La richesse autrement n°048 Mars 2011
La richesse autrement est publié à l'initiative du Forum pour de nouveaux indicateurs de richesse (FAIR). Ce collectif réunit des universitaires et chercheurs qui n'ont pas attendu le rapport Stiglitz pour s'interroger sur ce que sont les vraies richesses et comment les compter ! Avec les contributions de : Dino Bendiab, Aurélien Boutaud, Luzmila Carpio Sangüeza, Isabelle Cassiers, Myriam Cau, Christophe Cesetti, Hélène Combe, Arnaud du Crest, Nathalie Durand, Jean Fabre, Orianne Faisandier, Philippe Frémeaux, Jean Gadrey, Vincent Glenn, José Gualinga, Etienne Hayem, Florence Jany-Catrice, Pierre-Jean Lorens, Grégory Marlier, Dominique Méda, Georges Menahem, Danièle Mitterrand, Rodrigue Olavaria, Bernard Perret, Philippe Piau, Michel Renault, Geoffroy de Schutter, Géraldine Thiry, Michel Veillard, Patrick Viveret, Mutthia Yoganantha. Editorial Editorial Qu'est-ce que la richesse ? Introduction : la richesse et ses indicateurs Qu’est-ce que la richesse ? À quoi servent les indicateurs ?
Conditions de vie-Société - Qualité de vie et bien-être vont souvent de pair
Marie-Hélène Amiel, Pascal Godefroy et Stéfan Lollivier, Insee Résumé Les adultes vivant en France métropolitaine déclarent en 2011 un niveau moyen de satisfaction dans la vie de 6,8 sur une échelle allant de 0 à 10. Si 13 % d’entre eux estiment leur bien-être à 9 ou 10, ils sont 7 % à le situer à moins de 5 sur l’échelle de satisfaction. Ce ne sont pas seulement les restrictions monétaires, contraintes financières ou faibles revenus, qui vont de pair avec une moindre satisfaction. Une enquête inédite montre que d’autres aspects de la qualité de vie, comme la faiblesse des liens sociaux ou le stress dans la vie courante, jouent autant, voire davantage que les contraintes financières. Sommaire Encadrés Publication En moyenne, sur une échelle de 0 à 10, les adultes situent leur bien-être à 6,8 De nombreuses initiatives ont vu le jour en France suite à la rédaction du rapport sur la mesure du progrès économique et social (rapport Stiglitz). Graphique - Satisfaction dans la vie en général Encadrés
Nouveaux indicateurs de richesses en Pays de la Loire - Accueil - Actualités
Observatoire des inégalités
Human Development Reports
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Pour une raison écologique et Social-écologie
Philippe Meyer, dans son émission hebdomadaire sur France Inter La prochaine fois, je vous le chanterai, consacre toujours un temps d'antenne à diffuser une même chanson interprétée par deux artistes différents, parce que l'une et l'autre versions sont, à ses oreilles, " pareillement aimables ". On pourrait en dire autant de ces deux livres sur le même thème - l'économie face aux défis environnementaux -, parus le même jour chez le même éditeur, écrits par deux économistes de talent. Divergences Pourtant, à première vue, les deux auteurs paraissent plus s'opposer que se rejoindre, l'un (Eloi Laurent) croyant aux capacités de l'économie à relever le défi et à inverser le cours des choses ; l'autre (Bernard Perret) n'y croyant pas. Pour Eloi Laurent, l'effet écologique du développement économique " dépend du niveau des inégalités, et donc du niveau d'exigence démocratique des sociétés et des gouvernements ". Convergences Opposition frontale ?
Le Parlement donne son feu vert à de nouveaux indicateurs de richesse
Le produit intérieur brut (PIB) ne sera-t-il bientôt plus l'unique indicateur de richesse pris en compte dans le pilotage des politiques publiques ? Le Parlement a définitivement adopté une proposition de loi écologiste en ce sens, par un vote du Sénat conforme à celui de l'Assemblée. Tous les ans, début octobre, un rapport gouvernemental sera remis aux députés et parlementaires en préambule des discussions budgétaires. « Renforcer la pertinence » « On critique le PIB, devenu l'étalon de la vie économique ; il serait toutefois vain de prétendre le remplacer par un nouvel indice synthétique, a estimé le secrétaire d'Etat chargé du budget, Christian Eckert. Lire aussi le décryptage : Faut-il repenser la mesure de la richesse d'un pays ? « Les nouveaux indicateurs de richesse ne manquent pas, mais ils manquent de visibilité, a estimé, de son côté, le rapporteur Antoine Lefèvre (UMP).
Quel est le « bon » seuil de pauvreté ?
Je vais engager un petit débat avec mon ami Louis Maurin, l’animateur (avec d’autres) du très précieux site de référence sur les inégalités ( Il s’agit de la définition, forcément conventionnelle, du seuil de pauvreté monétaire. Louis Maurin défend régulièrement une idée que je défendais moi aussi il y a quelques années, lorsque les conventions statistiques françaises ont adopté la définition européenne : le seuil de pauvreté est fixé à 60 % du revenu médian. Avant, on privilégiait en France le seuil à 50 %, et Louis maintient une préférence pour ce seuil plus bas, avec des arguments, explicités dans un texte récent : « Huit millions de pauvres, un chiffre exagéré ». En voici un extrait, mais il faut lire le tout : « À force d’élargir le concept de pauvreté, celui-ci change de sens. Mais revenons au chiffre « central », la pauvreté à 60 %. Le sondage Ipsos réalisé en juillet 2010, fournit les réponses suivantes : Moins de 800 euros : 14% de répondants.
Quels indicateurs pour évaluer la situation du pays ?
#Parlons-en : Consultations en ligne jusqu'au 22 mai "Quels indicateurs pour évaluer la situation du pays?" Le contexte politique encourage cette démarche. En effet, la loi proposée par la députée Eva Sas, définitivement adoptée le 2 avril, institue la remise annuelle d’un rapport du gouvernement, débattu au Parlement avec le projet de loi de finances, qui devra présenter l’évolution d’indicateurs d’inégalités, de qualité de vie et de développement durable. Il devra également évaluer l’impact des réformes passées et en cours, à l’aune de ces indicateurs. Volontairement, la loi ne donne pas les indicateurs retenus, ces derniers devant être déterminés par le débat citoyen. Pour pouvoir être crédibles, les indicateurs retenus doivent être lisibles, disponibles tous les ans en vue d’un débat au mois d’octobre à l’Assemblée, comparables à la fois dans le temps et avec les autres pays ainsi que déclinables sur les territoires.