background preloader

L'approche par compétences : 
une mystification pédagogique

L'approche par compétences : 
une mystification pédagogique
Cet dossier a initialement été publié dans L’école démocratique, n°39, du mois de septembre 2009. Il peut être téléchargé au format PDF en cliquant ici : Le dossier complet, au format PDF. A imprimer pour une lecture plus aisée. Contenu du dossier : Introduction Articles principaux : I. II. « Mobiliser », sans connaître ni comprendre. III. IV. Bibliographie Encadrés : Un concept lié à l’ère la globalisation Gramsci et l’enseignement par compétences L’enseignement catholique souffre davantage du virus APC Crahay : il faut aussi de la routine ! Hors dossier La notion de compétence est-elle pertinente en éducation, par Jean-Paul Bronckart Introduction Dans le monde francophone, le mouvement de réforme pédagogique baptisé « approche par compétences » a commencé par se développer au Québec et en Suisse romande, avant de s’étendre à la Belgique, à Madagascar et, plus timidement, en France. Une approche ni récente ni originale Ce que ça change Des détracteurs … et non des moindres ! Encadré : Bibliographie Related:  PEDAGOGIEAnti-collège2016!

Principes fondamentaux soutenus par le programme de formation de l'école québécoise Tiré de Vie pédagogique, no 100, septembre-octobre 1996, p. 30 à 32. Un article de Luce Brossard : " Mettre à jour ses savoirs sur l’apprentissage" (Basé sur les 7 postulats de Burns) Les principes fondamentaux s’inscrivent dans un cadre de référence pour l’exploitation des TIC en adaptation scolaire Cliquer sur l’image pour voir les principes fondamentaux en format tableau Premier principe : On apprend avec les autres « Cette conception de l’apprentissage a plusieurs conséquences sur l’évaluation. « …s’ajoutent une multitude de ressources externes auxquelles l’élève peut faire appel, tels ses pairs, son professeur, les sources documentaires, etc. « Programme de formation, p. 5 « Tous doivent collaborer pour créer les conditions d’enseignement –apprentissage les plus favorables et faire de l’école une véritable communauté d’apprentissage » Programme de formation, p. 6 Exemple d’exploitation des Tic et Complément d’informations du principe1

La classe inversée n'a pas réponse à tout Il y a eu les Mooc, il y a désormais la classe inversée. Si la méthode n'est pas vraiment nouvelle, elle suscite l'intérêt d'une communauté enseignante de plus en plus attentive à la pédagogie dans l'enseignement supérieur. Preuve s'il en faut : les ateliers sur le sujet ont fait salle comble lors d'un colloque organisé à Brest du 15 au 17 juin 2015 sur les questions pédagogiques. À cette occasion, AgroParisTech et l'École de biologie industrielle ont présenté leurs expérimentations, soulignant des avantages mais également des limites. Des étudiants plus actifs À AgroParisTech, Valérie Camel a transformé une partie de ses cours magistraux en classe inversée, en licence 3 et master 1. Côté étudiants, c’est plutôt un succès : "Ils trouvent l’approche novatrice et formatrice, mais cela leur demande plus de temps de travail qu’un cours traditionnel", décrit Valérie Camel. Des cours difficiles à étudier seuls, en amont Une méthode pas adaptée à tous Les Mooc sont-ils "pédagogiquement pauvres" ?

La motivation en situation d’apprentissage : les apports de la psychologie de l’éducation Collège : une réforme informe J’imagine que ce n’était pas l’effet escompté. Le stage de formation (Université d’automne) sur la réforme du collège organisé dans mon académie a transformé la créature dubitative mais bienveillante que j’étais en farouche opposante, le professeur constructif bien que circonspect quant à sa mise en œuvre en enseignante écœurée. Il fallait le faire ! Bien joué. De bons débuts Ça avait pourtant bien commencé. Une réponse brouillée à des questions complexes Mais que s’est-il passé ? Là est le vrai problème, drame de cette réforme. L'agitation plutôt que l'efficacité personnalisé n’est ni du soutien, ni de l’aide, il ne doit pas être individualisé, ni, ni, ni…), de liens avec un peu tout, de gestion des programmes en mode curriculaire. Le fouillis comme cohérence La cohérence qui manque tant à notre système semble, quant à elle, avoir été confondue avec une forme extra-terrestre de jeux de lignes, d’axes, de rhizomes, de transversal, de longitudinal, de spiralaire, de confluences congruentes.

Adolescent à l'école ? Adolescent à l’école : est-ce possible ? Philippe Meirieu L’école française s’est construite, très largement, avant l’émergence de l’adolescence comme phénomène de société. Elle se donne comme objectif la transformation de l’enfant en adulte et vit l’arrivée des « ados » comme une invasion de « barbares » qui font voler ses principes en éclats. Texte paru dans Cultures adolescentes, sous la direction de David Le Breton, Paris, Autrement, 2008 Même si l’on y parle parfois de l’adolescence et si l’on y évoque quelques grands mythes, comme celui de Rimbaud, les adolescents et les adolescentes concrets et vivants n’ont guère droit de cité dans l’École française. La République ne connaît pas les adolescents Notre tradition philosophique républicaine, revisitée par Hannah Arendt, ne connaît que deux étapes de la vie : l’enfance et l’âge adulte. L’École se contente de séparer les enfants des adultes L’adolescence est chassée de l’École Les adolescents répudient la culture scolaire Bibliographie :

