques scolaires les dégoûteront du savoir, les enseignants auront bien du mal à les raccrocher… Il faut arrêter de traiter de questions qu’ils ne se posent pas ou sans prendre le temps pour qu’ils se les posent." Le Haut Conseil de l'éducation français vient de publier un rapport qui recommande la mise en place d'une "école du socle commun" regroupant l'école primaire et le collège. Pensez-vous que cette proposition soit à même de réduire l'échec scolaire ? André Giordan – N’est-il pas normal au pays de Descartes que la réponse soit réductrice ! L’éducation nationale n’a vraiment pas d’histoire. Il relève que le socle commun apparait au collège bien davantage sous sa forme bureaucratique (son évaluation) que dans l'enseignement. AG.- Tout simplement au corporatisme ! Oui ! Alors comment faire ? Oui ! André Giordan

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