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Quotas et discrimination positive

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« Les dispositifs d’égalité des chances des grandes écoles se focalisent sur la pointe de la pyramide » Discriminations sociales et territoriales, égalité des chances, réforme du concours de Sciences Po : tous ces thèmes étaient au cœur du tchat organisé par Le Monde, qui a réuni Fabien Truong, sociologue et coréalisateur du documentaire Les Défricheurs, et David Guilbaud, énarque et auteur de L’Illusion méritocratique, mercredi 26 juin. Les Défricheurs, coréalisé par Fabien Truong, retrace trois ans dans la vie de trois jeunes de Saint-Denis, de l’obtention de leur bac à leurs débuts dans les études supérieures.

Il sera diffusé sur France 3 lundi 1er juillet, à 0 h 30. Lire aussi « Les Défricheurs » : voyage de classe avec trois étudiants de Seine-Saint-Denis. L'égalité hommes-femmes s’impose-t-elle par la loi ? Entre la carotte et le bâton, c’est le bâton que le gouvernement a choisi pour faire respecter à l’avenir l’égalité salariale dans les entreprises.

L'égalité hommes-femmes s’impose-t-elle par la loi ?

À poste équivalent, l’écart de rémunération entre un homme et une femme est aujourd’hui, en moyenne, de 9 %. Pour le résorber d’ici trois ans, l’exécutif promet un renforcement des contrôles, et des sanctions qui pourront atteindre 1% de la masse salariale. La Halde est morte, vive le Défenseur des droits ! 10 juin 2011 - Alors que la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) disparaît, l’Observatoire des inégalités dresse un bilan de ses six années d’existence.

La Halde est morte, vive le Défenseur des droits !

Municipales : pourquoi la parité a échoué. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Maxime Vaudano La parité était censée être l'une des grandes nouveautés des municipales 2014.

Municipales : pourquoi la parité a échoué

L'obligation d'aligner autant de femmes que d'hommes sur les listes avait été étendue à près de 7 000 villes supplémentaires, compliquant la constitution des candidatures dans les plus petites d'entre elles. Pourtant, le constat dressé par les résultats électoraux est sans appel : six conseillers municipaux sur dix restent des hommes (toutes tailles de communes confondues). Pourquoi ? 1. L’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives. En application de l’ordonnance promulguée par le général de Gaulle le 21 avril 1944 portant organisation des pouvoirs publics en France après la Libération, les Françaises sont devenues électrices et éligibles.

L’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives

Tout au long de la seconde moitié du XXe siècle, elles sont cependant demeurées sous‑représentées dans tous les scrutins en France. Ainsi en 1997, seuls 10,9 % des mandats de député étaient exercés par des femmes tandis qu’elles ne représentaient que 5,6 % des membres du Sénat en 1998, ce qui situait la France à l’avant‑dernière place des pays européens en matière de parité. L’ article 1er de la Constitution précise que « la loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives » et son article 4 que les partis et groupements politiques« contribuent à la mise en œuvre »de ce principe.

Plusieurs lois ont été adoptées faisant application de ce principe : - la loi n° 2013-702 du 2 août 2013 relative à l’élection des sénateurs ; L'éducation prioritaire. Mon stage de troisième : un site pour proposer des stages aux élèves de troisième des quartiers prioritaires 30 000 stages - 15 000 dans le secteur public et 15 000 dans le secteur privé - sont proposés aux collégiens de 3e situés en réseau d’éducation prioritaire renforcée (REP+) pour l’année scolaire 2018-2019.

L'éducation prioritaire

Un portail met à leur disposition les informations et les conseils nécessaires. www.monstagedetroisieme.fr. La discrimination positive à nouveau en débat aux Etats-Unis. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Gilles Paris (Washington, correspondant) Le débat lancinant sur les mérites et inconvénients de la discrimination positive à l’université s’est à nouveau enflammé aux États-Unis à la suite de l’audience consacrée le 9 décembre au cas d’une étudiante du Texas.

La discrimination positive à nouveau en débat aux Etats-Unis

Abigail Fisher avait été recalée à l’entrée de l’université du Texas, à Austin, en 2008 en dépit d’un dossier honorable. Cette université a en effet mis en place une procédure d’admission qui cible les meilleurs élèves, tout en réservant des places à des étudiants sélectionnés sur des critères autres que scolaires, dont leur origine ethnique. Abigail Fisher avait considéré qu’elle avait été pénalisée par ce programme d’« affirmative action ». Jugeant qu’il contrevenait au principe d’égalité ancré dans la Constitution, elle avait saisi la justice avec une autre étudiante qui s’est depuis retirée de la procédure. Effets « contraires » L'expérience de la discrimination positive aux Etats-Unis. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Mathilde Gérard Alors que Valérie Pécresse vient de confirmer l'objectif du gouvernement d'atteindre 30 % de boursiers dans les grandes écoles françaises, Le Monde.fr examine les politiques de discrimination positive menées dans trois pays : Etats-Unis, Brésil et Inde.

L'expérience de la discrimination positive aux Etats-Unis

Premier volet aux Etats-Unis. L'"action affirmative" – pendant américain de la discrimination positive – est née de la lutte pour les droits civiques et l'abolition de la ségrégation raciale. La discrimination positive fait débat aux États-Unis. Une étudiante, Abigail Fisher, souhaitait intégrer l'Université du Texas.

La discrimination positive fait débat aux États-Unis

Elle se dit victime de discrimination liée à sa couleur de peau. Abigail Fisher se dit victime de «racisme anti-Blancs». La Cour suprême des États-Unis examine depuis mercredi le cas de cette jeune femme blanche de 22 ans, qui avait vu sa candidature refusée par l'Université du Texas en 2008. A qui profite la discrimination positive ? Le quota, un instrument de lutte contre les discriminations? Le quota peut être un outil de lutte contre des discriminations et/ou de résorption des inégalités sociales.

Le quota, un instrument de lutte contre les discriminations?

Mais l'utilisation actuelle qui en est faite, notamment dans l'affaire des quotas de boursiers dans les grandes écoles, est de plus en plus déconnectée d'un tel projet de rééquilibrage. Faut-il des "quotas de boursiers" dans les grandes écoles? La question, au début de l'année 2010, a suscité une polémique hautement médiatique, scandée par force éditoriaux, sondages, tribunes, interventions d'experts… Dans le même temps, le Parlement était appelé à étendre aux conseils d'administration des grandes entreprises l'obligation de respecter des quotas féminins, le Conseil d'Etat jugeait "excessif" le quota de 95% d'une politique polynésienne de préférence locale à l'emploi, et le débat se poursuivait sur l'application du "quota SRU" de logements sociaux.

Quoi de commun entre ces différents sujets? Inégalités femmes-hommes : des quotas, et après ? Les politiques publiques en faveur de l'égalité sont restées beaucoup trop timorées pour juguler les handicaps dont souffrent les femmes dans le monde du travail.

Inégalités femmes-hommes : des quotas, et après ?

Les inégalités entre les femmes et les hommes ainsi que les moyens de les réduire occupent une place importante dans le débat public. Mais concrètement, les mesures prises en 2011 en faveur de l'égalité professionnelle se résument, pour l'essentiel, à la loi fixant des quotas dans les conseils d'administration des grandes entreprises. La plupart des autres mesures envisagées ont été soit réduites à leur plus simple expression, soit reportées à une prochaine législature.