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L’accord transatlantique : les bénéfices promis sont très discutables | Chez les Economistes Atterrés Le 8 juillet 2013, l’Union européenne et les Etats-Unis ont entamé des négociations dans le but de conclure un accord commercial de grande ampleur, le Pacte transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI) communément appelé TAFTA, visant à réduire voire à supprimer les barrières aux échanges. Cet accord permettra de réaliser un vaste marché représentant un tiers des échanges mondiaux et la moitié du PIB mondial. Ces négociations, si elles aboutissaient, constitueraient un bouleversement considérable pour les citoyens européens et américains. En effet, celui-ci a non seulement comme objectif de réduire les droits de douane qui sont déjà très faibles (de l’ordre de 4%) mais aussi et surtout de s« attaquer aux barrières non tarifaires c’est-à-dire les règles et normes, dans des domaines divers, qui régissent la production et la commercialisation des produits et services. Ces normes et règles actuellement en vigueur concernent, par exemple :

Hillary Clinton soutient l'idée d'un accord commercial Union européenne-Etats-Unis Un accord commercial entre les Etats-Unis et l'Union européenne donnerait aux deux partenaires un élan économique bienvenu en cette période de concurrence mondiale accrue, a déclaré jeudi la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton. /Photo prise le 14 novembre 2012/REUTERS/Matt Rourke/Pool Un accord commercial entre les Etats-Unis et l'Union européenne donnerait aux deux partenaires un élan économique bienvenu en cette période de concurrence mondiale accrue, a déclaré jeudi la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton. "Si nous faisons cela correctement, un accord qui ouvre les marchés et libéralise le commerce consoliderait notre compétitivité mondiale (...), créerait des emplois et génèreraient des centaines de milliards de dollars pour nos économies", a-t-elle déclaré lors d'un discours à la Brookings Institution. Ensemble, les Etats-Unis et l'Europe réalisent environ la moitié de la production économique mondiale et sont à l'origine de près d'un tiers du commerce mondial.

"Le pacte transatlantique, le coup d’État néolibéral" Par Marc Delepouve, syndicaliste et universitaire. Le 8 juillet 2013, les négociations du pacte transatlantique ont été ouvertes. L’objectif est de parvenir à un accord de libéralisation accrue du commerce et des investissements entre l’Union européenne (UE) et les États-Unis. La Commission européenne est chargée de mener ces négociations au nom de l’UE. Mi-juin, un mandat précisant cet objectif a été donné à la Commission par le Conseil des ministres des pays membres de l’UE en charge du Commerce extérieur. Le 29 juillet dernier, dans une tribune publiée par le journal Libération, la ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq, nous informe qu’elle a « demandé au commissaire en charge du Commerce, M. Les droits sociaux sont dans la ligne de mire du pacte transatlantique.

Le Monde Un marché transatlantique impérial Le processus qui conduit à l'installation d'un grand marché transatlantique est l'inverse de celui de la construction de l'Union européenne. Alors que le marché commun européen est d'abord une structure économique basée sur la libéralisation des échanges de marchandises et ensuite sur la création d'une monnaie commune, le grand marché transatlantique est d'abord une construction politique. L'exercice de la souveraineté des autorités étasuniennes sur les populations européennes et la légitimation de ce pouvoir par les institutions européennes sont les conditions de la mise en place de nouveaux rapports de propriété et d'échange, que l'on pourrait nommer comme la fin de la propriété de soi, à savoir : transformer les données personnelles en marchandises et libérer de ce grand marché de toute entrave. Treize années de négociations entre la Commission européenne et le ministère américain du commerce, sont en passe d'aboutir. Les accords de 2007 aggravent encore les dispositions de 2004.

OMC: le candidat sud-coréen s'inquiète des négociations transatlantiques Un accord de libre-échange transatlantique serait-il une menace pour l'OMC? C'est en tout cas la crainte du ministre sud-coréen du Commerce, Taeho Bark, l'un des neuf candidats à la présidence de l'OMC. "J'ai peur que les négociations sur un accord transatlantique de libre-échange n'accaparent les ressources de l'Union européenne et des Etats-Unis", a déclaré Taeho Bark dans un entretien au quotidien allemand Die Welt mercredi. Un accord transatlantique historique L'Union européenne et les Etats-Unis veulent en effet lancer des négociations pour créer l'une des plus grandes zones de libre-échange du monde. S'il s'agit d'un projet de longue date, à l'initiative des Américains, les deux parties aimeraient toutefois que les pourparlers commencent rapidement, si possible avant la fin de la présidence irlandaise de l'Union européenne, en juin prochain. Préférer le multilatéral au bilatéral Or, justement, pour le ministre sud-coréen, les pays émergents ont tout à gagner du multilatéralisme.

