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Le décrochage scolaire

Le décrochage scolaire
Échec scolaire, manque d’intérêt, absentéisme… Chaque année, 120 000 élèves abandonnent leurs études, parfois pour raccrocher quelques années après. Décryptage d’un phénomène qui inquiète l’opinion et agite régulièrement les médias. Décrochage, rupture, abandon, déscolarisation… De nombreux termes sont récemment apparus pour désigner ce que l’on qualifiait autrefois, de manière générique, d’échec scolaire. Ils recouvrent cependant des réalités diverses (1). Deux textes ministériels récents (31 décembre 2010 et 10 février 2011) précisent la notion de décrocheur, défini institutionnellement comme un jeune qui quitte prématurément un système de formation initiale, sans avoir obtenu ni le baccalauréat, ni un diplôme à finalité professionnelle de niveau V ou IV (BEP ou CAP) et qui n’est plus inscrit dans un cycle de formation.

Vincent Peillon dit-il vrai sur le décrochage scolaire ? - Le vrai du faux - Éducation / jeunesse Le ministre de l'Education affirme qu'aucun autre pays ne connaît un décrochage scolaire aussi fort que la France. Vrai ou faux ? Réponse ici. Faux Si l'on regarde les chiffres bruts, la France se situe dans la moyenne de l'OCDE en termes de scolarisation des 15-19 ans, la tranche d'âge où le décrochage sévit. Mais une situation inquiétante Ça se gâte quand on observe les choses d'un peu plus près. Pour Eric Charbonnier, expert sur les questions d'éducation à l'OCDE, le deuxième souci vient du fait que "quand on sort aussi jeune du système d'éducation, on est souvent en situation de précarité en France". Les autres pays Dans d'autres pays de l'OCDE, ce phénomène d'impasse existe beaucoup moins qu'en France. Il met aussi en avant les pays nordiques qui favorisent "la seconde chance" où "l'on peut être sorti du système d'éducation sans diplôme et avoir des moyens de retourner à l'école pour avoir une spécialisation dans un métier technique ou pour reprendre la scolarité".

Vincent Peillon veut lutter contre le décrochage scolaire - Le Monde | Lutte contre le décrochage scolaire Raccrochons les décrocheurs ! - Le blog de l'amie scolaire : Questions de profs. Ce blog n'est pas un forum de débat entre partisans et adversaires de la pédagogie. Il veut être un lieu de réflexion et d'échanges pédagogiques destiné aux professionnels de Les décrocheurs... Un nombre pharamineux d'élève quittent le système scolaire au milieu du parcours. Des statistiques épouvantables : 23% des jeunes vivent sous le seuil de pauvreté. (1) Les élèves sont de plus en plus nombreux à quitter le système scolaire, c'est incontestable. N'est-il pas possible de diminuer cet écart ? Ce peut être aussi la conséquence d’une expérience scolaire douloureuse dès le début de la scolarité (un manque d’accrochage), expérience marquée par des échecs répétés, des transitions d’un cycle d’études à l’autre difficiles, une marginalisation de la part des pairs, un étiquetage par l’institution inscrivant le jeune dans un continuum aboutissant à un décrochage, seul moyen d’échapper à des tensions trop fortes subies en milieu scolaire. Où a-t-on vu que l'on ne puisse éviter de blesser les élèves en classe ? 2- qu'on apprend en observant et en agissant à plusieurs, et non en écoutant.

Décrochage : l'arme de la bienveillance Chaque année 120 000 à 150 000 jeunes quittent l'Ecole sans avoir de formation reconnue. Ces "décrocheurs" sont un immense gâchis pour la société et un défi à la refondation de l'Ecole. Philippe Goémé pilote une structure parisienne pour décrocheurs depuis 10 ans. Il livre dans un ouvrage ses réflexions sur ce qui 'marche" avec les décrocheurs. Vous enseignez actuellement au Pole innovant lycéen de Paris, une structure qui accueille des décrocheurs. Il est basé sur notre expérience professionnelle, Philippe Taburet et moi, qui est soumise à l'analyse d'une universitaire Marie-Anne Hugon. C'est important d'être suivi par un universitaire ? Marie Anne Hugon nous accompagne depuis 10 ans. L'ouvrage souligne l'importance des rapports avec les parents pour aider au raccrochage. Très souvent , après le décrochage, le jeune a rompu avec sa famille. L'école a bien du mal à dialoguer avec les parents. On s'appuie d'abord sur les tuteurs puisque chaque jeune a un tuteur. C'est fondamental. Non.

jean jaures 21 Juin 2012 Vers une nouvelle action publique régionale par Guillaume Balas Téléchargez l'essai gratuitement (399,04 ko) Les chiffres du « décrochage scolaire » sont inquiétants et interrogent notre système éducatif et social. Dessinant les contours d’une nouvelle action publique territoriale qui complète celle de l’Etat, Guillaume Balas propose de faire de la lutte contre le décrochage scolaire une priorité pour les régions. Synthèse Télécharger la synthèse : synthese (pdf - 170,22 ko) On connaît la définition consacrée selon laquelle le décrochage scolaire qualifie les sorties précoces des jeunes de plus de seize ans sans diplôme ni qualification du système scolaire. Malgré l’ampleur inquiétante de ce phénomène, la droite a failli à en prendre la mesure et à y opposer des solutions concrètes et efficaces. A contrario, la gauche défend une éducation devant permettre à chacun d’exercer sa part de pouvoir sur lui-même et dans la société. Prix 6,00 €

Peillon veut "raccrocher" les élèves "décrocheurs" Voir la vidéo Par Francetv info Mis à jour le , publié le POLITIQUE – "Aujourd'hui, on est capable de raccrocher 9 500" jeunes sortis du système scolaire et "je souhaiterais que nous passions à 20 000" en 2013, a déclaré Vincent Peillon, mardi 4 décembre sur RTL. "Vous savez que l'objectif du président de la République est qu'on diminue par deux [le nombre de décrocheurs], c'est-à-dire qu'il faudrait arriver à 70 000 à la fin du quinquennat. Le ministre va annoncer dans la matinée, lors d'un séminaire, un plan de lutte contre le décrochage scolaire, qui touche chaque année 140 000 jeunes. "C'est 20 à 25% de notre jeunesse, toujours les mêmes, ceux qui viennent déjà des milieux les plus difficiles, qui se retrouvent sans formation et, dans un pays où le diplôme fait l'emploi, sans emploi et dans la pauvreté", a dit le ministre.

Refonder l'aide aux élèves en grande difficulté scolaire Les études internationales (PISA) mettent en évidence le caractère profondément inégalitaire de la difficulté scolaire. Celle-ci s’accompagne d’un sentiment de fatalité et d’impuissance intégré par les acteurs publics et les familles concernées. Cet échec rencontré dès les plus jeunes années a des effets massifs sur la construction de la personnalité du jeune, entraînant dégradation de l’estime de soi, conflits avec l’environnement, inhibition intellectuelle, démotivation. C’est le « cercle vicieux » des « troubles de l’apprentissage ». Les difficultés d’apprentissage s’installent très tôt, souvent dès la maternelle pour ce qui concerne les apprentissages langagiers, elles s’accroissent et s’ancrent durablement au cycle 2, de la grande section de maternelle au cours préparatoire et à la première année du cours élémentaire. L’école a grand besoin d’expertise dans le domaine de la difficulté scolaire. Les aides professionnelles spécialisées vidées de leurs moyens

La lutte contre le décrochage scolaire dans les LP Cet article a été rédigé à partir d’une enquête menée auprès de personnes chargées de la mise en œuvre d’un dispositif de « cellules de veille, d’accueil et de suivi » dans des lycées professionnels, et montre comment une orientation nationale est traduite dans une académie. La lutte contre le décrochage scolaire fait partie désormais des missions du LP. Elle est renforcée dans le lycée des métiers et orchestrée par l’académie, par la mise en place d’un « dispositif d’aide à l’insertion professionnelle ou de suivi des publics sortant de formation » [1]. Le travail des enseignants de LP et le décrochage scolaire Cette lutte contre le décrochage englobe aussi bien les élèves inscrits en LP que les jeunes inscrits en Centre de Formation des Apprentis (CFA). La « cellule de veille, d’accueil et de suivi » en LP Le plan de prévention prévoit dans tous les LP l’implantation d’une « Cellule de veille, d’accueil et de suivi ». Quels leviers d’action ? Trois leviers d’actions ont été identifiés.

