background preloader

Agriculture urbaine : l'avenir est sur les toits

Agriculture urbaine : l'avenir est sur les toits

Colombie: Les toits potagers, nouvelle source d’alimentation ? Colombie / / Amérique du sud Pour améliorer leur quotidien, les habitants des quartiers pauvres de Soacha se sont inspirés des toits verts qui fleurissent désormais un peu partout dans le monde, en y ajoutant une touche personnelle : plutôt que de semer des fleurs ou du gazon, ils préfèrent y planter des légumes. Exemple de toits convertis en potagers à Toronto. © Sookie Agriculture et recyclage Frappés de plein fouet par le déluge attribué à la Niña, des milliers de réfugiés sont relogés à la hâte dans des maisons tout aussi précaires que celles qu’ils ont perdues. Les légumes sont semés dans des bouteilles en plastique récupérées, unies entre elles par des tubes conduisant l’eau d’une plante à l’autre. Des quantités qui permettent non seulement de subvenir aux besoins familiaux, mais aussi de revendre l’excédent pour arrondir les fins de mois difficiles. Nourriture, développement et dépollution Ce type de toiture offre les mêmes caractéristiques que les toits verts conventionnels.

L’agriculture urbaine part à la conquête de la ville et s’expose à Paris | Quartiers en transition Deux expositions proposées par la Mairie de Paris viennent opportunément rappeler le rôle que sera sans doute appelé à jouer dans les prochaines années, l’agriculture urbaine. Un thème dont ce blog s’en fait souvent l’écho et qui est évidemment l’un des axes majeurs de la réflexion du mouvement des villes en transition. A l’heure où l’épuisement des énergies fossiles et en premier lieu du pétrole nécessite en effet de repenser notre économie en général et la question des transports en particulier, le développement de l’agriculture urbaine constitue une piste essentielle pour imaginer de nouvelles formes d’alimentation en ville. La Maire-adjointe de paris Fabienne Giboudeau ne dit d’ailleurs pas autre chose (voir la dépêche AFP ci-dessous) quand elle évoque l’avenir face à la crise et au risque de pénurie de pétrole en s’interrogeant : "Aujourd’hui on parle du grand Paris et surtout du volet transports et économique, c’est bien, mais quid de la façon dont on va s’alimenter ?". Like this:

Les abeilles et les fleurs communiquent grâce au courant électrique Les fleurs émettent un faible champ électrique qui signale aux insectes pollinisateurs la présence de nectar dans leur corolle. C'est ce que dévoile une nouvelle étude publiée dans la revue Science Express et menée par les scientifiques de l'École de sciences biologiques de l'Université de Bristol. "Quand un bourdon s'approche d'une fleur, on voit les grains de pollen sauter sur lui avant qu'il se pose. Le bourdon est chargé positivement alors que la fleur émet un faible champ électrique chargé négativement. Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques de l'École de sciences biologiques de l'Université de Bristol ont observé plus de 200 abeilles pendant la collecte de pollen de pétunias.

Chaire ParisTech « Éco-Conception des ensembles bâtis et des infrastructures » Ce rapport s’organise en quatre chapitres. Le premier chapitre présente la complexité et la diversité de l’agriculture urbaine via une étude de définitions, et également les variables qui conditionnent les projets d’agriculture urbaine (système économique, acteurs, produits cultivés etc.). Le deuxième chapitre montre en quoi l’agriculture urbaine est multifonctionnelle, puis le troisième chapitre aborde les différents modes de production utilisés dans les projets actuels et les enjeux qui en découlent. Enfin, le dernier chapitre donne des éléments d’information sur les facteurs de réussite et les obstacles rencontrés par les différentes gouvernances politiques, et en quoi l’agriculture urbaine pourrait-être un outil d’aménagement du territoire pour les villes de demain. Quelques résultats des enquêtes faites sur les porteurs de projet parisiens montreront en quoi il y a aujourd’hui de nombreuses interrogations et un besoin de suivi et de recherche très important.

Le toit potager c'est: - Ensemble faisons des toits intelligents Comme nous l’avons constaté précédemment, il existe peu ou pas de terrains propices à la culture maraîchère en agglomération. Pourtant il existe une superficie inexploitée et cultivable après aménagements : les toits terrasses des immeuble de nos villes, petites moyennes ou grandes. Imaginons chaque immeuble disposant d’un toit terrasse, accueillant un potager capable de fournir des légumes, aromates et baies ou fruits de saison à chaque copropriétaire (ou locataire dans le cadre des logements publics, voire des immeubles abritant des bureaux) Imaginons tous ces toits Verts, Productifs, Ecologiques, Sains, Utiles pour l’Environnement. Régulateurs de température et absorbant le CO2. Respectant la culture traditionnelle, gardiens de la santé de nos concitoyens. Refusant l’emploi de pesticides et d’engrais chimiques. Favorisant la lutte pour le pouvoir d’achat (manger sain et moins cher) Ajoutant une plus value immobilière évidente et offrant des espaces verts supplémentaires à la commune.

