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Discrimination à l'embauche

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Quatre chômeurs sur dix se disent victimes de discrimination à l'embauche. Près de quatre demandeurs d'emploi sur dix, soit 37%, affirment avoir déjà été personnellement victimes d'une discrimination à l'embauche, selon une enquête Ifop pour le Défenseur des droits. Quatre sources possibles de discriminations sont désignées par plus de 20% des demandeurs d'emploi. L'apparence physique -obésité, vêtements portés, etc.- arrive en tête, suivie par le fait d'être chômeur, le sexe ou les origines -couleur de peau, nationalité, accent, etc.

Viennent ensuite le handicap, l'âge avancé et le lieu d'habitation. L'orientation sexuelle, les opinions politiques ou syndicales sont en revanche très peu citées. Pour les demandeurs d'emploi résidant en zone urbaine sensible (ZUS), les origines s'avèrent être le premier critère discriminant, à 48% contre 23% de la population des demandeurs d'emploi en France entière.

Emploi : Les discriminations perçues à l'embauche persistent. L'âge, la nationalité et l'apparence physique sont les discriminations les plus courantes, selon une étude de l'Apec.

Emploi : Les discriminations perçues à l'embauche persistent

Mais les cadres peuvent aussi être écartés parce qu'ils n'ont pas de permis de conduire ou parce qu'ils font des autes d'orthographe. Malgré les textes réglementaires, les discriminations à l'embauche sont loin d'avoir disparu en France. Selon une étude de l'Apec publiée ce mercredi, «entre 2005 et 2012, la part des cadres ayant ressenti une discrimination lors d'un entretien de recrutement a progressé de 6 points, passant de 28% à 34%». Ils sont aussi partagés sur les évolutions au cours des dix dernières années, puisqu'ils sont 30% à penser que les discriminations ont reculé, soit une proportion identique à ceux qui pensent qu'elles ont progressé. Les recruteurs, eux, se montrent plus optimistes sur le sujet, 45% des entreprises et 58% des intermédiaires, affirmant que ces discriminations ont reculé sur la même période. » Les commerciaux en tête des recrutements.

« Les discriminations liées à l'âge augmentent » Le 01/10/2012 INTERVIEW - Maryvonne Lyazid, adjointe au Défenseur des droits, les discriminations liées à l'âge sont le troisième critère de discrimination après l'origine et le handicap.

« Les discriminations liées à l'âge augmentent »

Le Figaro - Les réclamations venant des personnes âgés ou de leur famille sont-elles en augmentation ? Maryvonne Lyazid - Depuis 2005, les discriminations liées à l'âge sont en augmentation. Elles ont fait l'objet de plus de 3000 réclamations adressées à la Halde puis au Défenseur des droits. Quelles sont les principales discriminations liées à l'âge ? Les trois quart des saisines concernent l'accès aux formations professionnelles et à l'emploi. Nous sommes par exemple intervenus auprès d'un groupe de grande distribution qui refusait à une femme de 50 ans d'acquérir un commerce en franchise en raison de son âge sous prétexte qu'elle aurait trop de difficultés à obtenir des crédits bancaires. Comment lutter contre ce phénomène ? Le droit des personnes âgées, c'est le droit de tous. Discrimination sur l’engagement syndical dans une entreprise de fruits et légumes. France : discrimination à l'embauche, selon une enquête de l'Ifop - France / Social.

Près de quatre demandeurs d'emploi sur dix affirment avoir déjà été victimes d'une discrimination à l'embauche.

France : discrimination à l'embauche, selon une enquête de l'Ifop - France / Social

C'est ce que rapporte une enquête Ifop pour Le Défenseur des droits, qui va être publiée ce lundi 7 octobre. Le Défenseur des droits est une autorité administrative indépendante chargée de veiller au respect des droits et des liberté de chacun. A cette occasion, plus de 1500 chômeurs ont été sondés dans toute la France, dont le tiers en ZUS, zones urbaines sensibles. D'après l'étude, il existe quatre sources de discrimination majeures. Il s'agit par ordre d'importance, de l'apparence physique, du statut de chômeur, du sexe et des origines.

Ces discriminations auraient plus souvent lieu lors des entretiens qu'à la réception du CV. . → A (RE)LIRE : vers la fin du CV anonyme ? Pour les habitants de quartiers sensibles, les origines sont le premier critère discriminant. 48% des sondés de ces quartiers estiment en avoir fait les frais, contre seulement 23% sur le reste du territoire.