LA SÉRIGRAPHIE,essence et histoire d’une technique… Le mot « sérigraphie » est à la fois dérivé du latin sericum (la soie) et du grec graphein (l’écriture) ; étymologie qui prend alors tout son sens.
La sérigraphie permet d’effectuer des impressions sur un panel très varié de surfaces et supports tels que le papier, le bois, le carton, le métal ou le textile, dans la mesure où l’encre spécifique existe pour la matière en question. La Sérigraphie : points de repères historiques : Les premiers pochoirs réalisés par l’homme, utilisés pour signer les fresques rupestres, remonteraient à 30 000 ans ! Mais les plus anciennes applications de la serigraphie, en tant que procédé d’impression élaboré, sont asiatiques ; la technique inventée en Chine sous la Dynastie Song (960-1279), se répand sur tout le continent. C’est seulement dans la dernière partie du XIXème siècle qu’elle est introduite en Europe, d’abord sans grand succès. La sérigraphie: des origines aux années 1960.
Andy Warhol et son assistant Gérard Malanga.
Photos tirées du livre Andy Warhol – Les estampes – édition Flammarion – 1990. La sérigraphie est l’une des techniques que nous utilisons le plus au Collectif Textile. Précise et modulable à la fois, elle permet de travailler sur toutes sortes de support et offre une grande variété d’applications. Mais quelle est l’histoire de ce procédé aujourd’hui si répandu ? J’ai donc voulu m’intéresser à la place de cette technique d’impression dans l’art, pour essayer de comprendre l’évolution de cette pratique et l’impact de celle-ci dans la création. Petite chronologie: 1907: le Britannique Samuel Simon est le premier à breveter la technique de la sérigraphie qu’il utilise pour la fabrication de ses papiers peints et tapisseries haut de gamme. 1914: l’Américain John Pilsworth développe un système pour imprimer plusieurs couleurs.
Années 1930: Lors de la seconde guerre mondiale, les Américains importent le procédé en Europe. La Sérigraphie : historique. La sérigraphie découle de la technique du pochoir avec cette évolution remarquable que fut l'écran (tissu tendu sur un cadre) sur lequel est mis en place ce pochoir.
Les premiers dessins réalisaient avec la technique du pochoir sont à chercher au fond des grottes préhistoriques : une main posée contre la paroi rocheuse, un pigment projeté en soufflant au travers d'un os creux ou d'un roseau. Durant l'Antiquité, on utilise le pochoir pour la décoration (ex. les tombeaux égyptiens), pour transmettre une information (ex. lettres peintes sur des panneaux de bois annonçant les jeux du cirque à Rome), ou pour reproduire en grande quantité la même image (ex. dessins de Bouddha en Chine).
L'idée est jetée : reproduire un motif en plusieurs exemplaires. Au de-là même de la sérigraphie, c'est le principe de l'imprimerie qui s'ébauche dans ces formes simples peintes et copiées. Au Moyen Âge, une tentative de reproduction par un moyen proche de la sérigraphie apparait. Révélée par les artistes (ex. Sérigraphie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. procédé de reproduction sérigraphique La sérigraphie (du latin sericum la soie et du grec graphein l’écriture) est une technique d’imprimerie qui utilise des pochoirs (à l'origine, des écrans de soie) interposés entre l’encre et le support.
Les supports utilisés peuvent être variés et pas nécessairement plans (papier, carton, textile, métal, verre, bois, etc.). Histoire[modifier | modifier le code] Elle fut créée par les Chinois durant la dynastie Song (960-1279) et se répandit dans les pays voisins[1] Un véritable phénomène aux États-Unis et en Europe[modifier | modifier le code] La forte émigration chinoise vers les États-Unis au XIXe siècle marqua l’entrée de la sérigraphie dans l’ère moderne et favorisa son éclosion outre-Atlantique. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les soldats américains diffusèrent ce procédé très en vogue sur le continent européen. Spécificités[modifier | modifier le code]