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« Nous payons les inconséquences de la politique française au Moyen-Orient »

« Nous payons les inconséquences de la politique française au Moyen-Orient »
Exigeons que Paris cesse ses relations avec les régimes saoudien et qatari qui ont été les soutiens financiers de l’EI, réclament les historiens Sophie Bessis et Mohamed Harbi. Soyons réalistes, demandons l’impossible, clamaient dans les rues de Paris les utopistes de mai 1968. Etre réaliste aujourd’hui, c’est réclamer à ceux qui gouvernent d’aller aux racines de ce mal qui, le 13 novembre, a tué au moins 129 personnes dans la capitale française. Elles sont multiples, et il n’est pas question d’en faire ici l’inventaire. Nous n’évoquerons ni l’abandon des banlieues, ni l’école, ni la reproduction endogamique d’élites hexagonales incapables de lire la complexité du monde. Nous mesurons la multiplicité des causes de l’expansion de l’islamisme radical. Comme nous savons à quel point l’étroitesse des rapports entretenus dans tout le monde arabe entre les sphères politique et religieuse a pu faciliter son émergence, nous n’avons aucune intention simplificatrice. Sur l’islamisme d’abord.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/11/17/nous-payons-les-inconsequences-de-la-politique-francaise-au-moyen-orient_4811388_3232.html

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Qu'est-ce que le captagon, la drogue des djihadistes ? Les forces de l’ordre antidrogue turques ont mis la main sur près de 10,9 millions de comprimés au cours de deux descentes distinctes dans la province de Hatay, frontalière de la Syrie (voir carte ci-dessous), annonce l'AFP. Les policiers ont saisi un premier lot de 7,3 millions de comprimés dissimulés dans 1.300 filtres à huile de moteur. Le second lot a été découvert dans un dépôt. Produits en Syrie, ils étaient destinés aux pays du Golfe. Le second lot a été découvert le lendemain dans un dépôt. Deux Turcs et un Syrien soupçonnés d'être des trafiquants ont été placés en garde à vue.

Edouard Louis : la vie avec ses frères d’armes et d’esprit Le 9 février 2010, dans un amphithéâtre bondé de l’université de Picardie, un jeune homme fait la rencontre de sa vie. Venu écouter un intellectuel parisien raconter son histoire d’enfant puis d’adolescent homosexuel au sein d’une famille ouvrière, le rejet et la honte, la fuite et l’exil, le retour, enfin, dans sa ville honnie de Reims, il est bouleversé par ces mots, qui parlent de sa propre existence. A la fin de la conférence, comme d’autres étudiants, il s’approche de l’homme pour lui dire combien il l’a ému. Didier Eribon, puisqu’il s’agit de lui, accepte de donner son adresse électronique à ce grand garçon blond et lui dit : « Tenez, nous allons boire un verre avec des enseignants, venez. » « Sans l’amitié, pas la moindre ligne »

Riposte d’Anonymous aux attentats du 13 novembre : le vrai et le faux « Sachez que nous vous trouverons et que nous ne lâcherons rien. Nous allons lancer l’opération la plus importante jamais réalisée contre vous, attendez-vous à de très nombreuses cyberattaques. » Après les attentats du 13 novembre, le groupe informel de hackeurs Anonymous avait menacé l’Etat islamique (EI) dans plusieurs vidéos et messages publiés sur les réseaux sociaux. Lire aussi : Anonymous menace à nouveau l’Etat islamique Outre que, contrairement à ce qui a souvent été écrit, les Anonymous n’ont pas déclaré ce jour-là la guerre à l’EI – ils l’avaient déjà fait après les attentats de janvier –, de nombreuses informations, souvent erronées, circulent sur les réseaux sociaux. Notamment concernant la publication par le collectif de plusieurs listes de comptes Twitter liés à l’EI. Le compte@opparisofficial revendique 5 500 comptes de l’EI fermés

S'associer à la douleur, penser l'avenir Paris, le 16 novembre 2015 — La Quadrature du Net s'associe au deuil et à la tristesse des Français et du monde après les attentats de vendredi 13 novembre à Paris et Saint-Denis, et réaffirme sa volonté de contribuer à des réponses politiques prenant la mesure de ce qui nous a conduit à ce drame. Vendredi 13 novembre, des actes criminels d'une violence inouïe ont frappé Paris et la France, touchant au cœur la société française. Le Conseil d'orientation stratégique et l'équipe opérationnelle de La Quadrature du Net présentent leurs condoléances aux proches des victimes et font part de leur profonde tristesse. À l'évidence, la France n'est plus épargnée par les massacres qui se déroulent quotidiennement dans de nombreuses parties du monde, et notamment au Moyen-Orient.

