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Elinor Ostrom et les "biens communs"

Elinor Ostrom et les "biens communs"
Pour analyser les dilemmes sociaux, Ostrom met au point un cadre d'analyse : l'IAD (Institutional Analysis and Developpment), qui est rapidement recommandé par les institutions internationales. L'IAD repose sur la prise en compte des caractéristiques du monde physique environnant, sur celles de la communauté en proie au problème, sur les règles et normes en vigueur dans le champ de la situation d'action ainsi que sur les interactions entre les acteurs. Les notions de normes, de règles et de droit occupent une place centrale dans sa pensée. Les normes sont des attributs de la communauté, les règles au contraire sont fixées de façon beaucoup plus consciente pour résoudre un dilemme social et servent de cadre à l'établissement de droits. Ostrom reprend la conception du droit de propriété en termes de faisceau de droits de John Rogers Commons et du réalisme juridique américain. Ses travaux sont peu critiqués de son vivant. Biographie[modifier | modifier le code] Ronald Coase en 2003.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Elinor_Ostrom

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Robert King Merton et la science ouverte Robert King Merton, né à Philadelphie en Pennsylvanie le 4 juillet 1910 et mort à New York le 23 février 2003 est un sociologue américain. En 1994, il a reçu la National Medal of Science pour ses contributions et la fondation de la sociologie de la science[1]. Il a développé des concepts notables tels les conséquences inattendues, role model, prophéties auto-réalisatrices, ou la socialisation anticipatrice et a contribué à la consolidation de théories de moyenne portée (groupes de référence). Il est généralement présenté comme le fondateur de la sociologie des sciences. Il a introduit le concept de sérendipité en sociologie. Biographie[modifier | modifier le code]

L'autogouvernance des biens communs La pensée sur l’autogestion entretient de nombreuses parentés avec les recherches menées sur les biens communs en économie. Le travail d’Elinor Ostrom constitue un canevas pour comprendre comment des communautés d’individus parviennent à s’auto-organiser pour gérer des ressources commune, dans certains cas plus efficacement que via le marché ou l’État. Les acteurs intéressés par l’autogestion peuvent y trouver une analyse fine des modes de gouvernance grâce auxquels les communautés réussissent à prendre en charge elles-mêmes l’exploitation de ressources locales.

Le siècle des communs "La Renaissance des communs", "Le Retour des communs", "Commun, essai sur la révolution au XXIe siècle"… Chaque mois ou presque, un nouvel opus sort en librairie pour vanter les mérites des "communs". Derrière ce terme fourre-tout se dessinent de nouveaux modèles économiques, une redéfinition des rapports sociaux, une remise en cause de la propriété privée et, surtout, la perspective d’un possible dépassement du capitalisme. Usbek & Rica a mené l’enquête et interrogé plusieurs acteurs des communs pour explorer le potentiel révolutionnaire de cette belle idée.

Le logiciel libre est-il un Commun ? La notion de commun semble recouvrir aujourd’hui un (trop) large éventail de significations, ce qui sans doute rend confus son usage. Cet article vous propose d’examiner à quelles conditions on peut considérer les logiciels libres comme des communs. Nous vous proposons aujourd’hui la republication d’un article bien documenté qui a pu vous échapper au moment de sa publication en juin dernier et qui analyse les diverses dimensions de la notion de Communs lorsqu’on l’associe aux logiciels libres. Nous remercions Emmanuelle Helly pour la qualité de son travail : outre le nombre important de liens vers des ressources théoriques et des exemples concrets, son texte a le mérite de montrer que les nuances sont nombreuses et notamment que la notion de gouvernance communautaire est aussi indispensable que les 4 libertés que nous nous plaisons à réciter…

Débat « Les communs, un nouveau mode de gouvernance publique ? » à la journée EQUAL DAY 2018 (31 mai 2018 à Bruxelles) Un atelier-débat « Les communs, un nouveau mode de gouvernance publique ? » se tiendra le 31 mai 2018 dans le cadre de la journée EQUAL DAY 2018 à Bruxelles, de 12h45 à 14h45. En 2017, la Ville de Gand a annoncé vouloir expérimenter la gestion communale autour du concept des biens communs ! Mais quelles sont les innovations induites par cette démarche et comment cette gestion pourrait-elle être étendue à d’autres territoires ? Quels sont les biens et ressources qui pourraient être organisés sous la forme de « communs » dans un pays tel que la Belgique ? Communs Exemple de bibliothèque partagée libre et gratuite, construite par les élèves d'un lycée pour y entreposer des livres librement apportés et librement empruntés (ici en 2016 sur le Port de Saint-Goustan, à Auray dans le Morbihan). Les communs sont des ressources partagées, gérées et maintenues collectivement par une communauté ; celle-ci établit des règles dans le but de préserver et pérenniser ces ressources tout en fournissant la possibilité et le droit de l'utiliser par tous[1]. Ces ressources peuvent être naturelles (une forêt, une rivière), matérielles (une machine-outil, une maison, une centrale électrique) ou immatérielles (une connaissance, un logiciel).

