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Surveille ton langage !

Surveille ton langage !
Si vous avez été envoyé vers cet article par un lien posté suite à vos propos, prenez le temps de le lire, au calme, sans a priori. Vous verrez qu’au final, il n’ y a rien de dramatique. Une société de dominations Nous vivons dans une société (ou un agglomérat de sociétés connectées) qui baigne dans les oppressions diverses et variées : racisme, sexisme, homophobie, biphobie, lesbophobie, transphobie, classisme, validisme… Depuis notre naissance, selon notre milieu et notre parcours, de nombreux facteurs influencent notre façon de penser, parler, agir : éducation familiale et scolaire, culture (livres, cinéma, chansons, télé-poubelle ou télé-qualité, patrimoine…), publicités, rencontres, administrations publiques et privées, compositions et ambiances de nos lieux de travail et de loisirs, hasards de la vie. Hors tous ces facteurs sont eux-mêmes inscrits dans le contexte des dominations évoquées plus haut. Renforcement des oppressions. Pour résumer : Evident ? Pas tant que ça.

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Vous avez dit « enculé » L’incident est atypique. Il m’arrive souvent de reprendre les gens qui emploient le terme d’ "enculé", avec des collègues ou des amis d’amis ; ce qui s’ensuit est généralement une conversation trop longue et souvent pénible pendant laquelle la personne avec qui je parle essaie de prouver qu’elle est dans son droit. Les arguments sont toujours plus ou moins les mêmes. Il existe une panoplie relativement standard. L’une des premières justifications est de signifier, d’une façon ou d’une autre, que si le terme est fort c’est que la faute est grave : "C’est vraiment un connard". Thoreau, derrière la légende Texte inédit pour le site de Ballast Henry David Thoreau, l’auteur du célèbre Walden ou la Vie dans les bois, serait le père de la désobéissance civile pacifique et non-violente. Un mythe à démêler. ☰ Par Émile Carme

L'humour est une chose trop sérieuse... - Une heure de peine... Lui : Wah, hé, faut que je te montre un truc, tu vas trop te marrer. C'est un test dans le dernier Consoles +, c'est trop bon. Moi : ... Lui : Tu ris pas ? Moi : Désolé, le sexisme, ça me fait pas franchement rire.

Quart d’heure de lucidité Ce n’est pas parce que j’écris continuellement, avec fébrilité, que je ne suis pas consciente de la futilité de cet exercice. Par exemple, je me demande souvent pourquoi j’écris autant au sujet de l’anarchie, de la danse de la vie, de la beauté féroce de l’érotisme, du chaos, des horreurs que la société nous fait subir. À priori, rien ne devrait me pousser à le faire : je n’ai aucun désir de convaincre quiconque, le prosélytisme me répugne et je n’ai rien à vendre. Je ne suis membre d’aucun parti, d’aucune secte et je n’ai donc personne à convertir, ni de carte de membre à fourguer. Portrait de la femme invisible devant son miroir Enfant, Je rêvais d’être la femme invisible. Je me disais que l’invisibilité serait le seul souhait que je formulerais si un jour je croisais le génie de la lampe. Pas besoin de m’habiller le matin pour aller à l’école – pas besoin même d’aller à l’école!

Les mots ne sont pas si importants Pendant mon mois de repos, j'ai réfléchi à pas mal de choses. Cela faisait un bout de temps que j'étais un peu gêné par la manière dont, dans certains milieux militants que je fréquente, on s'attache au langage et à sa déconstruction. Il faut dire aussi qu'autour de moi, il se trouve des personnes auxquelles je tiens profondément qui sont plus que sceptiques à ce sujet, dont certaines, qui, tout simplement, ont abandonné toute idée de militantisme ou même d'information du fait d'un état psychique trop fragile et des réactions trop violentes, ou simplement de l'incapacité à résister à la pression à l'idée qu'un mot mal placé puisse complètement anéantir toute une pensée. j'ai vu à plusieurs reprises des cas où la reprise sur les mots était fait à des personnes n'ayant aucun lien avec le militantisme, et ce, de façon directe voire même virulente. Ça ne peut (quasiment) pas marcher. L'idée que le langage sert l'oppression suppose de nombreux prérecquis.

