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Biens communs - domaine public

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Commonspoly : l’anti-Monopoly qui rappelle la valeur des ressources. Société Version hackée du jeu de société le plus vendu au monde, Commonspoly a été imaginé par le collectif espagnol Zemo98. Le Commonspoly renverse les règles capitalistes du Monopoly et insiste sur la valeur des biens communs. Les ressources mondiales sont sur le point d’être totalement privatisées, transformant l’ensemble des citoyens en esclaves des multinationales. Cette ère est proche mais elle peut encore être évitée, si tous les citoyens de bonnes volontés autour du globe agissent de concert.

Lire aussi > Après la version STIB, les tricheurs sont mis à l’honneur par Monopoly Le Commonspoly, un Monopoly anti-capitaliste, a été inventé lors d’un Hackcamp en 2015 par le collectif espagnol Zemo98. Inventé en 1904 par Elizabeth Magie Philips, secrétaire américaine socialiste, et baptisé The Landlord’s Game (le jeu du propriétaire), le jeu avait déjà pour but de prévenir les joueurs des risques de monopoles et dénoncer ses dérives.

Lire aussi > Friends revient (en version Monopoly) Licences libres : libérez enfin vos contenus ! - Communication & Transformation Numériques des Territoires. Vous cherchez un moyen de libérer véritablement vos contenus sans pour autant en perdre la paternité ? Vous souhaitez diffuser vos productions au plus grand nombre et le plus largement possible ? Cet article est fait pour vous, qui traite des licences libres sous l’angle de la communication & des contenus ! Contrairement aux idées reçues, la notion de « licence libre » ne s’applique pas exclusivement aux domaines informatiques et n’est pas uniquement réservées aux juristes expérimentés. De nos jours, le mouvement des Communs touche un nombre croissant de domaines et de champs d’action : Open Research, Open Source, Logiciels libres, Archives ouvertes, Wikimedia (dont la fameuse encyclopédie collaborative Wikipedia, Open Street Map, etc.

Je tiens à préciser d’emblée que je ne suis pas juriste et que cet article s’interresse aux contenus et à leurs modalités de diffusion et de communication. La question de la valeur Droits d’auteurs ou déontologie ? Libre, Free ou Open ? Quelques chiffres. Romaine Lubrique - Domaine Public. A qui faut-il confier nos biens communs ? On les définit encore sous forme de listes : l’eau potable, les forêts, le patrimoine historique, Internet, ou encore la connaissance universitaire. Des ressources communes qui sont parfois gérées par quelques uns. Faut-il miser sur l’Etat ou sur le marché pour garantir leur meilleure répartition ? A moins qu’il ne faille inventer d’autres modèles ? Si l'on parle de plus en plus souvent de Communs dans le débat public, c'est un concept encore difficile à définir. Alors comment expliquer cet intérêt pour une notion que l'on définit encore, faute de mieux, sous forme de liste : l’eau potable, l'air que l'on respire, le patrimoine historique, Internet, les semences ou encore la production de connaissances scientifiques ?

Une liste infinie semble-t-il si l'on considère que toute ressource, toute production peut devenir un bien commun s'il en est décidé ainsi. Une émission en partenariat avec : Suivez-nous aussi sur: Intervenants : Open Law : un modèle exemplaire de partenariat Public-Privé-Communs. L’introduction des « Communs informationnels » en tant que nouvelle catégorie juridique dans la loi française n’a pas été retenue par les députés la semaine dernière, à l’occasion de l’examen de la loi Lemaire. Néanmoins cette loi aura tout de même un effet puissant de promotion des Communs, notamment grâce à ses dispositions instaurant un principe d’Open Data « par défaut ». Aussi bien au niveau national que local, un nombre important de nouveaux jeux de données devraient être libérés en ligne dans les mois qui suivront l’entrée en vigueur du texte. En soi, l’ouverture des informations publiques constitue pour les personnes publiques un manière de « contribuer aux Communs », dans la mesure où cette démarche élargit les droits d’usage sur les données mises en partage.

Cependant, l’existence de jeux de données réutilisables n’est pas en elle-même suffisante pour constituer des Communs, au sens propre du terme. Le secteur de l’information juridique en voie de recomposition J'aime : L’obsolescence programmée des textes. On connaît le phénomène de l’obsolescence en librairie. Les nouveaux livres remplacent les anciens toujours plus vite en même temps que les éditeurs diffusent toujours plus de livres. Mais on pouvait s’attendre à ce que le Net nous épargne ce phénomène. Il n’en est rien, bien au contraire. Sauf cas exceptionnel, un billet de blog recueille en quelques jours l’essentiel de son audience avant de gentiment somnoler. J’ai quelques contre-exemples dans ma collection, par exemple mes raisons de ne pas voter, qui à chaque scrutin voient quelques milliers de nouveaux lecteurs débouler via les réseaux sociaux et plus certainement via Google.

Reste que l’obsolescence est mécaniquement encodée dans un monde où la quantité de textes s’accroît exponentiellement sans que l’attention du public suive ce mouvement (c’est impossible à moins d’une mutation). La grande majorité des textes finissent donc aux oubliettes, recueillant péniblement quelques lecteurs supplémentaires au fil des mois et des années. Créative commons et open access. Kit Minga: liste de recettes libres pour co-créer des communs – Lilian Ricaud. Je viens de mettre en place un prototype de kit contenant plusieurs recettes sous licences libres afin de faciliter l’auto-organisation de groupes de travail se regroupant pour créer des biens communs. Pour rappel, les communs désignent des ressources gérées par et pour une communauté dotée de règles spécifiques de gouvernance pour un usage équitable et durable de ces ressources (voir Minga de Lille: travailler en réseau pour soutenir les communs).

Il y a un peu plus d’un an j’avais animé à Brest une Minga (un chantier partagé pour créer ou entretenir un commun) afin de fabriquer un kit qui contiendrait des formats de rencontres spécifiquement dédiés à la création de communs. L’idée est qu’un tel kit pourrait aider des collectifs citoyens à s’auto-organiser pour faire grandir les communs.

En cette période ou des collectifs citoyens organisent des Temps des Communs et autres Alternatiba, ce kit pourrait être utile pour impliquer plus de personnes. L’ensemble est listé ici: Biens Communs : de la nature à la connaissance (Hervé Le Crosnier) De la fourniture d'accès à la libération des contenus : repenser nos politiques publiques. Une fois un accord trouvé, la plateforme Unglue.it permet de lancer une campagne de financement, afin de réunir la somme demandée dans un temps donné. En cas de succès, les titulaires de droits s’engagent à publier l’ouvrage sous forme de livre numérique, gratuitement, sous licence Creative Commons et sans DRM. La somme demandée couvre donc à la fois la réalisation du livre numérique et un forfait pour « compenser » la libération de l’oeuvre.

L’idée est simple et efficace : l’intérêt d’une communauté pour un livre finance une fois pour toute sa libération juridique tout en permettant une opération économique viable pour l’éditeur. L’éditeur fixe le montant initial et l’intermédiaire prend une commission. Mais que se passerait-il si la libération portait non pas sur des titres mais bien sur des corpus de titres scientifiques ? A l’heure où on cherche activement à montrer que la voie platinum de l’Open Access est économiquement viable, voilà qui va en intéresser plus d’un.

Biens Communs. SavoirsCom1 | Politiques des biens communs de la connaissance. La revue Lettres Numériques a récemment publié sur son site un article qui, sans nous citer explicitement, prend le contre-pied de certains des arguments que nous avions exposés pour pointer les lacunes, les limites voire les dangers du système de « Prêt Numérique en Bibliothèque » (PNB). Voici une liste de dix idées reçues, et la façon dont le collectif SavoirsCom1 y répond. De quoi alimenter le débat, que nous menons conformément aux engagements que nous avons pris dans le Manifeste au fondement de la constitution de notre collectif. 1. PNB permettrait un gain financier et un gain de temps pour la médiation: on aimerait tellement que cela soit vrai… « le coût total par livre physique doit aussi inclure les coûts lié au film de protection, à la puce RFID et/ou antivol, au temps de travail d’équipement, de catalogage, de mise en rayon, de prêt, de prolongation et de retours par les bibliothécaires, etc. 2. « Les difficultés rencontrées avec les DRM sont 3. 10.

Taquins… Les oeuvres du Domaine public : socle indispensable à partager. Le sommaire de cette riche brochure peut être téléchargé ici et elle peut être commandée ici sur la plateforme d'Inf'OGM. Avec S.I.Lex On m'avait demandé d'écrire une contribution sur la question du statut juridique du domaine public pour cette brochure, que je poste ci-dessous. Il s'agit d'une synthèse de thèmes que j'ai pu développer à de nombreuses reprises sur S.I.Lex comme le problème du copyfraud ou la nécessité d'une reconnaissance positive par la loi du domaine public.

A la relecture, je me rends compte que je suis resté centré dans ce texte sur le domaine public des "oeuvres", c'est-à-dire celui des créations intellectuelles couvertes par le droit d'auteur. Il me semble qu'il serait très intéressant d'élargir la focale pour essayer de produire une synthèses sur "LES" domaines publics, existant au-delà du droit d'auteur dans le secteurs des brevets, des marques, des semences et de tous les objets suceptibles d'être couverts par des droits de propriété intellectuelle.