background preloader

Influence (psychologie)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En psychologie, l'influence est le processus par lequel une personne fait adopter un point de vue par une autre. L'influence opère une inflexion : celui qui aurait pensé ou agi autrement s'il n'était pas influencé se dirige dans le sens que souhaite l'influent de façon apparemment spontanée. Cette notion d'influence peut recouvrir aussi bien : des phénomènes de persuasion (A convainc B de la vérité d'une proposition X ou de la valeur Y, ou encore il le persuade d'adopter le comportement Z)que des phénomènes d'imitation ou mimesis, au sens où l'on dit, par exemple que B est sous l'influence de A parce qu'il l'admire, qu'il désire l'imiter, gagner sa reconnaissance, partager un peu de son prestige... L'influence est souvent celle d'un groupe. L'influence s'exerce aussi par des réseaux : des ensembles stables de relations humaines qui agissent dans le même sens et souvent échangent des informations précieuses, des services... G.

Biais cognitif Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un biais cognitif est un schéma de pensée, cause de déviation du jugement. Le terme biais fait référence à une déviation systématique par rapport à la réalité. L'étude des biais cognitifs fait l'objet de nombreux travaux en psychologie cognitive, en psychologie sociale et plus généralement dans les sciences cognitives. Ces travaux ont identifié de nombreux biais cognitifs propres à l'esprit humain [réf. nécessaire] à travers de multiples domaines : perception, statistiques, logique, causalité, relations sociales, etc. Liste de biais cognitifs[modifier | modifier le code] Biais sensori-moteurs[modifier | modifier le code] Biais attentionnels[modifier | modifier le code] Biais d'attention (en) — avoir ses perceptions influencées par ses propres centres d’intérêt Biais mnésique[modifier | modifier le code] Biais de jugement[modifier | modifier le code] Biais de raisonnement[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code]

Influence (politique) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'influence est également l'un des 11 facteurs d'intelligence économique, dans le modèle de l'AFDIE (Association française pour le développement de l'intelligence économique). Lorsqu'il s'agit d'influence à des fins négatives on parle alors de manipulation. Cela suppose souvent des stratégies : elles suscitent l’imitation d’un modèle, ou recherchent la persuasion grâce à une rhétorique efficace, agissant parfois sur les catégories mentales de l'influencé (en le "formatant") ou encore elles organisent la coopération d'acteurs en vue d’une action commune sur l'opinion de l'influencé. Il existe des organisations vouées à l'influence : les lobbies, les think tanks, les sociétés de pensée, les ONG, etc : si elles n'exercent pas (ou peu) de pouvoir direct, elles sont efficaces par leur capacité de convaincre, de faire partager leur point de vue, leurs valeurs, leurs objectifs ou leurs idéaux. Le modèle de l'AFDIE identifie quatre critères :

PERFORMANCE : Définition de PERFORMANCE PERFORMANCE, subst. fém. 1. Vieilli. [Terme de turf; gén. au plur.] 2.Résultat obtenu par un(e) athlète, une équipe dans une épreuve sportive, et p. ext., exploit sportif.Abrév. perf.Performance homologuée; performance médiocre; performance de valeur internationale.Les exercices physiques ne doivent pas revêtir la forme d'un entraînement professionnel, comportant un but de performance défini (Becquet, Organ. loisirs travaill.,1939, p. 69). 1. ... le maître emporta le prix du concours international de saut en hauteur, par 1 M 95 sur barre fixe. − En partic. B. 1.Succès remporté par une personne; action, exhibition, interprétation demandant des qualités exceptionnelles.L'examinateur m'accueillit ironiquement. « Alors, Mademoiselle! 2. − P. anal. C. 1. 2.LING.Réalisation d'un acte de langage.Un modèle de la performance comprend au moins deux parties : un modèle de l'émission (du locuteur) et un modèle de la réception de l'auditeur (Thinès-Lemp.1975). − En partic. D.− Vieilli, pop.

