SNES-FSU sur Twitter : "Les enseignants français aiment leur métier mais seulement 4,9% se sentent valorisés dans la société - source #ocde. Revaloriser les métiers du second degré : une urgence en France - SNES. Le SNES-FSU, réuni en Conseil National les 9 et 10 septembre, s’est prononcé pour que la question de la revalorisation des personnels du second degré, essentielle pour l’attractivité soit un axe fort de l’action du syndicat dans les semaines et mois qui viennent.
Revalorisation en termes de salaires et de conditions de travail pour l’ensemble des personnels. Que l’OCDE reprenne une revendication du SNES-FSU montre à quel point la crise de recrutement dans le second degré est profonde. Les raisons de cette crise sont connues : manque d’attractivité salariale dès l’entrée dans le métier, organisation catastrophique de l’année de stage après réussite aux concours de recrutement, conditions de travail aggravées dans nombre d’établissements par les méthodes de gestion des collèges et lycées qui restent empreintes d’un esprit « managérial ».
Le SNES-FSU inscrit son action dans le cadre de la campagne du CSEE et de l’IE pour une éducation publique de qualité en Europe. Et si les notes des élèves dépendaient du salaire des professeurs. L'OCDE a publié une étude présentée ce mardi, qui tente de prouver que plus on paie les professeurs, meilleurs sont les résultats des élèves.
L'OCDE explique ainsi que "parmi les pays et économies où le PIB par habitant est supérieur à 20 000 dollars, les systèmes d'éducation qui rémunèrent davantage leurs enseignants (soit ceux dans lesquels le salaire des enseignants est supérieur au revenu national par habitant) obtiennent généralement de meilleurs résultats en mathématiques". Du côté des résultats, la France n'a pas tellement à se plaindre, puisque selon l'enquête, elle se situe dans la moyenne des pays développés.
Les résultats de ses élèves sont meilleurs qu'aux Etats-Unis, qu'en Irlande, qu'en Espagne, qu'au Portugal, qu'en Israël, qu'en Hongrie et qu'en Suède. SNES-FSU on Twitter: "Dégradation salariale dans l'éducation nationale: en 14 ans, l'équivalent de deux mois de salaire perdus / an étude #OCDE #sudradio" SNES-FSU on Twitter: "Rapport #OCDE entre 2000 et 2012, le salaire des professeurs augmente partout SAUF Grèce, Japon et … France" Salaires : une fracture de plus en plus nette entre diplômés et non-diplômés (INFOGRAPHIE) - France-Monde.
Le dernier rapport de l’OCDE sur les liens entre éducation et emploi, paru mardi, est sans ambiguïté : dans les pays développés et émergents, la fracture se creuse entre les diplômés de l’enseignement supérieur et ceux qui n’ont pas le bac.
D’un côté, ceux qui sont passés par l’enseignement supérieur voient leurs salaires continuer à progresser. À l’inverse, les salaires relatifs des moins diplômés diminuent, sans compter qu’ils sont beaucoup plus fortement touchés par le chômage. Des perspectives peu favorables pour la région, dont le taux d’instruction est inférieur à la moyenne française. « La fracture sociale s’aggrave entre ceux qui sont instruits et ceux qui le sont moins. » Le constat du dernier rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), publié mardi, est sans appel. Les professeurs des écoles français sont sous-payés, selon l'OCDE. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maryline Baumard Dix euros de plus ou de moins.
Sa feuille de paye n'est jamais tout à fait la même. Pourtant, le montant affiché reste toujours sous la barre des 2 100 euros. Comme bloqué. « Après douze ans de métier, ce n'est pas beaucoup… », regrette Régis Forgione, professeur des écoles à Freyming-Merlebach (Moselle). Sa passion et son engagement n'y changent rien. En France, on croyait le salaire des enseignants proportionnel à leur ancienneté. Lire aussi : Le salaire des enseignants français à la loupe « Pour la première fois, nous avons pu disposer des documents pour établir nos statistiques sur le salaire réel des professeurs, c'est-à-dire la somme inscrite au bas des feuilles de paye, indique Eric Charbonnier, expert à l'OCDE. Ainsi calculé, le salaire moyen net mensuel d'un professeur des écoles est de 2 596 euros ; celui d'un professeur de lycée, de 3 389 euros (quel que soit l'âge de l'enseignant).