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Voyages en résistances

Voyages en résistances
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« Strophes pour se souvenir » de Louis Aragon : Pistes pédagogiques - Poètes en résistance - Centre National de Documentation Pédagogique Louis Aragon, « Strophes pour se souvenir » Pistes pédagogiques En 1955, à l’occasion de l’inauguration d’une rue « Groupe Manouchian » à Paris, Louis Aragon écrit le poème « Strophes pour se souvenir », dans lequel il rend hommage à ces résistants « étrangers » arrêtés par les Allemands et fusillés le 21 février 1944. Onze ans après la fin du conflit, l’heure n’est plus à la lutte mais au devoir de mémoire. Un hommage funèbre Le poème s’inscrit d’emblée dans une démarche de mémoire et d’hommage. L’éloge des résistants Caractère désintéressé de leur action. On apportera quelques précisions historiques. Guerre 1939 – 1945. L’affiche de la honte La deuxième strophe fait ouvertement référence à l’affiche rouge, placardée de manière massive par les Allemands au moment de l’exécution. Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants ». Le souffle d’un style épique De l’ombre à la lumière : une ode à la vie Une construction originale Un jeu d’oppositions permanent entre l’ombre et la lumière

L’affiche rouge Vidéo L’affiche rouge Contexte historique Une opération de propagande d’envergure Constitué et organisé entre la fin de l’année 1942 et février 1943, le réseau Manouchian fait partie du groupe de résistance des « Francs-tireurs et partisans – main-d’œuvre immigrée » (F.T.P. Arrêtés en novembre 1943, ses membres sont jugés lors d’un procès qui se déroule devant le tribunal militaire allemand du Grand-Paris, du 17 au 21 février 1944. Réalisée par les services de propagande allemands en France, « Des libérateurs ? Analyse des images L’armée du crime L’image est organisée en trois parties. Six photos (attentats, armes ou destructions) représentent enfin la menace qu’ils constituent à travers certains des attentats qui leur sont reprochés. Interprétation L’ennemi de l’intérieur « L’affiche rouge » entend d’abord présenter les membres du réseau Manouchian comme de dangereux terroristes. L’image insiste aussi sur le fait que cette « armée du crime » est constituée d’étrangers. Bibliographie Liens

"Le chant des Partisans", hymne éternel de la Résistance Reportage : I.Baechler / F.Bazille / L.Ledu / P.Gramain "Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?" C'est ainsi que débute le Chant des Partisans. Écrit au printemps 1943 par Joseph Kessel et son neveu Maurice Druon alors réfugiés à Londres, ce texte est depuis devenu l'hymne de la Résistance, de toutes les résistances. C'est la musicienne d'origine russe Anna Marly (1917-2006) qui le compose en 1941. Très vite, il sert de générique aux émissions de La France Libre. Un chant de nombreuses fois repris Depuis, ils sont nombreux à avoir interprété le "Chant des Partisans". Le texte original du Chant des Partisans est conservé au Musée de la Légion d'Honneur, 2 rue de la Légion d'Honneur, 75007 Paris.

VIDEOS. Le Chant des Partisans a 70 ans: 5 choses à savoir La première version du Chant des Partisans était écrite en russe À l'origine, c'est Anna Marly -une guitariste d'origine russe, réfugiée à Londres pour fuir l'invasion de la France par le régime nazi d'Hitler- qui compose la musique du Chant des Partisans, en 1942. Dans sa première version, l'hymne des résistants s'appelle Le Chant de la Libération et les paroles sont en russe, parfois précédé d'une traduction lorsqu'Anna Marly le chante à la BBC. Une mélodie sifflée pour passer outre le brouillage allemand et se reconnaître dans le maquis Le refrain du Chant des Partisans a, au début, été sifflé par hasard, par "réflexe". "Je sifflais (Le Chant des Partisans, ndlr) d'abord parce que lorsque vous jouez de la guitare, le réflexe normal est de siffloter (...) j'ai donc sifflé le refrain (à la radio) et on a découvert que c'était justement l'air qui traversait le brouillage ennemi", explique Anna Marly lors d'une interview en 1964 (voir ci-dessous). Un chant de résistance international

Premiers combats du dossier « Jean Moulin, un héros de l’ombre » - Pour mémoire - CNDP « Signez, me dit l'officier blond, où vous serez ce qu'il vous en coûte de narguer des officiers allemands. » Comme je ne me résous pas à me pencher pour prendre la plume, je reçois entre les omoplates un coup qui me fait chanceler. C’est l’officier qui se trouver derrière moi qui m’a frappé violemment avec le canon de son arme. Je proteste contre ces odieux traitements : « On m’a amené ici pour voir le général ? C’est avec lui que je veux traiter. » Mon appel au général est accueilli par des rires bruyants accompagnés de plaisanteries en allemand que je n’arrive pas à saisir. « Il n’est plus question du général, me dit enfin le jeune officier blond, mais nous allons vous conduire à un autre officier », et il appelle un des fonctionnaires de l’entrée auquel il donne un ordre. À partir du texte original, le comédien Jean-Paul Zennacker a conçu dans les années 1990 un spectacle vivant dans lequel il prête sa voix à l’ancien préfet. Suggestions d’activités