Communs/Qu'est ce qu'un commun ? Les biens communs (ou “communs”) sont des ressources gérées collectivement par une communauté selon une forme de gouvernance définie par elle-même. Présentation sous forme de slides Quelques exemples le protocole Internet (Transmission control protocol (TCP) et Internet protocol (IP)), le Web (World Wide Web). L’histoire méconnue des communs Voici une histoire vraie, qui commence au Moyen-Âge et est directement reliée à l’essor d’Internet et du logiciel libre : l’histoire méconnue des communs. Elle fut exhumée en 1990 par Elinor Ostrom des poubelles de l’Histoire où l’avait projetée un certain biologiste Garrett Hardin par un article de 1968 : « The Tragedy of The Commons ». Histoire et contre-histoire du mouvement des Enclosures L’histoire se passe au Moyen-Âge, dans les campagnes d’Angleterre, où les paysans avaient depuis des temps immémoriaux le droit de couper du bois, des genêts, de récolter du miel ou de mener paître leurs animaux sur des terrains communaux. Ces terrains – landes, forêts, garrigues et autres prés communaux – gérés en commun, n’étaient pas délimités par des clôtures et n’appartenaient à personne en particulier.

Comment fabriquer des biens communs en open source ? Il y a aujourd’hui une vraie déferlante selon les secteurs. Voiture, vélo, alimentation / semences /AMAP sont déjà en place, après le logiciel libre. Comment cela peut-il s’élargir en prenant appui sur les vagues du hacking, de la consommation et l'économie collaborative ? Elinor Ostrom prouve qu'une autre logique économique est possible. Peut-on appliquer ses principes à l'économie de la connaissance ? Pouvons-nous documenter ce qui s'est fait dans le logiciel libre (Wikipedia, RERS, Tela Botanica) et les logiciels de vie (p.ex. les semences paysannes) ?

Partenariat pour un gouvernement ouvert Le Partenariat pour un gouvernement ouvert (« PGO », ou Open Government Partnership – « OGP ») La France a rejoint en avril 2014 le Partenariat pour un gouvernement ouvert (« PGO », ou Open Government Partnership), qui regroupe aujourd’hui 75 pays et des centaines d’organisations de la société civile qui agissent à travers le monde pour la transparence de l’action publique, pour sa co-construction avec la société civile et pour l’innovation démocratique. Le Partenariat pour un gouvernement ouvert associe, dans une même structure internationale, les gouvernements et la société civile à la même table et avec le même pouvoir d’initiative et de décision. Lieu de partage de bonnes pratiques, le PGO offre une plateforme pour mettre en relation, développer et stimuler la communauté des réformateurs de l’Etat à travers le monde.

Les Wikis, des écosystèmes de communs Du 5 au 18 octobre 2015 a eu lieu le Temps des communs, une série d’évènements et de rencontres sur le thème des communs. A cette occasion, le magazine Friture Mag a publié un numéro spécial pour vulgariser sur ce thème et auquel j’ai participé en rédigeant un article sur le thème des wikis comme écosystèmes de communs. Aujourd’hui, tout le monde ou presque connait le site Wikipédia. Apparue en 2000, cette encyclopédie en ligne est aujourd’hui le 5eme site le plus visité au monde.

Kit Minga: liste de recettes libres pour co-créer des communs Je viens de mettre en place un prototype de kit contenant plusieurs recettes sous licences libres afin de faciliter l’auto-organisation de groupes de travail se regroupant pour créer des biens communs. Pour rappel, les communs désignent des ressources gérées par et pour une communauté dotée de règles spécifiques de gouvernance pour un usage équitable et durable de ces ressources (voir Minga de Lille: travailler en réseau pour soutenir les communs). Il y a un peu plus d’un an j’avais animé à Brest une Minga (un chantier partagé pour créer ou entretenir un commun) afin de fabriquer un kit qui contiendrait des formats de rencontres spécifiquement dédiés à la création de communs. L’idée est qu’un tel kit pourrait aider des collectifs citoyens à s’auto-organiser pour faire grandir les communs. En cette période ou des collectifs citoyens organisent des Temps des Communs et autres Alternatiba, ce kit pourrait être utile pour impliquer plus de personnes. L’ensemble est listé ici:

C'est quoi l'Open Gov ? Le Partenariat s’attache, au niveau international, à promouvoir la transparence de l’action publique et son ouverture à de nouvelles formes de consultation et de participation citoyenne, à renforcer l’intégrité publique et combattre la corruption, et à utiliser les nouvelles technologies et le numérique pour renforcer la démocratie, promouvoir l’innovation et stimuler le progrès. Depuis la création du partenariat, plus de 2500 engagements en faveur du gouvernement ouvert ont été pris par les Etats membres. Lieu de partage de bonnes pratiques, le PGO constitue ainsi une plateforme unique permettant de mettre en relation, de développer et de stimuler la communauté des réformateurs de l’Etat à travers le monde. Open Gov par gouvernementFR

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