Minidossier appélistes : Une lubie radicale-chic : la haine de la démocratie Dans le ressac actuel du mouvement social sont apparues des formes exacerbées d’impatience révolutionnaire. Ivres de textes hermétiques et de fraternités claniques, certains groupes ont saboté les grèves étudiantes de Rennes en 2007 et de Toulouse en 2009. Actifs au sein de la mouvance autonome, ils s’y distinguent par leur haine de la démocratie. Minidossier appélistes : Deux lignes de partage au sein de la mouvance autonome On peut avoir des désaccords avec la mouvance autonome, mais on peut aussi avoir des points d’accord dans certaines luttes. Avec les ennemis de l’autogestion en revanche, pas d’entente possible. Cet article s’insère dans un petit dossier sur la mouvance appéliste. Lire les autres articles : Campus : Une lubie radicale-chic : la haine de la démocratie Parmi les objectifs : « abolir les assemblées générales »

Minidossier appélistes : Parmi les objectifs : « abolir les assemblées générales » Perturber une AG n’est pas toujours le fruit d’un tempérament brouillon ou individualiste. Certains groupes en font à présent le nec plus ultra de la pratique révolutionnaire. Cet article s’insère dans un petit dossier sur la mouvance appéliste. Lire les autres articles : Campus : Une lubie radicale-chic : la haine de la démocratie Pourquoi ne peut-on pas parler de « viol » des vaches ? – Fragments d'Hylfee (TW Viol sur tout l’article) Bonjour bonjour ! Je voudrais aujourd’hui vous parler du mot « viol » utilisé pour désigner l’insémination forcée imposée aux vaches, chèvres et brebis et notamment vous expliquer pourquoi il est problématique de l’utiliser. J’en avais déjà parlé sur Twitter en réponse à un Tweet dont j’ai regroupé toutes mes réponses ici. Cet article sera l’occasion de développer la réflexion que j’ai amorcée dans ce thread !

« Etre catastrophiste, c’est être lucide » Nouvelle science interdisciplinaire, la « collapsologie » regroupe les études, faits, données, prospectives, scénarios démontrant que la catastrophe a commencé. Ils se font appeler les « collapsologues ». Ils étudient le collapsus de nos sociétés industrielles, un terme d’origine médicale (du latin lapsus : chute) désignant l’effondrement brutal d’une fonction vitale.

Militants au bout du rouleau Mardi soir, 5 décembre, Mile-End. Assis en cercle sur des coussins, nous fermons les yeux, avec pour seul bruit la pluie battante qui se bute contre les grandes fenêtres du studio. « Je dédie la pratique d’aujourd’hui aux femmes victimes de la tuerie de Polytechnique, il y a 18 ans, aux écolières nigérianes enlevées par Boko Haram toujours en captivité, aux femmes autochtones disparues et assassinées, ainsi qu’à toutes les survivantes et les victimes d’actes de violence. » « Rest to Resist – Repos et résistance » n’est pas une classe de méditation comme les autres. Son animateur, Dexter Xurukulasuriya, l’a conçue pour les « acteurs de changements, les militants et militantes, les survivants et survivantes de sévices », mais tout le monde y est bienvenu. L’enseignant aux cheveux noirs bouclés, dont les mèches tombent sur ses lunettes, cherche à redonner des forces aux militants épuisés afin qu’ils puissent poursuivre leur lutte, quelle qu’elle soit, à long terme.

Déconstruction de la déconstruction : un point de vue antiraciste – Collectif 1+1=11 Le terme de « déconstruction », et celui de « déconstruit » qui lui est associé, s’est imposé dans le champ militant ces dernières années. Que ce soit dans l’antiracisme, le féminisme ou dans les différentes autres sphères de lutte, il est devenu un adjectif incontournable, partageant le monde entre les « déconstruits » et les autres. Dans cet article je souhaite m’attaquer à utilisation de ce terme qui, en plus de dénaturer son usage premier, mène à des dérives qui sont théoriquement fragiles et stratégiquement inefficaces. En effet, nous assistons à une récupération par la logique libérale de la notion de « déconstruction », amenant le champ militant dans une vision individualiste de la lutte, où il ne s’agit non plus de « déconstruire » des idéologies mais des individus.

L’action des minorités – psychologie sociale – VEGANUDGE Extrait de « La psychologie sociale », de Gustave-Nicholas Fischer, p. 152-156 : « Les conditions dans lesquelles l’influence minoritaire va pouvoir s’exercer sont précisément liées à la manière dont le conflit va émerger et dont il va être géré par la minorité. Car une position minoritaire met en question le consensus souvent fallacieux sur un certain nombre de problèmes. Le fait d’exprimer ses propres points de vue, son désaccord en tant que minoritaire crée ainsi des situations conflictuelles. C’est dans la manière de gérer ce conflit que l’action minoritaire apparaît comme efficiente; celle-ci se réalise notamment par l’affirmation d’un style de comportement tout à fait spécifique qu’on a appelé le style de comportement minoritaire. Un des aspects du style comportemental minoritaire est la consistance, c’est-à-dire le refus de changer sa position et la fermeté que l’on manifeste à travers des comportements répétitifs par rapport à une question.

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