École : «L'idée que le savoir n'a plus d'importance est le plus grand mythe des pédagogues» FIGAROVOX/ENTRETIEN - Daisy Christodoulou, auteur d'un best-seller au Royaume-Uni qui démonte les mythes pédagogistes à propos d'éducation, analyse la réforme du collège en France. Elle y voit la continuité du préjugé progressiste selon lequel la connaissance serait obsolète. Daisy Christodoulou est une spécialiste reconnue de l'éducation au Royaume-Uni. Elle a publié en 2014 Seven myths about education, un essai qui a eu un grand retentissement outre-Manche, où elle démonte méticuleusement les méthodes pédagogistes progressistes, et réhabilite l'importance du savoir dans l'apprentissage. LE FIGAROVOX:Vous avez écrit un livre intitule Sept mythes sur l'éducation aujourd'hui. DAISY CHRISTODOULOU: Le plus grand mythe contemporain à propos de l'éducation, c'est l'idée que la connaissance n'a plus d'importance. Toutes ces justifications de l'abandon de la connaissance sont fausses, parce qu'elles nient la manière dont le cerveau humain fonctionne. C'est un point de vue asséné sans preuves.

Notre vision du jeu d'entreprise | CIPE : jeux d'entreprise, conception jeu pédagogique, formation par le jeuCIPE : jeux d'entreprise, conception jeu pédagogique, formation par le jeu Voilà ce qu’un jeu du CIPE n’est pas … Ci-dessous, deux vidéos humoristiques pour illustrer l’anti-pédagogie : 1) Le jeu « démagogique » 2) Le jeu « psychédélique » Diaporama sonorisé sur la Pédagogie Active® CLIQUER SUR L’IMAGE pour visualiser le diaporama sonorisé : (n’oubliez pas de monter le son de votre ordinateur) Le jeu d’entreprise au cœur de la Pédagogie Active® S’il vous arrive d’entendre des participants à une formation s’exclamer : « Comment, déjà midi ? La première caractéristique d’un Jeu d’entreprise est la passion qu’il suscite chez les participants. Une pédagogie dans laquelle l’apprenant ne se contente pas d’écouter passivement un formateur : il est placé en position d’acteur et joue un rôle moteur dans son propre apprentissage. Le participant à un Jeu d’entreprise étudie des données, choisit des paramètres, définit une stratégie, prend des risques, cherche également à convaincre ses partenaires. Cette démarche présente plusieurs avantages :

L'école, question philosophique - avant-propos, par Denis Kambouchner Extrait de l'avant-propos de L'école, question philosophique, par Denis Kambouchner, publié en Janvier 2013, éditions Fayard, Paris. La table des matières de l'ouvrage est également téléchargeable en cliquant ici. Certains des problèmes cruciaux de l’institution scolaire d’aujourd’hui sont pour une part irréductible des problèmes philosophiques. C’est la première thèse de ce livre, et le point que les débats ordinaires sur l’école, où qu’ils se tiennent, tendent toujours à recouvrir. Ces problèmes sont philosophiques pour autant qu’ils ont trait à des principes – les principes censés régir l’école en tant qu’institution. Dissiper des confusions importantes, combattre les formulations obscures, redresser les questions mal posées, pointer les erreurs de raisonnement a toujours été l’une des vocations constitutives de la philosophie. Si l’école n’était pour les enfants qu’un lieu où apprendre, sans autre spécification, il y aurait peu à redire à cette prophétie. 1. 2. 3. Denis Kambouchner

Didactique professionnelle | Un cours n'est pas conçu pour celui qui enseigne, mais pour celui qui apprend! Quand le BYOD et la classe inversée renforcent les inégalités scolaires Dans un article intitulé Homework is a Social Justice Issue – Hybrid Pedagogy, Kris Shaffer revient sur la question des devoirs à domicile à l’ère du BYOD (Bring Your Own Device) et de la classe inversée et sur la question de l’égalité des chances (justice sociale) à l’école. Il en arrive rapidement au constat que ces technologies et ces approches pédagogiques renforcent les inégalités scolaires au profit des élèves et étudiants déjà privilégiés socialement et financièrement. Cela ne l’empêche pas de recourir à la classe inversées, mais en introduisant un nouveau paramètre de justice sociale à la taxonomie de Bloom. En introduction, Kris Shaffer pose quelques questions élémentaires que tout enseignant devrait se poser avant d’assigner des devoirs à domicile : When a teacher assigns homework, she makes some big assumptions about students’ home lives. A ce sujet, il rappelle la situation de l’école publique américaine et le fait que la majorité des élèves vivent en situation de pauvreté.

Revolution in Education Des professeurs de socle 27 octobre 2015 Si la DGESCO envisage, comme nous l'avons montré hier, des enseignements pratiques interdisciplinaires différents selon les élèves d'une même classe (latinistes ou non latinistes par exemple), se pose dès lors une question supplémentaire : puisque chaque EPI doit traiter une partie du programme des disciplines qui y contribuent, par quel miracle pédagogique est-il possible de traiter ces mêmes parties de programmes dans des EPI différents, sur des thèmes distincts ? Première possibilité : la DGESCO improvise, sans vraiment comprendre les contraintes de programme qu'imposent les EPI qu'elle a elle-même créés. Car ce qui compte dans le nouveau collège, c'est le socle commun, qui n'est pas conçu de façon disciplinaire. Dans cette conception, les disciplines deviennent secondaires. Il ne s'agit pas que du latin. Loys Bonod *Il est ainsi demandé aux professeurs d'histoire-géographie de traiter l'Antiquité en 5e dans l'EPI LCA quand l'Antiquité est au programme de 6e...

Related: