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Des sciences cognitives à la classe : Entretien avec Olivier Houdé

Des sciences cognitives à la classe : Entretien avec Olivier Houdé
Les sciences cognitives frappent à la porte de la classe. Mais les concepts et outils développés dans les laboratoires ont-ils une pertinence dans les classes ? Les enseignants s’interrogent sur les apports de la psychologie expérimentale et des neurosciences et sur la possible articulation entre les résultats scientifiques et les pratiques de classe. Suite à la semaine du cerveau, pour poursuivre cette exploration, nous avons interrogé Olivier Houdé, instituteur de formation initiale, professeur de psychologie à l’Université Paris Descartes, directeur du Laboratoire de Psychologie du Développement et de l’Éducation de l’enfant (LaPsyDÉ) et membre senior de l’Institut Universitaire de France. "L'enseignement repose toujours sur l'idée qu'il faut accumuler et activer des fonctions cognitives, et jamais sur l'idée de travailler sur les capacités d'inhibition." (O. Olivier Houdé : « La pédagogie, c’est la science des apprentissages. La focale semble bien lointaine. Pour aller plus loin :

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/03/24032014Article635312406210241782.aspx

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EDU CERI Résumé | Table des matières | Comment obtenir cette publicationUn abécédaire du cerveau | Sites web Résumé Après vingt ans d’un travail de pointe en neurosciences, la communauté éducative prend conscience du fait que « comprendre le cerveau » peut indiquer de nouvelles voies de recherche et améliorer politiques et pratiques éducatives.

Les invariants pédagogiques Tels que définis par C. Freinet en 1964 Pour lire le texte intégral : Bibliothèque de l'Ecole moderne n° 25 C'est une nouvelle gamme des valeurs scolaires que nous voudrions ici nous appliquer à établir, sans autre parti-pris que nos préoccupations de recherche de la vérité, à la lumière de l'expérience et du bon sens. Sur la base de ces principes que nous tiendrons pour invariants, donc inattaquables et sûrs, nous voudrions réaliser une sorte de Code pédagogique ...

Comprendre l'apprentissage pour enseigner Nous partirons de l’un de nos principes : Enseigner, c’est mettre en place des situations (des dispositifs, des situations-problèmes, des activités … et pourquoi pas un bon exposé de synthèse) dans lesquelles l’étudiant(e) pourra apprendre. Ce « pourra » marque son intentionalité et une certaine indétermination. Nous nous baserons aussi sur une vidéo » Teaching teaching & Understanding understanding » qui tout à la fois inspire et illustre notre propos. « Teaching Teaching & Understanding Understanding » is an award-winning film about university and tertiary teaching generally. We follow Susan and Robert in their studies. Susan is a model student using learning activities that deepen her understanding; Robert uses low level activities that only just scrape him a pass.

Ces neuromythes qui persistent dans les écoles Parmi les sciences récentes, les neurosciences sont les plus fascinantes et les plus compliquées. Logique puisqu'elles étudient littéralement le moteur des actions et pensées humaines : le cerveau. La société aimerait croire que la majorité de ses actes s'expliquent par un mécanisme cérébral ou un dysfonctionnement d'une partie de l'encéphale. Conséquemment, le système d'éducation s'intéresse de très près à tout ce qui touche le cortex pour voir comment ses découvertes peuvent transformer les méthodes d'apprentissage qui généreraient alors des cohortes de petits génies.

Neurosciences : les adolescents apprennent plus vite grâce au renforcement positif Olivier Houdé signe un article sur les étonnants pouvoirs du cerveau des adolescents dans la magazine Cerveau & Psycho du mois de décembre. Il nous explique qu’entre 13 et 17 ans, le cerveau des ados déploie d’étonnantes capacités d’apprentissage s’il est correctement encouragé. Les adolescents ont le goût du risque, recherchent des sensations fortes, font preuve d’impulsivité car leur cerveau est en pleine construction et qu’il est particulièrement sensible aux récompenses. Cette spécificité faciliterait la mémorisation et l’adoption de nouveaux comportement pour peu que les parents et l’environnement éducatif aient recours au renforcement positif. C’est ce qu’a révélé une étude menée par une équipe de chercheurs américains d’Harvard et de Columbia en s’appuyant sur l’imagerie par résonance magnétique pour tester leur capacité d’apprentissage.

Les fonctions exécutives : si méconnues dans le développement de l'enfant Par Lyakout Mohamed Saïd, M.Sc., Clinique Évolution Les fonctions exécutives sont méconnues, mais si importantes pour le développement des jeunes. Votre enfant a du mal à suivre les consignes et/ou à exécuter des tâches complexes. Connaître les grands courants de l'apprentissage Bien souvent, enseignants et apprenants manquent de recul sur leurs pratiques. Ceci, parce qu'ils ignorent les grands principes connus qui régissent l'enseignement et l'apprentissage. Dans ces conditions, les choix pédagogiques relèvent de l'intuition et des représentations, et les insatisfactions de part et d'autres sont mal vécus.

Génération Z : le cerveau des enfants du numérique - Sciencesetavenir.fr La génération Z (12-24 ans), qui a grandi avec les jeux vidéo et les téléphones portables, a gagné des aptitudes cérébrales en termes de vitesse et d’automatismes, au détriment parfois du raisonnement et de la maîtrise de soi, explique le professeur de psychologie Olivier Houdé. Dans cet entretien accordé à l'AFP, le directeur du Laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant du CNRS-La Sorbonne (LaPsyDé) et auteur du livre "Apprendre à résister" (Le Pommier), il préconise un apprentissage adapté à ces mutations. Le cerveau des enfants nés à l’heure du digital est-il différent ? Olivier Houdé : Le cerveau reste le même, mais ce sont les circuits utilisés qui changent. Face aux écrans, et du coup dans la vie, les natifs du numérique ont une sorte de TGV cérébral, qui va de l’œil jusqu’au pouce sur l'écran. Ils utilisent surtout une zone du cerveau, le cortex préfrontal, pour améliorer cette rapidité de décision, en lien avec les émotions.

Lionel Naccache, la conscience des neurosciences Portrait. Ce neurologue explore les états de conscience du cerveau pour comprendre la pensée subjective et proposer des thérapies innovantes. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Florence Rosier Tel du vif-argent, il surgit dans la nef de l’immense cathédrale de verre dédiée au culte du système nerveux : l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Dans ce haut lieu des neurosciences, Lionel Naccache, cheveu rebelle et chemise bariolée, veille sans relâche sur nos états de conscience, dans un singulier mélange d’enthousiasme et d’humilité, de rigueur et d’humanité, d’exigence intellectuelle et de gravité. Non sans une certaine candeur, qui d’emblée désarme : un regard de douceur posé sur le monde.

LES NEURONES DE LA LECTURE CC Giovanni S. Santos / Flickr Si nos gênes n’ont pas évolué pour nous permettre d’apprendre à lire, c’est l’écriture qui a évolué afin de tenir compte des contraintes de notre cerveau. Une question demeure : pourquoi l’espèce humaine est-elle la seule, parmi les primates, à avoir inventé des symboles parlés ou écrits ? Deux concepts récents, celui de "théorie de l’esprit" – c’est-à-dire la capacité d’imaginer ce que pensent nos congénères et celui d’" espace de travail conscient" – un réseau neuronal où les idées se recombinent en synthèses nouvelles- pourraient contribuer à cerner la singularité culturelle de l’esprit humain au sein de l’évolution biologique des espèces.

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