Les pratiques fiscales « dommageables » décryptées « L’Apparition d’instruments limitant la concurrence fiscale dommageable », de Charles-Eloi Gerval. Editions universitaires européennes, Saarbrücken, 2016, 412 pages. Evasion fiscale, paradis fiscaux, secret bancaire, transparence et échange automatique de renseignements… L’actualité récente avec l’affaire des « Paradise papers » donne tout son sens à la lecture de L’Apparition d’instruments limitant la concurrence fiscale dommageable, de Charles-Eloi Gerval (Editions universitaires européennes). Cet ouvrage est issu d’un mémoire de master 1 Droit public parcours fiscalité, de l’université de Nice-Sophia-Antipolis. L’auteur analyse les différents instruments qui se sont développés ces dernières années dans le cadre de la coopération des Etats afin de limiter les pratiques fiscales « dommageables ». Mais que se cache-t-il derrière tous ces enjeux ?

Un an de "califat" : comprendre l'"Etat islamique" en 3 cartes > L'EI en 3 cartes | L'expansion locale | L'influence régionale | Les réactions internationales | Le 29 juin 2014, Abou Bakr Al-Baghdadi proclame le rétablissement d'un "califat islamique", se rebaptise "calife Ibrahim", et change le nom de son organisation terroriste en "Etat islamique". Un an plus tard, qu'en est-il de cet Etat autoproclamé à cheval entre l'Irak et la Syrie, de la résonance de ce califat dans les pays musulmans, et des réactions internationales ? Pour comprendre où en est l'"Etat islamique" aujourd'hui, découvrez trois synthèses en carte, et une sélection des meilleures analyses diffusées sur France Culture, alors que la chaîne consacre une journée spéciale à l''"Etat islamique". 1- L'expansion territoriale de l'"Etat islamique" en Irak et en Syrie Juin 2014 : le groupe jihadiste "Etat islamique en Irak et au Levant" fait flotter son drapeau sur les villes de Falloujah, de Raqqa, et dans quelques zones à la frontière turque.

UMPsychodrame : Morano supprime un vieux tweet embarrassant POLITIQUE - Nadine Morano n'en est pas à son premier cafouillage sur Twitter. Très active sur le réseau social, l'ex-ministre regrette parfois certains messages et lorsque les utilisateurs fouillent dans ses archives en pleine crise de l'UMP, elle n'hésite pas à faire un peu de ménage. Lundi soir, alors que l'affaire des fausses factures Bygmalion explosait au nez de Jean-François Copé et de son parti, les Twittos ont commencé à partager une déclaration que Nadine Morano avait publié sur son compte en 2013, quelques jours après l'affaire Cahuzac. "Pour les menteurs et fraudeurs la sanction doit être exemplaire assortie d'une inéligibilité à vie", avait tweeté l'ancienne députée.

État d'urgence : l'État policier pour éluder tout bilan critique Paris, le 19 novembre 2015 — L'Assemblée nationale a voté aujourd'hui le projet de loi sur la refonte de l'état d'urgence1, adopté en extrême urgence dans un climat de surenchère autoritaire sans précédent. La Quadrature du Net s'inquiète de plusieurs mesures contenues dans la loi, notamment concernant les perquisitions informatiques, la censure d'Internet et la liberté d'association. À rebours de toute réflexion de fond sur les causes profondes des attentats et la manière de régler une situation complexe, la classe politique dans son ensemble se désavoue elle-même en répondant par la restriction générale des libertés publiques à une attaque sans précédent contre nos libertés.

