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Ecole : l'échec du modèle français d'égalité des chances - LeMon

Ecole : l'échec du modèle français d'égalité des chances - LeMon
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maryline Baumard En matière d'éducation les apparences sont parfois trompeuses. Les récentes discussions sur l'ouverture sociale des grandes écoles - via un quota imposé de 30 % de boursiers - ne contribuent pas forcément à faire avancer l'égalité des chances. En détournant le regard, elles feraient même oublier que le système éducatif français est un des plus inéquitable de l'OCDE ; qu'au fil d'une scolarité, les inégalités entre les classes sociales se creusent et que sur ces dix dernières années les enfants les plus défavorisés n'y acquièrent plus le socle minimum. Dans Les Places et les chances (un livre à paraître le 11 février, au Seuil), le sociologue François Dubet interroge le modèle français qui consiste à panser ici ou là les plaies de l'inégalité, plutôt que de penser une société plus égalitaire. A ses yeux, il existe en effet deux grandes conceptions de la justice sociale. Au fil du temps, l'école devient de plus en plus inégalitaire.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/02/11/ecole-l-echec-du-modele-francais-d-egalite-des-chances_1304257_3224.html

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Les enfants d'immigrés ont des parcours scolaires différenciés selon leur origine migratoire Yaël Brinbaum, Laure Moguérou et Jean-Luc Primon La réussite scolaire des enfants d'immigrés par rapport à celle de la population qui n'est ni immigrée ni issue de l'immigration est analysée à travers deux indicateurs : ne posséder aucun diplôme du second cycle de l'enseignement secondaire d'une part, être titulaire du baccalauréat quelle que soit la série d'autre part. Au regard de ces deux critères, les parcours des enfants d'immigrés sont très différenciés selon le pays de naissance des parents. Ces différences par origine s'estompent lorsque l'on tient compte des caractéristiques sociodémographiques et familiales, mais elles ne disparaissent pas toutes.

Egalité des places, égalité des chances, par François Dubet François Dubet, professeur de sociologie à l'université de Bordeaux et directeur d'études à l'EHESS, a longtemps travaillé sur la question scolaire. Bien qu'il ait quitté ce terrain, on ne peut s'empêcher de penser, à la lecture de son dernier livre Les Places et les chances, qu'il existe des liens forts dans la société français entre la conception que nous avons de la Justice sociale et celle de notre conception de l'école. Par cette mise en tension de deux conceptions de la Justice, la pensée de François Dubet devient un point d'appui incontournable pour (re)penser les récentes réformes de l'école dans une dynamique globale au sein de la société française. Il nous livre ici les points fondamentaux de cette réflexion. La seconde conception de la justice, celle qui s'impose progressivement aujourd'hui, est centrée sur l'égalité des chances offerte à tous d'occuper toutes les places en fonction d'un principe méritocratique. François Dubet

L'école ne garantit pas l'égalité des chances pour 7 Français sur 10 Christel Brigaudeau et Henri Vernet | 27 Nov. 2014, 07h05 | MAJ : 27 Nov. 2014, 09h01 Longtemps, la force de la République, c'est qu'elle promettait à tous ses enfants de s'élever grâce à l'école. Cela, c'était avant la crise. Crise d'un système scolaire qui laisse de côté les élèves les plus en difficulté et crise économique qui prive de débouchés de plus en plus de jeunes, surtout chez les moins diplômés.

Enseignement-Éducation - Les inégalités dans l'accès aux hauts diplômes se jouent surtout avant le bac Olivier Lefebvre Sur 100 jeunes entrés en 6e en 1995, 44 sont désormais titulaires d'un diplôme de l'enseignement supérieur. Cette proportion varie de 20 % pour les enfants d'ouvriers non qualifiés à 76 % pour les enfants de cadres ou d'enseignants. Une grande partie des inégalités scolaires se joue avant le baccalauréat. Les chances d'avoir le bac et le type de bac obtenu diffèrent déjà nettement selon le milieu social : parmi les jeunes entrés en 6e en 1995, près de 90 % des enfants d'enseignants ou de cadres ont eu le bac, contre 40 % des enfants d'ouvriers non qualifiés. L'obtention du bac scientifique varie de 40 % pour les premiers à moins de 10 % pour les seconds.

