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Philippe Meirieu : Former les enseignants en établissement : Un impératif

Philippe Meirieu : Former les enseignants en établissement : Un impératif
Les 26 et 27 mars se tenait à l’Institut Français de l’Éducation (IFÉ), dans le cadre de la chaire UNESCO « Former les enseignants au XXIème siècle » animée par Luc Ria, un séminaire sur le thème « Former les enseignants dans les établissements scolaires : vers une nouvelle aire de professionnalisation ? » (1). Conférences, ateliers et témoignages ont permis, à cette occasion, de mesurer les enjeux de cette problématique mais aussi la nécessité d’avancer tant dans la réflexion sur les modalités actuellement en vigueur que sur les exigences permettant de développer cette pratique de manière rigoureuse et sur la durée. De groupes improvisés au changing lab La conférence introductive de Patrick Mayen, qui travaille dans le courant de la « didactique professionnelle », a posé le cadre théorique pertinent pour penser les pratiques de formation en établissement. Mais rien d’évident non plus ! L'atout de la formation en établissement Solliciter la mémoire pédagogique des équipes Philippe Meirieu Related:  Interface recherche/ terrainpedagogiexavierrichard3

Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4.

ESPACE RESSOURCES - DSDEN 26 - Penser autrement la formation et l'enseignement, agir autrement pour les élèves A l’origine de ce projet Cécile Paire (A-TUIC), Ariane Perge (Conseillère pédagogique départementale) et Sylvain Joly (IEN) ont analysé à l’échelle d’une circonscription les effets du modèle de formation traditionnelle. Ils ont repéré un manque d’efficience : les formats d’enseignement étaient peu interrogés et peu transformés. Ce constat s’avérait particulièrement prégnant pour les élèves les plus fragiles scolarisés dans des écoles relevant de l’éducation prioritaire. Ce projet est actuellement porté par une équipe départementale et décliné dans des écoles et collèges du département sous l’impulsion de Madame La directrice Académique et des circonscriptions. Il a également été lauréat du prix du "raccrochage scolaire" lors de la journée nationale de l’innovation organisée par le Ministère de l’Education Nationale le 08 avril 2015 à Paris. - Présentation du projet L’apprenance : pour penser autrement la formation et l’enseignement Voir le clip (Durée : 18’) Diaporama (30 pages) Liens

La classe inversée Introduction La classe inversée, ici mise en place, repose sur la mise à disposition la veille du cours d’une capsule. Cette capsule vidéo courte n’est pas un résumé mais se présente plus comme une “mise en bouche” de la notion. Que met-on dans la capsule ? Visionnage la veille de la capsule L’élève visionne une capsule de deux minutes servant de point d’accroche à la notion abordée. Je joins à la capsule un formulaire Google pour vérifier qu’il n’y a pas eu de problème de connexion. Dans le formulaire, il y a 3 questions : “Quel est le nom de l’élève ?”

Isomorphie en formation professionnelle des enseignants : un processus entre théorie et pratique retour au résumé Le travail que je présente aujourd'hui vise à donner un éclairage de la notion d'isomorphie en formation d'adultes et en particulier d'enseignants. Il s'agit de donner une vision la plus synthétique possible d'une thèse qui a été soutenue en 1999. 1- Point de départ Il m'apparaît essentiel de souligner avant tout que c'est à partir d'un questionnement impliqué que mon travail s'est élaboré, comme travail sur la distanciation. Ainsi c'est la perception et le vécu d'un paradoxe qui est à l'origine de ce travail. Ainsi étaient posées les prémisses d'un questionnement qui m'a amenée à expliciter, approfondir puis analyser l'isomorphie. Cela met aussi en évidence un point de vue spécifique, celui d'un sujet en formation, point de vue qui va alors être distancé par des méthodes diversifiées. 2- Un concepts et ses corollaires Qu'en est-il donc de l'isomorphie dans le champ de la psychanalyse des groupes ? Le concept d'isomorphie (R. Arrêtons-nous un instant à ce niveau.

Les gestes professionnels des enseignants ont-ils un effet sur les apprentissages des élèves ? C'est la dernière intervention de la journée. Dominique Bucheton réussit à emporter l'adhésion du public. Ses propos bousculent un peu les enseignants en général mais confortent les militants qui l'écoutent dans quelques « résistances ». Dominique Bucheton est une didacticienne du français, professeure à l'université de Montpellier, directrice du LIRDEF (laboratoire interdisciplinaire de recherche en didactique, éducation et formation). Elle se demande comment faire pour que l'engagement des enseignants produise des effets et celui des élèves aussi, parce que les deux sont investis dans l'affaire. Elle dit qu'il faut « penser le renouvellement de la professionnalité enseignante, parler des dilemmes de la profession. Elle propose trois postulats pour penser l'aide : - la question du sujet : l'élève est une personne avec des affects, des émotions. - Penser séparément les questions didactiques et pédagogiques est contre-productif : il faut des ajustements spécifiques selon les disciplines

Bien apprendre : 8 techniques pédagogiques incontournables Il n’existe pas qu’une seule technique pédagogique… et heureusement ! C’est ce qui rend le métier de formateur si passionnant : on n’apprend pas à tout le monde de la même façon. Une fois qu’on a dit cela, reste une interrogation : quelle est la technique pédagogique la plus adaptée ? Notre équipe de Sydologues fait pour vous le point sur les méthodes les plus répandues. Et sur la meilleure façon d’en tirer profit ! De l’exercice au débat, comment favoriser l’apprentissage ? Au fil des années, la pédagogie a changé. – L’exercice Un classique de chez classique ! – La simulation Pour bien apprendre, le cerveau humain a besoin de se sentir impliqué. – L’expérimentation Le principe de l’expérimentation est vieux comme le monde : il suffit de suivre des consignes et d’analyser les résultats pour en tirer des conclusions. – Le multimédia Sur ordinateur ou sur tablette tactile, l’apprentissage par le multimédia a connu ces dernières années un boum incontestable. – L’exposé – L’étude de cas – Le débat

Du labo à l'école : Sciences cognitives et apprentissage Les sciences cognitives vont-elles changer l'école ? Peuvent-elles permettre de définir des méthodes d'apprentissages scientifiques pour faire mieux apprendre les enfants ? Chargée de mission à La main à la pâte et membre associée à l'Institut Nicod, Elena Pasquinelli est particulièrement bien armée pour répondre à ces questions. L'ouvrage éclaire les apports des sciences cognitives sur les capacités des enfants. Mais l'ouvrage va plus loin. Loin des nombreux neuromythes qui circulent, Elena Pasquinelli montre le chemin ambitieux d'une véritable prise en compte des découvertes des neurosciences en éducation. Elena Pasquinelli, Du labo à l'école : science et apprentissage, Le Pommier éditeur, ISBN 9-7827-46-506824 E. Votre ouvrage porte sur l'éducation aux sciences. Il y a deux raisons. Dans votre livre vous dites que pour enseigner les sciences, leur connaissance n'est pas suffisante. C'est une remarque qui est vraie pour l'enseignement en général. Vous croyez qu'on avance en ce sens ?

Pourquoi l’oral doit-il être enseigné Les programmes scolaires en cours d’élaboration prévoient de donner une réelle place à l’oral et à son apprentissage. Cette décision ne va pas de soi et il s’est élevé des voix pour critiquer cette orientation, avec de plus ou moins bonnes raisons. Je vais donc dans un premier temps tâcher de comprendre les fondements des protestations qui se sont élevées contre la place accordée à l’oral, avant d’exposer les raisons de son apprentissage dans le cadre scolaire, sans en occulter les difficultés. Écrit et oral : rivalité et hiérarchie Considérer l’oral comme un objet d’enseignement peut paraitre incongru dans la mesure où savoir parler procède des acquis spontanés et non des apprentissages organisés. L’école s’est donc donné traditionnellement pour mission principale de faire entrer les enfants dans la culture de l’écrit. Pour cette raison, l’oral joue un rôle non négligeable dans le déterminisme scolaire car c’est un puissant marqueur social dont les effets sont difficiles à masquer.

L' ANDRAGOGIE c'est quoi?? - Le blog de andragogies-formations L'andragogie active basée sur 7 principes • Les adultes ne s'informent et ne se perfectionnent que s'ils y sont motivés. • Les adultes ne s'instruisent que s'ils en ressentent le besoin. • Les adultes apprennent par la pratique, et non par l'enchaînement logique. • Les adultes progressent en résolvant des problèmes liés à la réalité. • Les adultes mémorisent dans une atmosphère détendue (non scolaire). • Les adultes apprécient la variété (présentation d'une idée de plusieurs manières différentes). • Les adultes veulent être guidés et non jugés (progrès par l'échange, et non par le contrôle). Andragogie L’andragogie désigne l’art et la science d’enseigner aux adultes. 1. 2. Pour apprendre efficacement, l’adulte doit : * Etre motivé: Les motivations peuvent être très variées : satisfaction professionnelle, évolution professionnelle attendue, développement de ses compétences, plaisir d’échanger avec d’autres, goût pour apprendre, etc 3.

L'évaluation de l'efficacité d'une formation L'évaluation de l'efficacité des actions de formation est aujourd'hui plus que jamais une nécessité évidente. Plus aucune organisation (entreprise, administration, association,…) ne peut se contenter de " former pour former ". Former coûte cher et prend du temps. Pourtant, dans la plupart des organisations, les opérations d'évaluation des actions de formation sont relativement rares. Ce paradoxe est lié à deux difficultés principales : l'évaluation de l'efficacité d'une action de formation est complexe ; les outils opérationnels d'évaluation font défaut. Nous voudrions ici analyser la complexité de cette évaluation, afin de proposer quelques pistes susceptibles de la réduire. 1. " Des évaluations " de l'efficacité de la formation L'évaluation de l'efficacité des actions de formation peut se décliner en trois dimensions complémentaires et hiérarchisées, appelant chacune des méthodologies différentes, et présentant chacune des difficultés spécifiques. 2. 3. 4. . 5. 6. Bibliographie Notes

Les dernières découverts en neuroéducation Steeve Masson, chercheur canadien en neuroéducation, propose de répondre dans la vidéo ci-dessous à la question : en quoi mieux connaître le cerveau peut-il nous aider à mieux enseigner ? Cette vidéo dure 1 heure et 15 minutes et je vous en résume les grandes lignes dans plusieurs articles : Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (1/5) – Les dernières découvertes en neuroéducation Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (2/5) – Utiliser la neuroplasticité pour enseigner efficacement Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (3/5) – La lecture vue par les neurosciences Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (4/5) – L’inhibition dans l’apprentissage des sciences et de la logique Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner (5/5) – 5 neuromythes invalidés par les neurosciences La plasticité du cerveau Dire que le cerveau est plastique signifie que le fait d’apprendre modifie la structure du cerveau. L’apprentissage est donc un mode dynamique.

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