Un Algérien met en place un logiciel révolutionnaire - Transport 18 janv. 2015 Fondateur et PDG de la compagnie "Wisscom Aerospace", basée à Oxford, Abdou Attou propose ainsi à l'industrie aéronautique un logiciel dénommé « SmartTrack », une solution qui permet d’éviter des tragédies aériennes et faciliter les opérations de recherche lors de crashs d’avions. Outre le logiciel "SmartTrack", la compagnie "Wisscom Aerospace", a également conçu le "CloudBox", une boite virtuelle qui permet d'absorber et de transmettre instantanément aux centres de données à terre, via des satellites, les enregistrements audio et messagerie émanant du cockpit et des renseignements d'une importance capitale sur la position de l'avion, son altitude, sa vitesse, la vitesse du vent et la pression atmosphérique. Cela devrait remplacer les boites noires qui constituent un élément clés dans les enquêtes effectuées après les crashs des avions. Il est à signaler que l'année 2014 restera parmi les pires années pour l'aviation civile.

Pour contribuer à la réflexion après les attentats du 13 novembre 2015 Suite à la vague d'attentats du 13 novembre dans le Xe et XIe arrondissement de Paris et à Saint-Denis, comme après ceux des 7 et 8 janvier 2015 contre la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo et contre un magasin casher à Paris, nous proposons une sélection de ressources universitaires publiées par des spécialistes de géographie et de géopolitique pour contribuer à l'analyse. Nous avons privilégié les ressources en ligne, en accès libre ou via le portail cairn.info. Les ressources les plus récentes sont mises en avant. Si les auteurs sont majoritairement des géographes et des géopoliticiens, ils peuvent être aussi des politistes, anthropologues, sociologues, historiens. Nous commençons par une sélection de documents clefs. Les liens sont valides au 14 novembre 2015.

La concentration des richesses dans le monde en graphiques La moitié des richesses produites dans le monde se trouve entre les mains de 1 % de la population du globe, selon une étude publiée lundi 19 janvier. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs Deux jours avant l'ouverture du Forum économique mondial, qui se tient traditionnellement dans la station suisse de Davos, l'ONG Oxfam a publié un rapport accablant sur la concentration des richesses dans le monde.

Le retour du boomerang Au-delà de la polémique électoralement intéressée, et assez indigne, sur les mesures de sécurité prises, ou mal prises, par le gouvernement, la classe politique, les médias, l’opinion elle-même devraient s’interroger sur leurs responsabilités de longue durée dans le désastre que nous vivons. Celui-ci est le fruit vénéneux d’un enchaînement d’erreurs que nous avons commises depuis au moins les années 1970, et que nous avons démocratiquement validées dans les urnes à intervalles réguliers. La démission de l’Europe sur la question palestinienne, dès lors que sa diplomatie commençait là où s’arrêtaient les intérêts israéliens, a installé le sentiment d’un «deux poids deux mesures», propice à l’instrumentalisation et à la radicalisation de la rancœur antioccidentale, voire antichrétienne et antisémite. Les situations inextricables de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Syrie, de la Libye ne sont que la résultante de ces erreurs de calcul, ou de ces calculs à courte vue.

Nadia Ayadi à la tête des femmes chefs d’entreprises de Seine-et-Marne. Qu’est-ce qui la fait courir ? Nadia Ayadi est présidente des femmes chefs d’entreprise de Seine-et-Marne depuis janvier 2018. Elle nous explique ses objectifs. Pourquoi avez-vous postulé à la présidence des Femmes Chefs d’Entreprises de Seine-et-Marne ? Je n’ai pas postulé ! Les adhérentes m’ont demandé de me présenter.

Polémique. Pourquoi Paris suscite-t-il plus d’empathie que Beyrouth ? Les attentats de Paris ont provoqué une vague d’émotion très largement relayée par la presse internationale et les internautes, notamment sur leurs profils Facebook. Mais de nombreuses voix, à Beyrouth, à Moscou et ailleurs dénoncent une solidarité à géométrie variable. “Le 12 novembre à 18 heures, un double attentat secoue Bourj El-Barajneh, dans la banlieue sud de Beyrouth, faisant 44 morts. Le lendemain soir, 7 attaques, tuant 129 personnes, endeuillent Paris. Facebook réagit rapidement au drame survenu dans la capitale française et propose aux internautes de faire savoir à leurs ‘amis’ qu’ils sont en sécurité grâce au bouton ‘safety check’. Les Libanais, eux, n’ont pas eu cette possibilité.

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