A Lyon, une agriculture aux portes de la ville est-elle possible? Tribune/ Après la Communauté Urbaine de Saint-Etienne, c’est au tour du Grand Lyon de promouvoir l’agriculture périurbaine. Un enjeu de taille pour assurer l’autonomie alimentaire des communes, en prévision du double choc pétrolier et climatique annoncé. Photomontage Trois jours : telle est la durée d’autonomie alimentaire dont disposeraient aujourd’hui en moyenne les villes françaises en cas d’effondrement de la production pétrolière, et donc des transports (1). D’où l’importance d’une agriculture produite aux portes de la ville pour alimenter la population via des circuits courts (paniers AMAP, ventes directe à la ferme…). Les surfaces agricoles du Grand Lyon s’élèvent à 10 000 hectares, soit 20% du territoire. En revanche, si l’on s’en tient uniquement à une production locale de fruits et légumes, 1 hectare permet de nourrir 100 habitants : dans ce cas, avec 10 000 hectares de surface agricole, le Grand Lyon pourrait nourrir toute sa population ! Progression du bio Par Florence Leray.

Film « Vers une restauration collective bonne, propre et juste » Le film « Vers une restauration collective bonne, propre et juste – produits frais et bonnes pratiques » présente le portrait de deux chefs de cuisine de restauration scolaire dont les pratiques sont remarquables à bien des égards, André Parra et Dominique Valadier. Parmi les bonnes pratiques mises en œuvre par ces deux cuisiniers on retrouve l’utilisation de produits frais, bruts, de saison, en provenance de producteurs locaux et en partie issus de l’agriculture biologique. Ils brisent ainsi certaines idées préconçues sur la restauration collective et donnent de nombreuses pistes permettant de tendre vers une cuisine gastronomique en collectivité. André Parra travaille au lycée Paul Héraut de Gap dans les Hautes-Alpes. Film produit par Frédéric Gana pour l’association Slow Food France 2010 – et réalisé par Brice B. & Matthieu Toucas sur une idée originale de Frédéric Gana. TÉLÉCHARGER ICI LE COUPON DE COMMANDE à renvoyer à l’adresse: Slow Food 153, avenue de Grammont vvv

Comment nourrira-t-on les mégapoles du futur ? Depuis la publication du désormais fameux rapport du McKinsey Global Institute sur les mégapoles de 2025, nous en savons un peu plus sur les véritables rapports de force qui structureront progressivement les relations internationales dans les prochaines décennies. Les Etats d’aujourd’hui (entre 185 et 193 selon les critères de reconnaissance utilisés) devraient conserver leurs contours géographiques et leurs prérogatives apparentes mais, de plus en plus, pour ce qui concerne la production, les investissements, la consommation et les échanges, le monde « utile » sera circonscrit aux 600 plus grandes villes du monde. En 2025, tout comme en 2007, ces 600 villes produiront 60 % de la richesse mondiale, mais la composition de ce peloton de tête urbain aura considérablement changé. Concentrations humaines Quelques chiffres pour prendre la mesure du basculement. Comment nourrir ces mégapoles dans un monde aux ressources naturelles de plus en plus limitées ? Rappelons le contexte. Sky Greens

Une serre sur mon toit | Communauté ZEROCO2 par Jonathan Lemay Crédit photo: Fermes Lufa, licence: CC BY SA 2.0 ( Plusieurs organisations prêtent maintenant le toit de leur édifice pour en faire un jardin durant l’été. Une première au Canada Les Fermes Lufa de Montréal sont les premiers à mettre sur pied ce type d’installation au pays. Des possibilités infinies L’idée est si bonne qu’on se demande pourquoi on n’y a pas pensé avant. L’entreprise Better Food Solutions pousse l’audace encore plus loin et propose de construire des serres sur le toit des supermarchés. Pendant ce temps, des chercheurs de partout s’intéressent au projet des Fermes Lufa à Montréal qui prédit une forte croissance de ce marché dans les prochains mois. À lire aussi