Persuasion Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La persuasion, du latin persuasio, est l'action d'amener quelqu'un à quelque chose, à croire, à faire, à vouloir, à convaincre, « à la faveur d'une connivence »[1]. « L'art de persuader a un rapport nécessaire à la manière dont les hommes consentent à ce qu'on leur propose, et aux conditions des choses qu'on veut faire croire »[2]. Les anciens qui ont défini l'éloquence, le talent de persuader, ont distingué persuader de convaincre, le premier de ces mots ajoutant à l'autre l'idée d'un sentiment actif excité dans l'âme de l'auditeur et joint à la conviction[3]. Avant-propos[modifier | modifier le code] La persuasion vise à faire, sans expliciter toujours son but. Introduction[modifier | modifier le code] La persuasion, « cette souveraine toute-puissante des hommes »[5], appartient au domaine de l'influence, elle n'est qu'une péripétie de l'action sur autrui. Quelques méthodes de persuasion[modifier | modifier le code] le contrôle de l'esprit

Biais culturel Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un biais culturel est un biais cognitif lié à un type ou niveau de culture[1]. C'est le fait pour une personne de juger et interpréter les choses, les phénomènes, les évènements, les problèmes ou opportunités, les prises de position ou de décision de telle(s) ou telle(s) autre personne(s), etc. à partir uniquement de ses propres références culturelles[2]. Conséquences[modifier | modifier le code] Un biais culturel peut aboutir à des aveuglements dans la perception de l'environnement, et donc à des prises de décision fortement inadaptées dans des domaines où un autre type, ou niveau, de culture règne ou est impliqué. Lorsqu'il existe des risques collectifs, par exemple, les biais culturels peuvent empêcher une identification pertinente de ces risques. Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] etc. Portail de la culture

Manipulation mentale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vue d'artiste de la coercition et du lavage de cerveau La manipulation mentale est l'ensemble des tentatives obscures ou occultes de fausser ou orienter la perception de la réalité d'un interlocuteur en usant d'un rapport de pouvoir, de séduction, de suggestion, de persuasion, de soumission non volontaire ou consentie. Cette notion protéiforme est récente dans ses contours, dérivée de la théorie du « lavage de cerveau » encore mal connue. Notion controversée[modifier | modifier le code] Arnaud Esquerre, sociologue, pose les questions « Qu’est-ce qui distingue un consentement fabriqué d’un consentement non fabriqué par quelqu’un d’autre ? La théorisation de la manipulation mentale (appelée mind control (contrôle mental) ou plus récemment thought reform (réforme de la pensée) dans les pays anglophones) est très liée à la question des sectes. Historique[modifier | modifier le code] Débat[modifier | modifier le code] En France

Impérialisme culturel Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'impérialisme culturel a pour but, dans un premier temps, de modifier les modes de vie pour les faire ressembler à celui de la culture dominante, c’est-à-dire l'assimilation de la population dominée, en imposant sa culture, son système éducatif, sa musique, son mode de pensée et de consommation. On peut distinguer l'impérialisme culturel, la cause, de la domination culturelle, son effet. En effet, l'impérialisme culturel est une volonté basée sur une idéologie, le sentiment de supériorité de la culture dominante, et le mépris de la culture dominée. Dans un contexte de mondialisation et d'internationalisation, pour d'aucun résultant en une guerre économique, l'impérialisme culturel se manifesterait par l'influence socioculturelle[1]. États-Unis[modifier | modifier le code] L'American way of life serait considéré aujourd'hui comme le mode de vie exerçant le plus sa domination culturelle sur le monde. France[modifier | modifier le code]

Bonheur Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour le canard de fiction, voir Gontran Bonheur. Le bonheur se lit sur le visage de cet enfant. Définition[modifier | modifier le code] Étymologie[modifier | modifier le code] Étymologiquement, ce mot vient de l'expression « bon eür ». « Eür » est issu du latin augurium qui signifie « accroissement accordé par les dieux à une entreprise ». augere, auctus : « s'accroître » qui a donné augmenter…auctor : « qui fait croître », « fondateur », « auteur », qui a donné auteur, autoriser, autorité, octroyer… Du point de vue de l'étymologie, le bonheur est l'aboutissement d'une construction, qui ne saurait être confondue avec une joie passagère. Bonheur et plaisir[modifier | modifier le code] Le bonheur et le plaisir sont deux notions qui portent à confusion. En philosophie[modifier | modifier le code] Épicure (3eme s. av JC)[modifier | modifier le code] Blaise Pascal (XVIIe siècle)[modifier | modifier le code] Qu’est-ce que le bonheur ?

Influence sociale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'influence sociale couvre un champ très vaste. Les phénomènes étudiés peuvent être observés au quotidien. Les normes sociales[modifier | modifier le code] Une norme sociale est définie comme étant une règle implicite ou explicite qui prescrit le comportement adéquat à adopter en société dans des situations bien déterminées. Les normes sociales sont influencées par la culture et peuvent donc varier drastiquement d’un pays à l’autre ainsi que toucher des sujets très divers comme la nudité ou la manière de se saluer. Les normes régulent également beaucoup de domaines différents de la vie quotidienne comme les repas, les loisirs, l’espace personnel, le temps, les interactions, etc. Le rôle social comprend un ensemble de normes attendues sur la façon de se comporter[2]. Ces comportements sont suffisamment ancrés dans les mentalités qu’ils en sont devenus presque inconscients. Historique[modifier | modifier le code]

Quatre causes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La théorie aristotélicienne de la causalité désigne la conception de la causalité développée par le philosophe Aristote. Forgée au IVe siècle av. La cause matérielle[modifier | modifier le code] Il s'agit de la cause la plus inaccessible, la moins connaissable, bien qu'elle soit en même temps la plus évidente. Et s'il est possible à l'intellect de l'homme de dégager la forme de la matière, ce qui rend la connaissance possible, il ne lui est pas possible d'envisager la matière seule, pure. Dans les concepts fondamentaux d'Aristote, la puissance est associée à la matière. La cause formelle[modifier | modifier le code] La cause motrice ou du changement[modifier | modifier le code] Les disciples d'Héraclite affirmaient qu'il était impossible de connaître quoi que ce soit[réf. nécessaire], du fait que toute chose est en mouvement permanent — ce pour quoi Platon proposera sa théorie des Formes, ou Idées, immuables. Portail de la philosophie

Anthropologie politique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'anthropologie politique étudie les formes politiques des différents peuples du monde, considérant qu'elles sont liées aux structures des sociétés civiles. Généralités[modifier | modifier le code] Le mot politique a pour sens : qui se rapporte à la cité (de polis, la cité en grec). La cité est l'ensemble des citoyens organisés suivant des lois. Cette organisation est un politeion, mot que l'on peut traduire par constitution (cf. Selon Balandier, l'anthropologie politique « tend à fonder une science du politique, envisageant l'homme sous la forme de l'homo politicus et recherchant les propriétés communes à toutes les organisations politiques reconnues dans leur diversité historique et géographique. »[1] Il s'agit donc d'étudier le gouvernement des hommes et ses institutions, les variétés de régimes dans leur organisation et leur développement, et les discours et représentations symboliques qui permettent ou s'efforcent de les légitimer.

Pudeur Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Philosophie et sociologie[modifier | modifier le code] Via le fantasme ou le retour du refoulé, certains y voient une dimension importante de la sexualité : « La pudeur est le parfum de la volupté ; la satiété est l'arôme du dégoût. — André Suarès, dans Voici l'homme Variations dans l'espace, dans le temps et selon les sociétés ou groupes sociaux[modifier | modifier le code] « Tribus primitives »[modifier | modifier le code] La pudeur semble pouvoir prendre de nombreuses formes et cibles, généralement orientées vers le corps, le sexe et les fonctions excrétoires. Des Grecs et Gaulois anciens à la culture occidentale[modifier | modifier le code] Les gaulois ont un rapport à la nudité, à la sexualité et à l'érotisme différents[réf. nécessaire], et le concept de pudeur ne s'installera que beaucoup plus tard. La Renaissance marque un ordre social de la pudeur. Point de vue musulman[modifier | modifier le code] Psychologie[modifier | modifier le code]

pour se défaire des dominations/séparations Civilisation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les villes sont les accomplissements significatifs auxquels sont parvenues les civilisations de l'Humanité (ici un panorama de Manhattan à New York). Exemple d'un monument à caractère civilisationnel : la Grande Mosquée de Kairouan, en Tunisie, est à la fois la plus ancienne mosquée d'Afrique du Nord (fondée en 670)[1] et l'une des œuvres majeures de l'architecture islamique ayant servi de modèle à de nombreux lieux de culte musulmans[2]. En plus de son importance artistique et architecturale, cette mosquée fut, notamment entre le IXe et le XIe siècle, le principal centre de culture et d'enseignement dans toute l'Afrique du Nord[3]. Ainsi cette mosquée est l'un des monuments les plus importants de la civilisation arabo-musulmane[4]. Le terme civilisation — dérivé indirectement du latin civis signifiant « citoyen » par l'intermédiaire de « civil » et « civiliser » — a été utilisé de différentes manières au cours de l'histoire. – le Japon ;

Related: