OGM : quels enjeux, quelles propositions ? HackYourPhD | La Science et l’accès à la connaissance comme bien commun. OGM : 15 ans de guerre sans merci Les OGM alimentaires, c’est une saga ponctuée de batailles homériques, de fureurs, de passions et aussi d’assassinats. Politiques s’entend. Jacques Muller qui est aussi ingénieur agronome s’en souvient. En 2007, ce Maire de Wattwiller (Alsace) venait d’entrer au Sénat comme Vert apparenté PS et se retrouvait propulsé sur la ligne de front... 2007 : transposer la directive sur l’introduction des cultures OGM en plein champ "C’était en 2007, se souvient Jacques Muller. "Au Sénat, la discussion sur les règles qui devaient présider à la coexistence entre cultures avec et sans OGM s’annonçait donc extrêmement rude." "Or, moi, se souvient Jacques Muller, je ne suis pas un ultra. "J’avais invité deux chercheurs de l’Inra, l’un pro, l’autre anti pour que les agriculteurs puissent se faire leur opinion. Guerre de tranchées au Sénat "Très vite, Je me suis retrouvé dans une guerre de tranchées alors que j’auditionnais les acteurs du monde agricole au Sénat. Exécution politique
LEFSA confirme que des pesticides tuent les abeilles Selon l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), certains pesticides entraînent bel et bien la mort des abeilles. Depuis plusieurs années, les études scientifiques ont montré que les pesticides "systémiques" ou "néonicotinoïdes" désorientent les abeilles. En affectant le système nerveux des butineuses, ces substances chimiques ont tué 30 % d’abeilles soit 25 % de plus qu’il y a 15 ans. Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter L’EFSA s’est penchée sur la question et a rendu mercredi ses conclusions. La Commission européenne prend le taureau par les cornes et a décidé d’inscrire le sujet à l'ordre du jour de la réunion du 31 janvier. Pour l’heure, la France a déjà retiré le 29 juillet dernier l'autorisation de mise sur le marché du Cruiser OSR utilisé pour traiter le colza (son usage pour le maïs reste autorisé pour l’instant) tandis que l’Italie et l'Allemagne interdisent l'usage des pesticides incriminés seulement pour le maïs.
Ministére de l'exploitation de la Nature grain veille citoyenne, développement à suivre EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons ! (Cet article paraît dans le "Nouvel Observateur" daté du 20 septembre 2012) C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" - une référence en matière de toxicologie alimentaire - en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié. Lourdement toxique et souvent mortel Même à faible dose, l’OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. En 2006, c’est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d’œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine ("Tous cobayes !" Nom de code In Vivo Pathologies lourdes, tumeurs mammaires
Étude sur les OGM, comment Gilles-Eric Séralini a gagné la partie OGM - Un fin stratège? Tout porte à croire qu'en publiant une étude sur le maïs OGM NK603 Gilles-Éric Séralini savait très bien ce qu'il faisait. Largement médiatisée, objet d'un plan com' savamment orchestré, l'étude du professeur Gilles-Éric Séralini, qui démontre que les rats nourris pendant deux ans avec un maïs OGM meurent plus jeunes et souffrent plus souvent de cancers, semble n'avoir eu qu'une seule finalité: relancer le débat sur les OGM et leurs conditions d'évaluation. C'est désormais chose faite. L'étude de Gilles-Éric Séralini a au moins servi à montrer la "nécessité de bouger" estimait ce matin la ministre de l'Écologie Delphine Batho après que le Haut conseil des biotechnologies ait recommandé qu'une "étude de long terme, indépendante et contradictoire soit entreprise sous l'égide des pouvoirs publics quant à la sécurité sanitaire du maïs NK603". Lire aussi: Maïs OGM: le Haut conseil des biotechnologies réfute les conclusions de Séralini Acte 1 - Le choc des photos