Un guide favorisant la lutte contre le décrochage scolaire Le décrochage scolaire est un fléau qui persiste malgré tous les efforts mis en œuvre pour l’enrayer. Cependant, les recherches portant sur le sujet ont permis d’en apprendre plus sur cette problématique étudiante. Par exemple, l’identification des caractéristiques des jeunes qui ont tendance à décrocher aident à créer des méthodes d’interventions qui correspondent aux besoins des étudiants à risque. Le programme Trait d’union comprend deux composantes qui s’articulent en objectifs : la composante « trait » vise à évaluer sur une base régulière la présence et l’intensité des indicateurs de désengagement scolaire ;la composante « union » s’intéresse à la réponse aux besoins d’accompagnement des élèves à risque. Divisé en sept chapitres, le guide présente les fondements du projet, l’application pratique du programme, la formation du personnel impliqué, le repérage des élèves, les rencontres de suivi, les stratégies d’implantation et les résultats de l’expérimentation du programme.

Selon une étude, certains indicateurs aident à prédire le risque de décrochage MONTRÉAL - Les difficultés en lecture dès la première année peuvent indiquer un risque éventuel de difficultés scolaires plus tard et même un risque de décrochage. C'est ce qu'indique une étude réalisée par des chercheurs de l'Université de Montréal rendue publique lundi par l'Institut de la statistique du Québec (ISQ), au moment même où sont lancées les Journées de la persévérance scolaire. Les données de l'Institut, recueillies auprès d'un échantillon d'enfants nés en 1997-1998, démontrent qu'environ 15 pour cent de ces enfants se classent dans le groupe des élèves à risque de décrochage lorsqu'ils arrivent à l'âge de 12 ans. Selon les chercheurs, les difficultés de lecture sont d'ailleurs un indicateur de risque beaucoup plus important que le statut socioéconomique d'un enfant. De leur côté, les organisateurs des Journées de la persévérance scolaire ont dévoilé les dernières données sur le décrochage scolaire et les nouvelles sont plutôt encourageantes.

Pénurie d’enseignants dans le primaire : la Seine St-Denis appelle à l’aide Jamais contents, les enseignants et leurs syndicats ? A peine l’engagement de François Hollande de rétablir 60 000 postes est-il réaffirmé, à peine des mesures d’urgence ont-elles été appliquées pour tenter d’adoucir la rentrée préparée par le gouvernement précédent, que les voici déjà en train de protester. Et d’entonner le refrain des « moyens », toujours insuffisants. Alors, comme dans la chanson, « carrément méchants, jamais contents » ? Non. Car encore faudrait-il, avant de lancer le refrain inverse sur ces fonctionnaires qui demandent « toujours plus », savoir entendre les appels au secours. Ensuite, cet appel a la particularité d’être lancé en commun par les deux principales organisations syndicales d’inspecteurs, affiliées à la FSU et à l’UNSA-éducation, ainsi que par le Sgen-CFDT qui n’a pas de structure réservée aux personnels d’encadrement. « La situation des écoles de la Seine-Saint-Denis, en cette rentrée scolaire, est extrêmement préoccupante.

Une mauvaise orientation favorise le décrochage scolaire, selon l'AFEV PARIS (Sipa) — Il faut mettre fin au décrochage scolaire, une "hémorragie scolaire" qui touche chaque année près de 150.000 jeunes, selon l'Association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV). A l'occasion de sa cinquième journée de refus de l'échec scolaire, l'association dévoile mercredi une étude sur les jeunes qui quittent prématurément l'école et pointe notamment les problèmes d'orientation. L'étude AFEV/Trajectoires-Reflex a été menée grâce aux réponses apportées par 186 "jeunes décrocheurs" engagés dans un processus de "raccrochage", entre les mois d'avril et de juin 2012. D'après l'étude, la période la plus propice aux situations de décrochage se situe entre 15 et 17 ans, en classe de troisième ou de seconde. Des débats et des rencontres sont prévus dans plusieurs villes de France pour cette journée de refus de l'échec scolaire. Sur Internet: www.refusechecscolaire.org

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