Zone d’éducation prioritaire : trente ans et beaucoup de désillusions On est passé d’une logique de compensation des handicaps sociaux économiques à une logique d’inclusion des élèves à besoins spécifiques. C’est ce qui ressort de l’analyse de Jean-Yves Rochex. Professeur en sciences de l’éducation à Paris 8, celui-ci a ouvert hier à Lyon un colloque international consacré aux politiques de lutte contre les inégalités et les exclusions en Europe et au-delà (1) La réunion s’inscrit à l’aube du 30e anniversaire des zones d’éducation prioritaire (ZEP). Plan pour l’égalité à l’école : ce que Vallaud-Belkacem a sacrifié aux réacs Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education, le 25 novembre 2014 à Paris (NICOLAS MESSYASZ/SIPA) « Le contenu de ce nouveau site internet est plus raisonnable, c’est très positif. » Ces propos enthousiastes ne sont pas ceux du service com’ de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, qui a lancé mardi son nouveau plan « pour l’égalité filles-garçons ». Non, c’est la présidente de la Manif pour tous, Ludovine de La Rochère, en croisade contre feu les ABCD et qui se réjouit auprès de Rue89 du fait que le nouveau site du ministère de l’Education nationale ait « pris en compte les remarques de son collectif ».

Les causes de l'inégalité des chances scolaires, par Raymond Boudon Les causes de l'inégalité des chances scolaires par Raymond Boudon Cet article est tiré d’une conférence prononcée à la Fondation Saint-Simon, le 12 février 1990, dans le cadre du cycle sur les politiques d’éducation organisé par Ph. Reynaud et P. Thibaut. Nous remercions vivement R. (EXCLUSIF) "ZEP : 30 ans...", un point de vue de Jean-Paul de Gaudemar,  Comme toujours dans la langue de bois, ce qui n’est pas dit est plus important que ce qui est écrit. Reconnaissons à Jean-Paul de Gaudemar de n’en avoir pas abusé, et d’avoir clairement laissé entendre qu’ECLAIR n’était qu’une péripétie dans une double logique à l’oeuvre, de façon plus ou moins chaotique, depuis des années : recentrage sur un nombre limité de territoires, et contractualisation avec les établissements. Il ajoute que cette contractualisation peut donner d’excellents résultats, à deux conditions dont on comprend qu’elles n’ont pas toujours été réunies (une litote à l’évidence) : que le recteur et l’IA (ou DASEN) soient à la hauteur, et que l’établissement ne se résume pas à son chef.

L’école, l’égalité des chances, la gauche et la droite L’égalité des chances scolaires est un objectif politique à la fois consensuel et marginal, consensuel parce qu’il réconcilie égalité et inégalités, marginal parce que sa poursuite heurte des valeurs fortes de chaque camp politique. La Droite traditionnelle se divise en France en deux courants. Le premier, littéraire et élitiste, se soucie d’excellence. Les facteurs de la réussite scolaire (Partie 1) Quels sont les facteurs de la réussite scolaire? Quelles sont les éléments qui amènent un jeune à l’abandon scolaire ? Quel rôle peuvent jouer les parents ? En offrant un meilleur encadrement aux élèves on diminue le nombre d’échecs et d’abandons. Dans les mémoires et témoignages, plusieurs types d’encadrement ont été suggérés.

Égalité des chances ou école démocratique Les mots sont des pièges. L’égalité des chances est inscrite au cœur des valeurs démocratiques mais c’est une expression ambiguë, slogan politique justifiant la méritocratie et “label” appliqué à des actions disparates et sans cohérence. Elle se fonde sur un libéralisme prônant l’individualisme et niant les déterminismes sociaux à l’œuvre qui transforment les victimes en coupables. Dans cette perspective le bilan de la massification est à faire.François Dubet et Vincent Troger nous rappellent que le mythe égalitaire s’effondre, se parcellise à la fin du XXe siècle. Denis Meuret avance le paradoxe d’une école américaine finalement plus juste que la nôtre.

MENE1500237C La politique éducative en faveur de l'égalité entre les filles et les garçons à l'École repose à la fois sur la formation, initiale et continue, de l'ensemble des personnels, et sur la prise en compte, au cœur des enseignements et de la pratique pédagogique, d'un principe qui est au fondement de notre République et qui constitue un des objectifs du service public d'enseignement. Elle a pour finalité la constitution d'une culture de l'égalité et du respect mutuel partagée par l'ensemble des membres de la communauté éducative, élèves, personnels, parents et partenaires concourant aux missions de l'école, et garantit à chaque élève, fille ou garçon, un traitement égal et une même attention portée à ses compétences, son parcours scolaire et sa réussite. 1 - Généraliser la formation initiale et continue de l'ensemble des personnels à l'égalité entre les filles et les garçons à l'École Formation initiale des personnels Formation continue des personnels

Égalité des filles et des garçons Une politique éducative en faveur de l'égalité à l'école Le code de l'éducation rappelle que la transmission de la valeur d'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l'école primaire. Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s'estompent et que d'autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence. Elle a pour finalité la constitution d'une culture de l'égalité et du respect mutuel.

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