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L'invasion des «métiers à la con», une fatalité économique?

L'invasion des «métiers à la con», une fatalité économique?
«Avez-vous l’impression que le monde pourrait se passer de votre travail? Ressentez-vous la profonde inutilité des tâches que vous accomplissez quotidiennement? Avez-vous déjà pensé que vous seriez plus utile dans un hôpital, une salle de classe, un commerce ou une cuisine que dans un open space situé dans un quartier de bureaux? Passez-vous des heures sur Facebook, YouTube ou à envoyer des mails persos au travail? Avez-vous déjà participé à un afterwork avec des gens dont les intitulés de jobs étaient absolument mystérieux? Êtes-vous en train de lire cet article parce qu’un ami ou un collègue vous l’a conseillé, twitté, facebooké ou emailé au travail?» Si vous avez répondu oui à plusieurs de ces questions, vous faites sans aucun doute possible partie de cette population qui occupe un «boulot à la con», ou «bullshit job», comme les nomme l’anthropologue anglais David Graeber. Strike! «Pour y arriver, des emplois ont dû être créés qui sont, par définition, inutiles. Parlons-en!

http://www.slate.fr/story/76744/metiers-a-la-con

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Emplois Foirreux – Bullshit Jobs / par David Graeber Hier je suis tombé sur cet article en effectuant ma lecture quotidienne de BoingBoing: “Bullshit Jobs” Article brillant qui nous permet de se poser quelques questions, certes gênantes mais trop peu abordées. J’ai donc décidé de traduire l’article pour les gentils barbus qui lisent peu ou pas l’anglais. La traduction est maison donc approximative (même si j’ai essayé de faire de mon mieux) et je suis sûr qu’elle est bourrée de fautes d’orthographe et de grammaire. Dans les années 30, John Maynard Keynes avait prédit que, à la fin du siècle, les technologies seront suffisamment avancées pour que des pays comme le Royaume Uni ou les Etats Unis envisagent des temps de travail de 15 heures par semaine. Il y a toutes les raisons de penser qu’il avait raison.

HLC Conseils - Haut Les Coeurs !: Ces consultants qui cassent du manager... Si j'étais manager, je serais rouge de colère que l'on insinue systématiquement que je suis coupable de maltraitance sur les équipes, que je ne suis qu'un "chefaillon", accroché à mon pouvoir, prêt à tout pour conserver mon image, emporté par un égo surdimensionné. Si j'étais manager, je serais furieux du silence des syndicats dans l'acharnement médiatique, le buzz déraisonnable auquel je suis soumis depuis bientôt cinq ans. Si j'étais manager, je serais triste que l'on me prête des intentions de manipulation, mesquines et égo-centrées, que l'on me juge sans valeur, immature et prêt à faire couler mon entreprise pour conserver le privilège de signer des notes de frais. Cette caricature est infâme, délirante et purement démagogique.

L’entrepreneuriat-alterné : en finir avec le mythe d’une société post-salariale ? Nous sommes entrés dans une nouvelle ère, plus collaborative, plus communautaire. Cela conduit notamment à l’émergence de nouvelles pratiques de travail indissociables de nouvelles spatialités et temporalités pour les managers. Au sein du réseau académique RGCS, créé il y a deux ans, des chercheurs en management, en économie et en sociologie ont analysé ces nouvelles relations au travail et à l’espace de travail dans le contexte de l’économie collaborative. À la différence des recherches qui comparent les évolutions conjointes de l’entrepreneuriat et du salariat (et qui avancent parfois la disparition de l’un au profit de l’autre), ils ont choisi de questionner les catégories mêmes du débat sur les transformations du travail.

Vers une société de «jobs à la con» ? Avez vous un «job à la con» ? Si vous avez le temps de lire cet article devant votre ordinateur au boulot, la réponse est probablement oui. Et à en croire la viralité (1) du pamphlet consacré aux «bullshit jobs» (en VO) signé David Graeber, anthropologue à la London School of Economics et une des figures du mouvement Occupy Wall Street, vous n’êtes pas pas le seul. L'entreprise libérée : un frein à l'entreprise du XXIe siècle Tourisme - Transport Nouvelle journée test pour Air France Direction et syndicats d'Air France sont réunis ce jeudi pour un nouveau comité central d'entreprise. Les salariés sont appelés à manifester à 13 heures...

#RH : Le télétravail, moteur de croissance ? L’exemple de Trello et d’une pol... Alors que Trello vient tout juste d’annoncer son acquisition par Altassian pour 425 millions de dollars, retour sur la politique RH de la startup avec Elizabeth Hall, VP “people” de la jeune pousse, qui gère 100 collaborateurs installés aux quatre coins du monde. En France, le sujet fait débat. Le télétravail outil d’une meilleure performance individuelle ou aubaine pour employés malhonnêtes ? La seconde option semble plus être celle à laquelle souhaitent croire les managers ancrés dans un mode de fonctionnement daté, alors que les nouvelles entreprises, plus agiles, et les nouveaux managers qui les accompagnent utilisent volontiers cette méthode de fonctionnement comme un outil Rh qui sert à la fois au bien-être de l’employé et à l’entreprise qui l’emploie. Selon une étude Randstad de 2016, 64% des salariés français sont favorables au télétravail quand, dans les faits, seuls 16% se sont vus proposer par leur employeur ce mode de fonctionnement, qu’il soit occasionnel ou non.

Pourquoi David Graeber soutient le revenu de base Les bureaucrates amoncellent les papiers pour décider de ce que nous et notre travail valons. Mais ironiquement, suggère l’anthropologue américain David Graeber, ce sont ces fonctionnaires qui effectuent le travail le moins sensé de tous. Si nous donnions à chacun un revenu de base forfaitaire et éliminions ces emplois bureaucratiques ? Cette interview est issue d’une conversation avec le journaliste américain Paul Solman, dont une partie a été diffusé dans un reportage sur la chaîne publique Public Broadcasting Service. Traduction: Audrey D’Aquin L'entreprise libérée, révolution ou imposture ? Pour certains entrepreneurs et théoriciens du management, supprimer la hiérarchie augmente le bonheur et la productivité des salariés. Vraiment ? Imaginez des salariés autonomes, libres d'innover, organisant leurs horaires, fixant personnellement les objectifs à atteindre et désignant leurs responsables. Un rêve ? Non. Une réalité dans plusieurs entreprises qui ont renversé le management pyramidal pour devenir ce que l'on appelle une entreprise libérée.

Holacratie… est-ce que ça marche ? Il y a des idées qui font plus d’admirateurs que d’émules. La sociocratie, l’holacratie, l’entreprise libérée… beaucoup en parlent, peu les pratiquent. Pourtant l’idée de remettre en cause les organisations hiérarchiques pyramidales n’est pas nouvelle, et ses plus ardents défenseurs ont été des entrepreneurs au bilan remarquable : William L. McKnight chez 3M dans les années 1930, Bill et Genevieve Gore, inventeurs de Gore-Tex® en 1970, et, dans une certaine mesure, Sakichi Toyoda avec son système de production chez Toyota (TPS) à la fin de la Seconde Guerre mondiale… Pourtant, seules quelques expérimentations sont à l’œuvre dans les grands groupes (Danone, Michelin, Leroy Merlin, Kiabi, Orange, Castorama…), et elles restent discrètes. Pourquoi si peu d’émules ? On résume souvent ces trois concepts cousins (sociocratie, holacratie, entreprise libérée) par un lapidaire : on supprime les chefs.

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