Les combattants de l'ombres Jean Moulin, résistant et héros de la France Cet article date de plus de huit ans. Publié le 06/11/2015 11:56 Mis à jour le 06/11/2015 14:24 Durée de la vidéo : 2 min Grand personnage de l'histoire de la France, Jean Moulin reste une icône respectée dans les mémoires pour son rôle au sein de la Résistance. Beaucoup de lieux et d'établissements portent son nom aujourd'hui, signe de sa place au sein de l'histoire de la France. Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin choisit la voie de la clandestinité et rejoint Londres. Un mois après, à Caluire-et-Cuire (Rhône), la Gestapo de Klaus Barbie le capture. Le 19 décembre 1964, André Malraux prononce l'un des plus grands discours de la République : "Entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège. Partager : l'article sur les réseaux sociaux La Quotidienne Culture Musique, cinéma, arts & expos, littérature & BD, mode… Tous les jours, le meilleur de l'actualité culturelle France Télévisions collecte votre adresse e-mail pour vous adresser la newsletter "La Quotidienne Culture".

Jean Moulin Contexte historique Cette photographie de Jean Moulin a contribué à nourrir la légende du héros de la Résistance. Antérieure à l’Occupation, elle a été choisie par sa sœur pour la cérémonie du transfert des cendres au Panthéon le 19 décembre 1964 et utilisée par elle, en 1969 en première de couverture de la biographie consacrée à son frère. La légende est ainsi née. D'aucuns l'on datée postérieurement à sa tentative de suicide du 17 juin 1940, pour expliquer que son écharpe aurait dissimulé sa vilaine cicatrice. Il n'en est rien. Analyse des images La célèbre photographie, très posée, montre Jean Moulin vêtu d'un pardessus, emmitouflé dans une écharpe, portant le feutre. Interprétation Entré dans l’administration sans vocation, Jean Moulin (1899-1943) s’est révélé un grand serviteur de l’État au point de devenir l’une des gloires du corps préfectoral. Bibliographie Pour citer cet article Christine LEVISSE-TOUZE, « Jean Moulin », Histoire par l'image [en ligne], consulté le 01 Janvier 2018.

Si je reviens un jour : les lettres retrouvées de Louise Pikovsky En 2010, lors d’un déménagement au sein du lycée Jean-de-La-Fontaine, dans le 16e arrondissement de Paris, des lettres et des photographies ont été trouvées dans une vieille armoire. Enfouis là depuis des dizaines d’années, ces documents appartenaient à une ancienne élève, Louise Pikovsky. Plusieurs mois durant, cette jeune lycéenne a correspondu avec sa professeure de lettres. Informée de cette découverte, Stéphanie Trouillard, journaliste de France 24, a prêté main forte à Khalida Hatchy, une professeure de l’établissement qui souhaitait reconstituer le parcours de cette jeune fille.

Captation vidéo. Enseigner la Résistance et la déportation Deux journées de formation inter-académique sur le thème de la Résistance et de la déportation ont été organisées par le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche – Inspection générale de l’Éducation nationale -, les académies de Paris, Créteil et Versailles. Elles ont reçu le soutien de la Fondation de la Résistance, du Mémorial de la Shoah, de l’université Paris IV-Sorbonne, du Musée du général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris - Musée Jean Moulin, du Musée de la Résistance Nationale à Champigny-sur-Marne, de la DMPA (Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives) de l’ONACVG (office national des anciens combattants et victimes de guerre), du Canopé-CRDP de Créteil et du Centre européen du résistant déporté Natzweiler-Struthof. Les actions de communication, la captation et le montage vidéo de la rencontre ont été réalisés par les étudiants du lycée Sophie Germain (Paris IVè) qui préparent un BTS Communication.

Musée de la Résistance nationale – Champigny-sur-Marne Journaux clandestins de la Résistance | Gallica Dès le début de l’Occupation allemande, des journaux furent composés et diffusés clandestinement dans le but de contrer la propagande officielle, sensibiliser les populations et réveiller leur sentiment patriotique. Compte tenu des conditions précaires de fabrication et de distribution le nombre exact de parutions pour un même titre est parfois à l’heure actuelle encore inconnu ou incertain. Malgré les informations apportées par les donateurs, le nombre des numéros d’un même titre est souvent inconnu, l’ordre lui-même des séries présente des incertitudes. Un numéro enfin a pu être imprimé en plusieurs endroits différents : ceci justifie que les variantes d’un même numéro figurent dans Gallica.Issue principalement de dons de résistants ou de fonds documentaires, l’offre en ligne sur Gallica comprend des exemplaires d’origines très diverses, parfois des copies et non des originaux.

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