La ville, avenir de l'agriculture? Les enjeux de l’alimentation de proximité n’ont jamais été aussi prégnants que ces dernières années. Face à l’explosion des coûts, qu’ils soient économiques et à mettre en rapport avec nos modes de vies, ou écologiques, lorsque ces mêmes modes de vie alimentent les excès et les rejets polluants, se nourrir près de chez soi et de manière responsable est devenu une véritable problématique urbaine. Alors que les idées et les démarches foisonnent autour de la question et que des réseaux promouvant les circuits courts alimentaires se mettent en place, force est de constater que la ville se perméabilise de plus en plus à l’agriculture, transformant jusque dans ses fondements cette activité dix fois millénaire… Quand la ville redessine et transforme les espaces de l’agriculture Bien sur, la ville s’étale, bien sur la ville grignote et digère chaque année des centaines d’hectares de terres arables. L’homme de la ville, dernier agriculteur d’une révolution alimentaire ?

Comment mieux manger en dépensant moins -Les ventes directes court-circuitent les intermédiaires A la ferme, dans des boutiques de producteurs, sur Internet… Les solutions pour acheter des produits locaux et de qualité se multiplient. Souvent plus savoureux que les aliments de supermarché, mais pas forcément plus chers. Les primeurs, la viande ou le fromage, tout vient du coin. C’est abordable et meilleur qu’à l’hypermarché !» Bien que située en zone commerciale, la supérette est d’un genre nouveau : une boutique de producteurs gérée et approvisionnée par un groupement d’agriculteurs de la région. Comme le raconte Danièle, il est donc possible, sans se ruiner, de manger bien mieux qu’en faisant ses courses à l’hyper, en passant par ce que les professionnels appellent les «circuits courts». Pour partie, cette tendance recouvre des pratiques séculaires.

Un travail de rêve Le chef Simon Devost-Dulude apprécie chaque moment passé dans son jardin du Palais des congrès de Montréal. Photo : Jean-François Villeneuve / 24H À la tête de la brigade culinaire du Palais des congrès depuis l'automne 2011, le chef Simon Devost-Dulude s'est vu confier non seulement l'une des plus vastes cuisines de Montréal, mais aussi le jardin aménagé sur le toit de l'institution. Une offre de rêve! « Je ne connais pas un chef qui ne voudrait pas d'un jardin de même », avoue avec fierté M. Chaque matin, il vient siroter un café dans son garde-manger vivant, profiter du soleil et inspecter les boîtes de fines herbes et de petits légumes qui parsèment les toits de l'établissement. « C'est sûr qu'on ne peut pas avoir assez de tomates-cerises pour 3000 personnes, mais quand on a un événement ciblé, ou même haut de gamme, on va essayer au maximum de se servir de nos propres produits. » Gravir les échelons M. jf.villeneuve@quebecormedia.com

Entre ville et agriculture, une proximité à reconstruire Champ de blé, Seine-et-Marne (cc) Myrabella L’agriculture francilienne devrait-elle être reconçue de sorte à nourrir les Franciliens tout en réduisant l’empreinte écologique d’un marché globalisé qui gaspille de l’énergie en transportant inutilement les denrées alimentaires ? Cette idée, très en vogue et apparemment fort logique, ne va en réalité pas de soi. La fin de la ceinture maraîchère Pour la ville du XIXe siècle, l’agriculture de proximité était celle qui fournissait les denrées périssables, nécessairement cultivées à faible distance des lieux de consommation. Parallèlement à la modernisation des transports, celle de l’agriculture a eu pour conséquence une diminution considérable de la population qu’elle employait et a nourri ainsi un exode rural qui a entraîné une augmentation massive de la population urbaine. La manière dont on peut envisager de les traiter aujourd’hui ne peut donc pas se réduire à la reconstruction de l’ancienne ceinture horticole.

Les légumes anciens interdits à la vente - Ariège Ils égayent nos marchés avec leurs couleurs années « 70 » et leurs formes improbables, à mi-chemin entre des mini Barbapapa amusantes et des sex toys turgescents. Sauf que… vendre de vieux légumes ou légumes anciens peut nous mener tout droit au panier à salade. À tout le moins au regard de la loi. Les maraîchers n'ont pas le droit d'acheter des graines de vieux légumes, a fortiori de les vendre ni même de les échanger. Une législation sous fond de rentabilité, que certaines associations et autres défenseurs de la biodiversité dénoncent avec plus ou moins de virulence. Denis, lui, est un petit producteur ariégeois qui ne laisserait son espace de liberté en jachère pour rien au monde.

Related: