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Bienvenue sur le site de l'Observatoire des non-recours aux droits et services

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JE NE VEUX PLUS - pétition pour la reconnaissance de la discrimination pour raison de précarité sociale Des enfants interdits de cantine parce que leurs parents sont chômeurs, une famille expulsée d'un musée parce qu'elle incommodait les visiteurs, des médecins qui n'accordent pas de rendez-vous à des malades parce qu'ils ont la CMU, des CV ignorés parce que le postulant vit dans un centre d'hébergement... Tous les jours au sein de nos syndicats, associations, nous alertons les pouvoirs publics sur ces situations qui montrent que les personnes en situation de pauvreté et de grande précarité subissent une double peine. C'est d'abord celle, évidente, de leur condition économique. Et c'est celle, plus insidieuse, mais qui doit être dénoncée, de la stigmatisation permanente qu'ils subissent et qui parfois conduit à de tels traitements discriminants, privant ces personnes de leurs droits. Le pire dans ces discriminations, c'est qu'elles sont souvent inconscientes. Signez et diffusez cette pétition.

DALLET Séminaire Assisté par l’État, Le Point dénonce le « scandale » des assistés Toujours à la pointe du combat contre tous les scandales et toutes les injustices, Le Point s’attaque dans son édition du 24 octobre 2013 à l’ « assistanat », avec ce titre de Une : « Les assistés. Comment la France les fabrique. » Et d’énumérer comment, donc : « Peut-on vivre sans travailler ? Ces riches qui en profitent. Le grand délire des allocations. » Et Le Point, comment se fabrique-t-il, lui ? Il est vrai que l’indignation est toujours plus facile quand on est aveugle à ses propres turpitudes… Mais la tartufferie ne s’arrête pas là dans ce « dossier ». L’hebdomadaire de Pinault a toujours été un journal « d’opinion ». Franz Peultier

urfist de nice Les pauvres n'ont pas la cote selon une étude du Crédoc Le regard des Français sur les pauvres se fait plus dur selon une enquête du Crédoc (Centre de recherche pour l’étude et l'observation des conditions de vie) portant sur un échantillon représentatif de 2 000 personnes de décembre 2013 à janvier 2014 publiée le 12 septembre 2014. 37 % des Français pensent que les personnes qui vivent dans la pauvreté n'ont pas fait d'effort pour s'en sortir alors qu’ils n’étaient quue 25% en 2009 au déclenchement de la crise... Il faut dire que la crise touche aujourd’hui de plus en plus de monde. Le pouvoir d’achat des classes moyennes a baissé Le niveau de vie médian a fléchi de 1 % en 2012 en euros constant et même 2 % pour les 20 % de population la plus modeste. Une tendance dangereuse qui pousse ceux qui « se maintiennent » difficilement à imaginer que si les autres n’y parviennent pas, c’est parce qu’ils ne « veulent pas ». 64 % pensent que, s'ils le voulaient, les chômeurs pourraient retrouver un emploi.

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Soutenons tous Mamie Loto Trop de personnes éligibles ne demandent pas les aides sociales Trop de personnes pauvres éligibles aux minima sociaux n’en font pas la demande, en raison de complexités administratives ou par souci de discrétion, a estimé Marie-Arlette Carlotti, ministre chargée de la lutte contre l’exclusion, dans une interview au Journal du Dimanche. «Aujourd’hui 33% des personnes éligibles au RSA socle (ex-RMI) ne le touchent pas, faute d’en avoir fait la demande. Le taux de non-recours atteint 68% pour le RSA activité (complément de petits salaires, ndlr)», selon Mme Carlotti. Quant au RSA jeunes, c’est «un échec». Alors qu’on tablait sur 130.000 bénéficiaires, «ils sont moins de 9.000 à en bénéficier», affirme la ministre. Selon Mme Carlotti, le renoncement à ces aides «peut s’expliquer par la complexité des dossiers, par des prestations inadaptées ou par la peur d’être montré du doigt». L'échec du RSA jeunes S’agissant du RSA jeunes, «son dispositif a été verrouillé avec des conditions d’accès très contraignantes».

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