Marché transatlantique : non à l’Otan de l’économie ! | Noël toute l’année Les 17 et 18 juin prochains, l’Union européenne risque de s’engager dans des négociations qui changeront la face de l’Europe. Au moment où François Hollande dénonce le rôle de la Commission qui se substitue aux instances légitimes de la gouvernance européenne (Conseil européen et Parlement européen), celle-ci est en train de concocter une véritable « Otan de l’économie » dans le dos des peuples européens. Si ce projet aboutit, il réduira l’Europe au statut d’élément subalterne d’un ensemble occidental dominé par le libre-échange, l’ultralibéralisme et le dollar. Mais surtout, les règles, les normes et les droits qui régissent l’économie en seront bouleversés. Ce grand chambardement aura des conséquences immédiates : fin du moratoire sur les OGM, accentuation de la libéralisation des services publics, menace sur les libertés numériques... Après l’AMI et l’ACTA... Dans le pays, des centaines de réunions et de rassemblements eurent lieu pour dénoncer la réalité de cet accord.

Le traité transatlantique, un typhon qui menace les Européens, par Lori M. Wallach Imagine-t-on des multinationales traîner en justice les gouvernements dont l’orientation politique aurait pour effet d’amoindrir leurs profits ? Se conçoit-il qu’elles puissent réclamer — et obtenir ! — une généreuse compensation pour le manque à gagner induit par un droit du travail trop contraignant ou par une législation environnementale trop spoliatrice ? Si invraisemblable qu’il paraisse, ce scénario ne date pas d’hier. Il figurait déjà en toutes lettres dans le projet d’accord multilatéral sur l’investissement (AMI) négocié secrètement entre 1995 et 1997 par les vingt-neuf Etats membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) (1). Divulguée in extremis, notamment par Le Monde diplomatique, la copie souleva une vague de protestations sans précédent, contraignant ses promoteurs à la remiser. L’accord de partenariat transatlantique (APT) négocié depuis juillet 2013 par les Etats-Unis et l’Union européenne est une version modifiée de l’AMI.

Les négociations sur l'accord de libre-échange Europe-Japon progressent Acte I. La première session de négociations pour un accord de libre-échange entre le Japon et l'Union européenne s'est achevée à Bruxelles ce vendredi - après une semaine de discussions - aussi bien qu'elle avait commencé. "C'est un bon début", s'est félicité Mauro Petriccione de la direction générale de la Commission européenne chargée du Commerce. Vers un accord progressif Les négociations ont été officiellement lancées le 25 mars par le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, le président du Conseil européen Herman Van Rompuy et le Premier ministre japonais Shinzo Abe. Selon les chiffres publiés par la Commission européenne, un tel accord permettrait de redynamiser l'économie européenne qui gagnerait entre 0,6 et 0,8% de son PIB et devrait permettre la création de quelque 400.000 emplois. Le Japon est un investisseur net dans l'UE En outre, les exportations de l'UE vers le Japon pourraient également croître de 32,7% et de 23,5% dans le sens inverse.

Exclusif. Humanite.fr publie les bases de travail pour l’accord de libre-échange transatlantique Le document que l’humanite.fr s’est procuré, datant du 12 mars, est actuellement discuté par les Parlementaires européens et les gouvernements nationaux. C'est une base de négociation sur l’accord de libre-échange transatlantique, déjà passé en commission au Parlement, et ses amendements seront votés ce jeudi 23 mai. S’il était adopté, cet accord frapperait tous les pans de la société européenne. Document. La base de travail pour l'accord de libre-échange transatlantique que l’Humanité.fr s’est procuré et que nous publions est claire : José Manuel Barroso, le Président de la Commission européenne, est prêt à satisfaire les envies des Etats-Unis de renforcer leur présence économique et commerciale sur le continent européen. Ce projet comporte donc aussi, et surtout, de nombreux risques. Des cadres juridiques, sanitaires, environnementaux… jusqu’au droit du travail, par « ricochet », c’est tous les pans de la société européenne qui sont visés.

Grand marché transatlantique : Danger made in UE/USA ? Détails Mouvement social Propos recueillis par Aurélien Berthier Ricardo Cherenti et Bruno Poncelet sont tous deux chercheurs à econospheres.be. Nous les avons questionné sur ce projet de Grand marché transatlantique actuellement négocié sans publicité ni débat, fait par et pour les multinationales, et potentiellement très dommageable pour notre système social et démocratique. [Interview initialement publiée dans Agir par la culture N°26 - Eté 2011] [edit 13/03/2013 : Le marché transatlantique a été annoncé officiellement. Vous sortez un livre consacré au grand marché transatlantique. Amis dans la vie et chercheurs à Econosphères, nous voulions travailler ensemble sur un thème qui réunisse nos préoccupations réciproques. Pourriez-vous nous présenter ce projet de grand marché transatlantique et dans quel contexte il est apparu ? De plus, la croissance économique sans fin accélère la prédation des multinationales et met en danger, de façon irréversible, notre environnement.

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