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Pré - Islamique

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Histoire de l'Arabie préislamique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Histoire de l'Arabie préislamique

L'histoire de l'Arabie préislamique commence dès l'Antiquité. À l'époque de l'Empire romain, les auteurs gréco-latins divisent l'Arabie en trois régions distinctes: l'« Arabie heureuse », au Sud, qui correspond au Yémen actuel ; l'Arabie centrale, peuplée de nomades et de sédentaires et qui vivent dans l'orbite de l'Arabie heureuse, et l'Arabie septentrionale, sous influence des Empires byzantin et perse. Le Coran fait référence à cette période sous le nom de jahiliya (« ignorance » ou « paganisme »), le polythéisme y étant alors la règle, bien que des groupes juifs (sédentaires, surtout au Yémen et dans le nord, mais aussi dans les oasis, comme à Yathrib, aujourd'hui Médine[1]) et chrétiens (surtout nomades, à Najran ou dans le Yémen[1]) y vivaient.

Hanif. Jahiliya. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jahiliya

La jâhilîya (arabe : جاهِليّة [jāhilīya], ignorance; paganisme), ou Jâhiliyya, désigne dans le Coran la période préislamique caractérisée par la présence à La Mecque d'un panthéon d'idoles. Le prophète de l'islam Mahomet avait surnommé un de ses opposants quraychites du surnom infamant de Abû Jahl (arabe : أبو جَهْل بن هِشام [abū al-jahl ben hišām], père de l'ignorance). Abû Jahl de son vrai nom Abû al-Hikâm ben Hichâm (إحْكام [iḥkām], exactitude; précision) avait blessé Mahomet en lui jetant des pierres. Il fut l'un des morts de la bataille de Badr. Les divinités préislamiques citées dans le Coran[modifier | modifier le code] Certaines idoles citées dans le Coran sont d'importation yéménite, leur évocation est assez floue car le Yémen, à l'époque de Mahomet, était depuis plusieurs siècles judaïsé puis christianisé. al-Lât (اللَّات [al-llāt], al-lât; la déesse)[4] Déesse du soleil représentée par une immense image de granit gris.

Dusares. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Dusares

Dusares, aussi connu sous les noms de Đū Shará ou de Orotalt, est un dieu des Nabatéens, peuple arabe de l'Antiquité qui vivait en Jordanie, au nord de l'Arabie et dans le Negev à partir du IVe siècle av. J. Manat. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Manat

Manat[1] ou Manāh était une déesse du destin vénérée en Arabie à l'époque pré-islamique. Manat est mentionnée dans le Coran avec les deux autres grandes déesses Allat et Uzza : Uzza. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Uzza

Le Temple des Lions ailés à Pétra, dédié à Uzza La plupart des informations que l'on a sur elle proviennent du Livre des idoles (Kitab al-Asnam) de Hicham ibn al-Kalbi : On lui avait bâti un édifice nommé buss dans lequel les fidèles venaient solliciter des oracles. Le plus important temple de ʿUzza était à Nakhlah près de Qudayd, à l'est de la Mecque dans la direction de Taif. Allat. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Allat

Al-Lat ou al-Lāt[1] (en arabe : اللات) était une déesse de la fécondité et de la féminité vénérée en Arabie à l'époque préislamique. Son nom serait une contraction de al ilahat, déesse. Elle avait sa statue dans la Kaaba où elle était censée résider. Hérodote cite al-Lāt[2] comme étant l'équivalent d'Ourania[3] (L'Aphrodite céleste). Al-Lāt, Manat et Uzza semblent avoir été les trois divinités objets du culte le plus intense à La Mecque.

À l'ère islamique, al-Lāt est mentionnée dans le Coran (sourate 53:20), et le Livre des Idoles (Kitab al-Asnām) de Hicham ibn al-Kalbi selon qui Banū ʿAttāb ibn Mālik du clan des Thaqīf en avait la charge et lui avait fait construire un édifice. Notes et références[modifier | modifier le code] Annexes[modifier | modifier le code] Dieux et croyances à Pétra. Portrait de Dushara ?

Dieux et croyances à Pétra

Panthéon nabatéen Les Nabatéens ont adopté certaines divinités de leurs prédécesseurs, comme le dieu Qôs des Edomites, ou de leurs voisins du nord, tel Baalshamîn ou Atargatis. Conformément à la tradition sémitique, les dieux nabatéens ne sont pas nommés autrement que par des épithètes. Le principal dieu des Nabatéens était Dushârâ, ce qui signifie « celui de Shara », du nom de la chaîne montagneuse culminant à l’est de Pétra.

C’est le protecteur de la dynastie royale. Les Nabatéens adoraient aussi des dieux arabes : Shay’al Qawn, le « pasteur des peuples », « le dieu qui ne boit pas de vin », protecteur des nomades et des caravanes ; la déesse Allât, « la déesse », assimilée à Aphrodite puis à Athéna ; Manawât, déesse du destin assimilée à Némésis et Al-Kutbâ, dit « le Scribe », dieu de l’écriture et de la divination, , assimilé à Nébo chez les Babyloniens et à Hermès chez les Grecs. Bétyle du temple des lions ailés.